tton bras qui touche le sien. contacte que tu cherches. toujours. t'aimes mélanger ta bulle à la sienne. ton oxygène. ouais je sais, je sais. ton corps qui se tourne à nouveau, allongé sur le côté face à lui. le regard qui t'assomes. mais toi aussi tu fais parti de ma vie, scott. le regard qui se perd dans le néant dans billes. je veux pas que tu crois que je te zappes. parce que t'as peur. qu'il te remplace aussi.

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

Dans la chambre. Silhouette qui se font face. Ressort sur l’obscure. Profil découpé sous la faible lumière. Esquisse parfaite. «C’est pas c’que j’crois.» Pourtant elle est la. Cette fugace peur. Tapie dans un recoin de sa tête. Sans qu’il en comprenne l’ampleur de sa présence. Garçon bousillé. Le trouble qui d’ordinaire lui nuit, ne s’exprime pas avec Naim. Pas totalement.

tlivré à lui. partie des émotions sur le plateau, trop pudique encore. mais les craintes qui se dévoilent. ta main qui se tend, coude qui repose sur le lit. tend les phalanges pour trouver le contact. qu'il prenne ta main. les paumes qui s'unissent. t'es l'enfoiré de la vie t'facons je ferais quoi sans toi ? que tu lâches, le rire aux lèvres. personne ne comprend le vous. et toi tu t'en fous. pas besoin de l'expliquer. qu'il est essentiel.

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

Main liée. Le pulsant qui s’accroche au battement de son voisin. Fil invisible. Unie leur âme sans qu’ils en saisissent le sens. Un frère sans le sang. Un amant sans physique. L’amour trop au-dessus pour être rabaissé. «Tu t’ferais chié» Ricane. Ironique le temps d’un instant. « La vérité c’est que c’est moi qui ai besoin de toi. Plus que tu l’crois. » Cils bordent ses émeraudes.

la main que tu lâches plus, symbole des émotions. celles où tu veux pas qu'il te lâche. t'abandonnes. une, deux secondes avant de réagir. les mots qui s'accrochent sur les cordes sensibles trop enterrées. celles qu'il déterre d'un simple revers de main. le front qui s'approche du sien. la main qui lâchent les phalanges pour attraper sa nuque. tu m'étonnes. que t'ironise trop vite. la corde sensible trop touchée.

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

Mains déliées. Le front contre le sien. Renforce la proximité. L’appuie sur sa nuque, rappel à sa mémoire les souvenirs.  « T’compte m’galocher ? » Joue la carte de la plaisanterie pour faire taire l’intime.

front contre le sien. sa chaleur contre la tienne. la main sur sa nuque. ressemble les auras, symbiose toujours parfaite. l'évidence. j'en rêve. que tu lâches sur l'ironie, un baiser sur le haut du front avant de laisser les phalanges claquées sa nuque et le repousser. avec ta tête de con la. retourne à ta place initiale, téléphone entre les doigts. joue à le faire tourner sur les phalanges. elle me manque, j'ai vraiment l'air d'un putain de fragile..

do you really think he’s changed ? people’s nature is people’s nature. i’m a bit of a bitch, always will be. he’s a monster, always will be.

Retombe à plat sur l’oreiller. Léger rire secoue sa cage thoracique. Les orbes redevenues sérieuses, évaporent les restent d’ironie. Entend l’affliction. «Alors récupère la.» Maintient le regard ancré sur le plafond. «Donne lui ce qu’elle demande. Fais pas comme moi ou tu risquerais d’la perdre définitivement.»