tes mains qui font du bruit contre la parois, a t'en faire mal, couvrant presque la voix rauque du garçon. Tu t'arrêtes un instant, sans pour autant regarder ce qu'il t'indique. Lui toujours derrière toi. Son tons qui t'exaspere , s'il joue pas sa vie en dehors de la cabine c'est pas ton cas à toi. Bien sûr qu'il a raison, que tout va rentrer dans l'ordre et qu'il suffit d'être patient mais c'est absolument pas ton truc à toi. « puis on voit rien dans cette boîte là » corps qui recule et qui perd l'équilibre sur le sol glissant de l'ascenseur. Cheville qui se tord dans ce talon bien trop haut qu'à t'aurai dû enlever y a bien longtemps, te voilà qui tombe en arrière , tête menaçant de taper la barrière. Mourir ici serait vraiment une fin de merde.
@Redd Geddes

pas spécialement patient toi. un peu impulsif parfois. mais surtout je m'en foutiste royal. tu t'en fous. de tout. encore plus d'être enfermé ici, gardant l'idée que de toutes façons personne ne va laisser l'ascenseur d'un grand immeuble en panne longtemps. écran de led qui éclaire suffisamment l'habitacle pour la voir tituber. bras en pagaille dans l'air. échasses traites. le corps qui se décale rapidement un pas, le réflexe de te glisser entre elle et la parole menaçante. sa tête qui heurte ta cuisse. toi, tu devrais juste asseoir et attendre. flemme d'être secouriste. genou qui fléchissent, fesses qui touchent le sol, genoux relevés devant ton torse. nerveuse toi hein. que tu lâches calmement.

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la chute n'est finalement pas mortel et tu te réceptionnes sur une paroi moins dure que tu ne le pensais. La tête qui se lève légèrement pour apercevoir des vêtements, quelques secondes pour réaliser que tu n'es pas tombé sur la bar mais sur la cuisse de Redd.  Mouvement de panique vers l'avant alors qu'il vous fait s'assoir, ton dos contre sa jambe, tu jette un oeil paniqué à ta jupe remonté de façon bien trop provocante et la replace rapidement avant qu'il ne fasse une nouvelle réflexion sur ta dentelle. « putain j'suis vraiment en enfer » mâchoires serrée, jamais tu n'iras admettre que ta cheville te fait un mal de chien, tu l'as sent pourtant gonflée. « J'ai ça dans le sang ouais » les yeux qui croisent ceux du blond dans la pénombre, un instant de trop, assez pour distinguer l'odeur de son parfum, le confort de sa cuisse, la chaleur de son coeur dans l'habitacle glacé. Bordel pourquoi faut toujours que tu trouves ce type de mec attirant ? Ceux qui te tromperont a la première occasion, te traiterons comme une merde. A croire que c'est ça qui te fait vibrer. Raclement de gorge gênée, tu te décales finalement, ton dos contre la parois froide, regret de ne pas avoir pris de veste. « t'es trop calme, j'suis sur que t'es un robot, quelque chose dans le genre »
@Redd Geddes

bout de femme appuyée contre ta jambe, vous deux au sol. rejoindre la stabilité quand il va falloir attendre, visiblement. elle est nerveuse, la lionne, tigresse.. tu ne sais plus. simplement l'idée qu'elle ait les crocs acérés qui t'animes. non, je sais juste que quelqu'un va venir et je m'en tape d'attendre. tu dis ça calmement, pure vérité. bout des doigts qui jouent avec un élastique en caoutchouc trouvé dans ta poche de pantalon à l'instant. tête qui se pose sur la parois. bruit qui raisonne. pourquoi t'es là ? élan d'intéressement.

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« et si personne ne vient ? si on meurs déshydrater avant ? » un brin dramatique, exagération dans les veines. Peur qui s'infiltre quand même dans tes pensées, bouteille d'eau que tu n'as pas vu dans ton sac. Lui qui pose sa tête contre la paroi, bruit qui résonne et toi qui limite. La question qu'il t'adresse, le sarcasme qui revient en toi lorsque tu lui répond : « j'viens faire mes courses, ça s'voit pas ? » main qui désigne ton tailleur et cette jupe qui te paraît soudain terriblement courte sous son regard.
@Redd Geddes

tu ricanes, à ses mots. dramatique quand toi, tu t'en tapes. ça t'fais marrer, cette nervosité qu'elle semble pas contrôler. tu découvres sans parler comment elle peut être, la tigresse. nerveuse, anxieuse. tu notes, quelque part dans le fond de ce crâne. ta tête contre la paroi, pivote légèrement vers elle. son visage éclairé par la diode verte qui clignote lentement. billes qui descendent vers sa jupe, qu'elle désigne du doigts. hm, j'vais revoir mes plans de carrière et postuler caissier si c'est ça. tête qui revient à sa place initiale, fixe le plafond de métal. tu veux impresionner qui ? avec une tenue pareil, c'est pas pour acheter un paquet de flocons d'avoine.

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« pour regarder sous les jupe des filles ? c'est ta seule occasion d'en voir ou quoi ? » main qui replace de nouveau ta jupe, du mal à changer de position alors que la douleur à la cheville te lances. Tu notes qu'il a pas demander si t'avais mal ou non et c'est mieux comme ça, tu passes déjà pour une timbrée autant pas en rajouter avec de la fragilité. Froid qui commence à se faire ressentir, tes bras que tu sert contre toi pour te réchauffer. « j'avais un rendez vous important. Avec un type qui aurait pu me faire connaitre. Mais on s'en fous, il acceptera plus jamais de me revoir maintenant. » mâchoire serré, occasion louper. Toi t'es amer d'être bloqué là et de louper la chance qui aurait pu lancer ta carrière. Parler de ta vie, t'en a pas vraiment envie. T'as pas l'intention de lui donner de quoi alimenter ses sarcasmes ou ses jugements sur toi, mais t'as la net impression que le temps va finir par être long si tu te contentes de jouer à candy crush dans ton coin en attendant les secours. «et toi ? » billes qui se tourne vers lui, lumière verte qui éclair que la moitié de son visage.
@Redd Geddes

un rendez vous important. la bonne opportunité, apparemment. tu sens l'animosité dans sa voix. elle s'en fout pas, elle veut le faire croire, t'as capté. t'as rien raté alors. pas le mieux placé pour tenter de rassurer, tu oses même pas essayer. mais tu paroles que tu penses, pourtant. si il voulait vraiment d'elle, il accepterait de la revoir. mais le monde est con. les gens aussi. silence qui se laisse plané un instant. billes toujours fixées sur l'obscurité du plafond. t'aimes pas épiloguer. parler pour rien dire. pas incommodé par le silence qui traine. toi ? toi quoi ? des affaires aussi. mais moi je sais que j'aurais la finalité. pas de détails, flemme. tu devrais mettre ta p'tite culotte sur la tête pour tester l'effet bonnet et te réchauffer. tu ricanes sans bouger d'un centimètres. tu crois que je t'entends pas greloter à côté de moi ? c'est le moment où t'es galant là ? rare. prends ma veste. bombers noir que tu retires une manche après l'autre avant de lui tendre. décousus à certains endroits, déchirée à l'intérieur.

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les yeux qui le fixent, la rage dedans. Pourquoi il parle encore de ta culotte lui ? L'impression que jamais plus il ne te lâchera avec ça maintenant. La veste qu'il enlève pour te la proposer, ego qui voudrait repousser son geste. T'as pas besoin de sa charité et dans d'autres contextes t'aurais refusée même. Heureusement pour lui d'ailleurs que la faible lumière t'empêche de voir l'état du bombers à moitié déchirer. Jamais de la vie t'aurait accepté de porter ça en le voyant. Pour autant tu glisses tes épaules sous sa veste soulagée en partie de cette chaleur retrouvée. « merci. J'pensais pas que tu savais être galant Reed » la tête qui se tourne vers lui, un demi sourire sur les lèvres.
@Redd Geddes

pas les goûts de luxe, pas l'argent. tant qu'elle te tient chaud, la veste c'est l'essentielle. tant qu'elle est cool en plus, t'es le roi du pétrole, les coutures déchirées. mais tu lui donnes quand même, miss léopard, ses talons en échasses. ton chiffon sur ses épaules. c'est galant de donner une veste ? ricanement rapide. il en faut peu. elle veut pas qu'on lui tienne la porte la princesse ? elle se contente qu'on lui donne une veste ? bomber imbibé du parfum, celui que t'as volé chez quelqu'un. âpreté pour aller récupérer ta money. sympa ton tailleur. tu l'as cousu lui aussi ? écho à sa réflexion sur sa culotte, apparemment cousu pour quelqu'un d'autre.

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