un énorme bouquet colorés envahi la table du salon. tu ne t'y attendais vraiment pas à celui là. figée devant quelques minutes, réfléchissant à comment tu devais réagir. le cœur s'emballe lorsque tu tapotes sur ton téléphone pour le questionner de manière subtile sur ses activités de ce soir. ces fleurs sont-elles une invitation dissimulée? tu n'en sais rien et un tas de questions te viennent à l'esprit. proposition faites de venir le rejoindre, tu ne te laisse pas vraiment prier et une demi-heure après, tu tapes à sa porte. des mois que tu n'avais pas mis les pieds ici, faut dire que tu n'es pas vraiment la plus appréciée de sa bande de potes.

Toi qui pensais passer la soirée seul, te voilà à répondre à Mila, acceptant qu’elle vienne chez toi, au lieu de déprimer seule dans son coin. Martèlement de son poing contre ta porte, tu viens lui ouvrir, sourire au lèvre, creusant ces petites fossettes qui te donnent un air angélique. ❝ T’as été rapide. T’étais déjà en route, c’est pas possible. Bras qui passe par-dessus ses épaules, tu viens l’enlacer et embrasser sa tempe, avant de la relâcher et l’invites à entrer. ❝ T’inquiètes, ils ne sont pas là et y en a un qui déprime dans sa chambre. On sera tranquille. T’essaies de la rassurer, comme à chaque fois qu’elle vient ici. Et puis si ça dérange, la personne fera avec.

un aussi beau bouquet n'était peut-être pas une invitation mais c'était en tout cas un rappel à votre relation. tu ne savais pas vraiment comment qualifier ce que vous étiez l'un pour l'autre. un jour tu le détestais et le lendemain tout était oublié. ça a souvent été comme ça entre vous, ton tempérament impulsif et ta jalousie n'arrangeant pas les choses. mais s'il peut t'insupporter il est aussi un repère important et depuis des années dans ta vie. aussitôt son accord pour venir que tu es déjà en route et il te fait bien remarqué ta rapidité à ton arrivée. color=#9696a1]— j'ai juste eu à monter dans ma voiture ![/color] t'esclaffes-tu. le corps qui vient naturellement se laisser enlacer et le sourire qui s'installe sur ton visage lorsque ses lèvres rencontrent ta peau. rappelée à la réalité bien vite mais une réalité rassurante ou il te certifie que tu ne croiseras pas ses colocataires. petit haussement d'épaules, l'air de dire que tu t'en moques même si au fond, ce n'est pas tout à fait le cas. — merci pour les fleurs, elles sont vraiment belles. tu préfères changer de sujet plutôt que de vous éterniser sur des choses négatives. — je m'y attendais pas. parce que tu ne sais jamais comment il va penser, c'est cette façon d'être unique qui te fascine.

❝ Avec plaisir. T’avais soigneusement choisi les couleurs, les significations aussi, oubliant volontairement d’y mettre du orange ou du noir. Vitre relation est ce qu’elle est : bancale jusqu'à devenir catastrophique, mais elle est particulière et unique dans son genre. Elle perdure depuis des années, trop longtemps pour certains, et rien ne semble vraiment l’atteindre à long terme. ❝ Bah pourquoi ? Air surpris, tu ne comprends pas pourquoi elle devrait être surprise de ce bouquet qui est totalement à l’image de votre relation.

t'aurais peut-être du réfléchir avant de parler. tourner sept fois ta langue, comme on te l'a toujours dit. ta pensée t'as dépassé et c'est sorti tout seul. tu pensais juste pas qu'il penserait à t'offrir des fleurs pour cette journée si particulière soit-elle. — parce que c'est une fête particulière aujourd'hui tête qui se tourne en sa direction, ne quittant pas son bras qui encerclait tes épaules. la saint-valentin, ça fait bien des lustres que tu avais enterré l'idée de faire cette fête et surtout avec simeon. certes, c'était quelque chose de principalement commercial mais un geste ce jour méritait de s'y attarder. — mais je suis contente, ça m'a permis de venir squatter sans avoir d'excuse à trouver! disais-tu en entrant dans sa chambre comme si t'étais chez toi.

❝ Ouais, je sais. T’es pas certain de suivre le pourquoi du surprenant dans ton agissement. Si tu avais été avec quelqu’un ok, tu ne l’aurais pas fait, mais là tout est différent. Tu peux faire ce que tu veux sans avoir la crainte d’en subir les conséquences. ❝ Ah oui, tu comptais venir passer la soirée avec moi avec ou sans fleur. Ok la prochaine je ne me donnerai pas la peine. Si j’avais su … Sourcils qui viennent se surélevé, tu joues avec elle alors que vous entrez dans ta chambre, pour venir t’allonger sur ton lit. ❝ J’attends toujours les miennes d’ailleurs.

— j'sais pas, t'aurais pu être occupé. tu hausses les épaules. occupé à papouiller une autre fille que toi, vision d'horreur qui ne te plait pas du tout alors tu chasses illico cette image de ton esprit. tu le regardes s'allonger dans son lit et t'hésites à faire pareil. ton nez retroussé se plisse à la grimace que tu fais. — les meilleures choses viennent en temps voulu ! t'essayes comme tu peux de retomber sur tes pattes. — tu m'as moi c'est pas mieux ? petit tour sur toi même que tu effectues, le sourire aux lèvres. t'attends qu'il te flatte mais tu sais qu'il y a de grandes chances pour qu'il te taquine et te rembarre. alors tu t'approches, à quatre pattes au dessus de lui en secouant ton index au dessus de son nez. — attention à ce que tu vas dire ! t'es pas très menaçante du haut à peine de ton mètre soixante mais bon, t'essayes.

❝ J’aurai pu, oui, c’est une soirée comme une autre, mais non, les gars sont tous à leurs occupations. Tu ne te soucies pas vraiment de ce genre de journée, sauf quand tu as quelqu’un à ton bras, là c’est plus fort que toi … non c’est faux. Tu peux faire quelque chose de totalement romantique ou totalement le contraire. ❝ hm Petit regard noir, tu joues une fois de plus, mais tu n’es pas certain d’avoir des fleurs pour autant. Houla attention, elle vient te menacer. ❝ Je voulais les deux madame. Les deux. Et en plus monsieur est exigeant, il en demande toujours plus. ❝ Je ne suis que tristesse désormais, et essaie pas de prendre le dessus sur moi. Je suis le patron. Sottise. Doigt menaçant que tu viens prendre entre tes doigts, tu le bloques, stoppant cette menace.

— toujours plus hein ! dis-tu en riant alors qu'il attrape ton doigt entre les siens. tu t'assoies sur lui, vraiment à tes aises, et laisse tomber ton doigt pris au piège dans les siens tomber sur le lit.  — t'es pas mon patron, ça tombe bien ! large sourire, tu joues sur les mots pour l'embêter. — je prends pas le dessus... mais je reste au dessus quand même au dessus de lui, au dessus des autres filles qu'il peut fréquenter. ce terme tu l'associes subtilement à tout et rien à la fois.  — franchement, j'pensais que j'étais mieux qu'un bouquet de fleurs en cadeau ! bah ouais quoi? ta présence est quand même plus appréciable que des roses. tu fais la moue, légèrement déçue de ne pas être mise sur un piédestal et puis, tu théâtralises aussi ta réaction plus qu'autre chose.

Ok le jeu devient de plus en plus dangereux pour vous deux, la proximité se réduisant encore davantage, alors qu’elle vient s’asseoir sur toi. Regard qui se plante dans le sien, tu viens d’humidifier tes lèvres. ❝ Là, je peux clairement dire que tu es au-dessus. Tes mains viennent caresser ses cuisses pour remonter le long jusqu’à ses hanches. Elle t’a plus que donné le feu vert là. Où alors tu n’as rien compris. ❝ Tu l’es … mais je veux les deux. L’une de tes mains quitte finalement ses hanches pour venir tenir son menton et venir déposer sur un baiser sur ses lèvres.