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Problem is when I'm with you, I'm an addict + Micatio

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Problem is when I'm with you, I'm an addict

Massachussett
12-14 février
@Mercutio Pazelius  :heaart:
Mort d'un proche

La semaine a été difficile. Avec l’annonce de la mort de ta mère biologique, la découverte d’un frère. Ta tête tourne jour et nuit sans jamais s’assoupir. Tant de questions laissées sans réponse. Vérité sous peu enfouie sous terre, sans rédemption possible et puis il y a Mercutio. L’être maudit, le fantôme qui disparaît graduellement de ton esprit. Il est occupé avec son boulot, tu es prise avec les cours, la musique et la danse. Tu rêves de lui toutes les nuits, mais les traits de son visage semblent vouloir s’effacer… il te manque. Cette triste nouvelle apporte son lot de consolation puisque le tatoué a accepté de t’accompagner le temps du pèlerinage. Robe noire enfilée, tu noues tes cheveux fraîchement bouclés en un chignon grossier, laissant à quelques mèches, le plaisir de venir caresser tes joues légèrement rosées. Manteau de cuir sur les épaules, tu attrapes ton sac à main dans lequel tu fou téléphone et sous-vêtement de rechange  avant d’aller te poser dans l’habitacle. Tu roules sans perdre une seconde vers le repaire du démon bouclé aux lèvres salvatrices. Tu te garres grossièrement et sors le temps de le voir apparaître. Tu pianotes un moment sur ton écran tactile lorsque tu entends une porte se refermer. Ton regard se lève sur une silhouette familière et la réaction est instantanée. Le palpitant s’emballe, il virevolte contre ta poitrine alors que tes pieds abandonnent leur confort enneigé. Tu fonces droit sur lui, comme une comète, comme un ange en chute libre… et tu espères qu’il t’attrape comme il l’a toujours fait. ‘’ Babe ! ‘’ Le bleu de tes yeux se déverse sous forme de larmes. Trop d’émotions à la fois entre son absence et la perte de ta chaire. Ton corps s’échoue brutalement contre son coffre. Tes jambes enlacent fermement sa taille tandis que tu plonge sur ses lèvres. Il est beau, il est divin. ‘’ Tu m’as trop manqué. ‘’ Tu ne le lâches plus, phalanges fraîchement manucurées solidement accrochées à ses boucles dorées. Oui t’es capricieuse, t’es plus importante que son travail, t’es plus importante que tout. Tu veux être le centre de sa vie, le soleil de ses nuits, la lune de ses jours. ‘’ Merci de venir avec moi… ‘’ Le bout de ton pouce écrase sa lippe inférieure puis  migre au niveau de sa joue que tu caresses doucement.
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Massachussett
12-14 février
@Micah Messina  :heaart:
Mort d'un proche

Y'avait quelques lueurs parsemées sur mes sombres marasmes. Des personnes auxquelles s'accrocher. Jamais trop fort de peur de voir la prise s'effondrer. Mais t'étais l'étoile parmi quelques discrètes sœurs accrochées sur mes pas . Même toit lors de nos années adolescentes, même errance sans parents même si toi t'avais jamais réellement connu autre chose qu'eux. Fleur sans racines. Je connaissais mon histoire mais toi des fragments t'échappaient alors je sais ce que ça fait de perdre une personne qu'on aura jamais. Tout juste le temps de recoller quelques parts qu'elle s'était envolée. J'avais demandé congé pour quelques jours, histoire de t'accompagner. Toute façon, j'étais autonome et c'est moi que ça regarde en premier, mais question de principe, il paraît. J'emprunte une chemise et une veste de costard, parce que faut pouvoir être un minimum décent en cérémonie, déguisement de pingouin sous la housse que je traine avec nonchalance sur l'épaule, comme un fardeau trop apprêté pour mes négligences de fuyard incarné. Je suis vêtu d'un sweat orangé vif avec Kyubi et un jean large sur mes vans, pas forcément pratique avec la neige, mais j'ai jamais eu le sens de ce qui est pratique ou non. Bonnet vissé sur quelques boucles échappées, l'air déglingué de rigueur. Je te sais garée en bas, et je rassemble mon sac et la dite housse, avant qu'une tornade me tombe sur la trogne. Question d'habitude, sans lâcher mon cintre, je viens attraper ta taille, poser ton corps contre le coffre, sourire spontané aux lèvres. « Alors ma Mimy »Au début ce surnom te faisait grave chier, tu m'en tapais des crises et ça me faisait encore plus rire. Je pense que t'as fini par t'habituer. A croire tes lèvres qui foncent sur moi et que j'accepte avec naturel et chaleur. « Chiale pas. » Je passe un pouce sur tes pommettes, tapotant ta joue toujours le même sourire aux lèvres, tendresse familière dans mes yeux. « Toi aussi ». Je te serre plus fort, parce que je suis pas vraiment doué avec les mots, d'autant plus quand il s'agit de vagues internes qui agitent le corps, résonnent dans l'âme. « Si t'as besoin. Je suis là. » C'est la promesse qu'on s'est faites et que je m'efforce de tenir depuis toutes ces années. Enfouissant mon nez dans ton cou, j'y dépose un petit bisou, jouant de mes dents furtivement sur la tendresse de ta chair. Restes étranges d'enfants loups que nous sommes. « On en a pour combien de route ? » Hors de question que tu conduises.
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12-14 février
@Mercutio Pazelius  :heaart:
Mort d'un proche

Dégaine qui est tienne, pas nonchalants qui traînent la neige sous la semelle de tes vans. Fidèle à toi-même avec ce look un peu déglingué, mais rafraîchissant. Tu as cette facilité déconcertante à être toi sans chercher ton identité dans l’iris de ton voisin. C’est ce qui me fascine chez toi.  Âme aussi libre que prisonnière, détenue par des démons qui me sont inconnus. La réaction ne se fait pas attendre, corps de poupée désarticulée qui s’élance à la conquête du saint Graal. Besoin d’une étreinte, de repos pour avoir porté sur mes épaules, le poids d’une vie d’incompréhension. Le visage est le premier à céder, à craquer. Une larme s’échappe malgré moi, une fissure sur la porcelaine intacte. Je fais abstraction du surnom, il ne m’affecte plus autant qu’avant. Y’a que toi qui m’appelle comme ça. Le baiser se prolonge, pas un once de perversité à l’horizon, juste une dose adéquate de réconfort. ‘’ C’est ta faute. ‘’ Poing qui s’abat gentiment contre ton torse, sourire contagieux qui a du mal à disparaître. Chaque morceau sur le point de s’effondrer se ressoude lorsque l’étreinte se veut possessive, protectrice. Tu me fais du bien. Une bouffée d’air frais. ‘’ T’as prévu un costume ? ‘’ Sourcil arqué, je te fixe l’air désemparé. J’suis pas habituée à ça et je présume que toi non plus. ‘’ Tu vas être canon. ‘’ Comme toujours. Il le serait encore plus en conservant ce fichu bonnet que je viens secouer tandis que tu t'aventure au niveau de mon cou. Les frissons se bousculent au même titre que les éclats de rire dans ma voix. Il en a toujours été ainsi entre nous. ‘’ Dix heures trente. ‘’ C’est un long trajet, mais rien de bien effrayant. ‘’ Merci encore d’être l’homme que tu es. ‘’ Et tu sais que je serai toujours là pour toi aussi, tu le sais n’est-ce pas? Pieds qui touchent terre, je contourne la voiture par devant jusqu’à atteindre la porte côté passager. Je m’installe confortablement, bottes jetées sur la banquette arrière pour plus d’aisance. ‘’ J’ai pris des bonbons, du chocolat et des chips. ‘’ De quoi tenir jusqu’au prochain plein d’essence. ‘’ Et si tu me disais comment tu vas ? ‘’ Assez parlé de moi. J’ai envie de savoir ce que tu deviens depuis que tu as mis les pieds à Boston.
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12-14 février
@Micah Messina  :heaart:
Mort d'un proche

Retrouver cette simplicité, ce naturel entre nous me fait chaud au cœur. Toi seul peut comprendre cette impression douce de retrouver sa maison. La mienne n'est pas faite de murs, ni de fenêtres, mais de personnes qui viendront caresser le myocarde. Des repères dans ce chaos, le contour de lignes imparfaites. Tu en fais partie. Ancrage dans mes marasmes. Dans les moments les plus doux mais aussi dans les plus cruels. Je relâche mon étreinte pour rejoindre le côté conducteur. « Bien sûr que j'ai prévu un costume, je suis un sauvage mais quand même. » Je tiens à respecter ton deuil comme il se doit, même si cela implique de s'habiller en pingouin. « Si je peux t'apporter un peu de réconfort. » Clin d'œil appuyé, pour simplement te communiquer que ce weekend je suis à ta disposition comme il se doit. Je règle le rétro, l'assise pour ma préparer à ce long trajet. « Toi tu me connais. » Avec de la bouffe, je peux assurer à peu près n'importe quel trajet. « Ne perdons pas de temps alors. » Le moteur vrombit et je démarre notre voyage, suivant les indications du parcours.[color=#ff9900] « Je vais bien ma douce, Boston me réussit plutôt bien même si elle amène un lot de bordel que je pensais avoir laissé à Detroit. » Je souris, tournant mon visage vers le tien. « Au shop, je prends mes marques, les collègues sont sympa, enfin la plupart... » Certains sont plus taciturnes que d'autres dirons-nous. « Et autrement, j'ai retrouvé mon frère, mais il a dû rentrer à l'hôpital. » Des retrouvailles frustrantes mais qui au moins m'ont apaisé, il était heureux lui aussi de me retrouver. Disons que la malédiction se poursuit... « Et j'ai revu un ex... » Qui lui semble me détester pour de bon... mais qu'est ce que je mérite de plus honnêtement ? « Et toi, tu te plais ici ? » J'ai pas trop de doutes sur la question , t'as ce don pour allumer les cœurs.
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