étreinte que tu resserre autour d'elle, alors qu'elle supplie de ne pas la laisser. qu'est ce que tu pourrais faire d'autre que d'être là ? tu pourrais pas te regarder en face si tu venais à la repousser mais une part au fond de toi ne peux pas s'empêcher d'éprouver de la culpabilité ; sans votre jeu elle n'en serait pas là. Sans toi, elle n'aurait pas cette souffrance en elle. « je veux t'aider, mais j'peux pas m'empêcher de me sentir coupable et responsable et j'aime pas ça »  une dernière caresse sur ses cheveux avant d'écarter ton corps du sien et de te lever pour saisir deux verres que tu remplis d'eau dans la cuisine. Celui destiné à Saphyr posé sur la table, tu restes debout face à elle quelques secondes pour boire et finis par te rassoir à côté d'elle.

elle avoue que tu n'est pas le premier, qu'elle s'est déjà battue contre ça  et qu'elle l'a déjà éprouvé pour un autre et tu ne sais pas quoi répondre. Tu te contentes de secouer la tête, un peu perdu, ne sachant pas très bien ce que tu pourrais rajouter de plus. Bien sur que tu continue de te sentir coupable, bien sur qu'une partie de toi voudrait fuir et qu'une autre veux absolument rester pour l'aider.« c'est trop tard Saphyr, je m'en sentirais toujours coupable. Mais tu as bien fais de me le dire.  » un peu maladroit, ne sachant plus trop quoi faire, tu poses une main sur son genoux. « est ce que tu es suivie par un medecin ?  »

Les traits qui se ferment , le coeur qui bat un peu trop fort alors que la sensation de culpabilité se fait encore plus pesante en écoutant saphyr. Sa position qui change et ta main qui vient s'échouer sur le tissu du canapé. Distance qu'elle instaure et que tu respectes alors que la conversation prend une nouvelle tournure. Elle qui se confie, toi perdu entre ta compassion et tes propres traumatismes.  « Saph stp arrêtes mots sortis trop vite de ta bouche. Sensation d'être visé lorsqu'elle évoque le fait que personne ne l'a choisie jamais. Tu voudrais la rassurer mais comment le faire alors que toi même tu ne pourras pas faire d'elle la tienne. Pas tout de suite.  « je suis désolé pour ça saphyr. J'suis clairement ce type de gars. Trompé je l'ai fait tellement de fois, c'est dans mes veines et tu mérites tellement mieux que ça. C'est pour ça que j'voulais pas que tu tombes amoureuse. C'est de ma faute, j'aurai dû y aller plus doucement.  » a trop jouer avec le feu on s'en brûle les ailes. T'as créé cette dépendance qu'à saphyr envers toi. Parce que tu es ce genre de mec toxique, ce connard , tu l'avais prévenu. « je savais que ça allait finir comme ça. Je te l'avais dit. Je suis pas le bon gars pour tomber amoureuse...je serais pas te rendre heureuse.  »

regards de chien battu qui plonge dans le sien, obligé par son doigts sur ton menton qui te force à la regarder. Mal de la voir dans cette état, mais prunelles qui se connectes aux siennes instantanément rechauffant ton coeur. Ses mots que tu as déjà entendu tellement de fois mais qui refusent encore de se faire un chemin jusqu'à toi. Ses lèvres qui se posent avec tendresse sur les tiennes, aucun geste pour la repousser, contact qui déclenche toujours autant de feu en toi.  « Non » que tu dis alors qu'elle se redresse et demande à partir. Bras qui trouvent sa taille et l'entoure pour la garder près de toi. Besoin égoiste de profiter d'une étreinte, comme si c'étais la dernière. Odeur de ses vêtements qui inonde tes narines alors que tu te perds dans sa poitrine quelques secondes jusqu'à finalement te lever, portant son corps de poupée contre le tiens. Tu l'a dépose délicatement sur le haut tabouret de la cuisine, fait le tour de l'ilot centrale avant de rajouter. « tu pars pas d'ici sans avoir manger, même un peu. Je te fais des pates. » c'est surement un peu risqué, t'es pas le meilleur des cuisto mais l'intention est belle.

un sourire qui se dessine sur ses lèvres, t'es fier de toi et de la voir légèrement être celle que tu as toujours connu. Tu hoche la tête avant de sortir une grosse casseroles d'un tiroir et de la remplir d'eau, les traits sérieux comme si c'étais un geste banal, alors que tu le fais que bien trop peu. La plaque qui chauffe alors que tu te retournes  « t'es pas au bout de tes peine » que tu dis en riant,  puis tu attrapes le tablier accroché au meuble pour éviter de tâcher tes vêtements. Un oignon dans une main, un couteau dans l'autre, tu commences à défaire la peau, priant pour que ça ne te brule pas les yeux.  « j'ai jamais compris comment faire pour pas que ça pique ce truc » yeux rouges, sous l'effet de l'oignon et ses vapeurs toxique. A moins que ça ne soit la pression de cette conversation difficile qui redescend. « aiiiieee » couteau qui dérape, doigts qui saigne alors que tu lâche tout pour passer la blessure sous l'eau chaude. Vraiment pas doué quand il s'agit de cuisine.