Assis sur une table dans le fond de son restaurant, Hardin profite d'un nouveau moment avec son fils. Depuis qu'il a obtenu la garde, il est toujours avec lui, il le ne lâche jamais, sauf lorsqu'il doit aller à l'école ou ses activités extra-scolaires. Hardin est désireux de rattraper le temps, de lui apprendre tout ce qu'il doit savoir. Mais rattraper sept ans ne se fait pas du jour au lendemain, alors il doit faire preuve de patience. Le jeune homme regarde son fils croquer à pleines dents dans son burger tandis que lui-même croque, téléphone posé sur la table en cas de coups de fil important. Hardin parle avec son fils, lui demandant de lui raconter sa journée dans les moindres détails, et il sourit bêtement, tellement fier de le voir si bien s'exprimer mais avec cette pointe de tristesse se rappelant que ce n'est pas lui qui l'a aidé a mieux prononcer les mots, qu'il n'a pas été présent lors de ses premiers pas et toutes ces pensées lui mettent comme un coup de poing dans le coeur. "Julian ! Julian !", prénom de son fils prononcé par une voix d'enfant, il sort de ses pensées et voit arriver un bambin tout content qui court vers Julian. Ce dernier lâche son burger, et parle avec l'enfant. Hardin les regarde quelques secondes, puis se penche et dit au petit garçon "Bonjour mon petit bonhomme." Il s'apprête à demander de plus amples explications, mais une  jolie brune arrive rapidement récupérer l'enfant, sûrement son fils.. Chevelure ébène, regard ébène également une aura qu'il apprécie.

Cela fait un petit moment que je suis attentive à Adrian et ce qu'il ressent. Il semble détaché de ma rupture avec Arlan, lui qui s'y était attaché. Mais en plus de ça, de la fin de son histoire avec la fille de Bradley. Je m'attendais à ce qu'il soit un peu plus triste que ça. Mais je ne vois rien. Suis-je à côté de la plaque ? Je me dis que je m'en fais un peu trop, mon fils est peut-être pas aussi sensible et romantique que sa mère. Il passe son temps à s'amuser avec ses copains et se faire de nouveaux amis. Comme le petit Julian qu'il cotoie en dehors de l'école. J'étais un peu inquiète qu'il ait organisé cela sans trop me concerter, même si j'étais là et le parent de son ami aussi. Il n'arrête pas de parler de leur activité commune avec enthousiasme et le fait qu'il est content de faire un peu autre chose avec son ami. Je n'en suis pas étonnée que je le vois courir jusqu'au bout du restaurant sans m'attendre. -- Adrian, attends moi! Je franchis les derniers mètres à la suite de mon fils, c'est alors que le père de Julian se penche vers lui pour lui souhaiter bonjour. J'allais ouvrir la bouche pour m'excuser mais j'en perds un peu mon latin. Qu'on me prévienne la prochaine fois que je rencontre un regard océan comme celui-ci. Adrian en capte rien et souhaite bonjour à l'homme avec son grand sourire avant de porter son attention sur Julian. -- Vous devez être le père de Julian, c'est ça ? Venus Löfberg, je suis la mère d'Adrian. On a pas eu l'occasion de se croiser... Je garde les épaules de mon fils entre mes mains, mon visage à moitié caché par quelques mèches dans la précipitation, idéal pour cacher mon sourire perturbée par l'homme en face de moi... -- On peut se joindre à vous ? je me permets d'ajouter alors que je quitte son regard pour voir nos fils lancés dans une discussion sur le menu...

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BURNING IN A HOPELESS DREAM, Hold me when you go to sleep, Keep me in the warmth of your love

Instants passés avec son fils, précieux à ses yeux. Nouveau joyaux à préserver, nouveau diamant brut qu'il doit protéger. Hardin ne peut plus imaginer sa vie sans son fils, sans le fruit de ses entrailles. Bien entendu en le regardant, il voit Poppy, il est donc tiraillé par ces pensées du passé, de la vie qu'ils auraient pu avoir si elle n'avait pas passé un pacte avec ses parents. Quoiqu'il en soit, Julian est face à lui dévorant son burger, regardant de temps en temps la porte, à croire qu'il attend quelqu'un. Doutes masculins révélés exacts lorsqu'un petit garçon arrive en courant, le saluant, et visiblement heureux de le retrouver. Hardin fronce les sourcils, se demandant si les deux bambins ne se seraient pas donné rendez-vous, son fils est donc très intelligent, il n'en doutait pas. Mais disons qu'il apprend tous les jours à le connaitre davantage. Chevelure brune qui se précipite, qui arrive alors que le gérant vient de s'adresser au garçon. Demoiselle élancée, regard ébène, pas pour déplaire au Rothschild, ne laisse rien paraitre, allusions seront faites sûrement après. "- Oui c'est bien ça. Enchanté, Hardin Rothschild, ravi de vous rencontrer." il aurait aimé jouer de son côté gentleman jusqu'au bout, si elle lui avait tendu la main il lui aurait sûrement fait un baise main, comme à une certaine époque, mais les mains féminines restent scotchées sur les épaules d'Adrian. "- Oui bien sûr, J'appelle une serveuse de suite." sur ces mots et avec un petit sourire, Hardin regarde par dessous l'épaule de Venus, lève sa main afin d'appeler une serveuse, qui s'exécute rapidement, sachant parfaitement qu'elle a affaire à son patron. "- Installez-vous je vous en prie." dit-il en désignant la table, et en s'asseyant à son tour sur la banquette après que la brunette ait fait de même.

L'engouement d'Adrian me faisait plaisir. Il avance et ça, malgré les difficultés. Les petites comme les grandes. Ce n'est pas sans émotion, sans douleur. Mais on va de l'avant. Comme son nouvel ami à son activité sportive. Je ne pensais pas que cela me mènerait à une belle rencontre. -- Hardin... Je souris, occultant le nom de famille bien que je me faisais la réflexion que cela pouvait ressembler à la famille, la vraie. Ca ne me semblait pas possible.  -- Je suis enchantée également. Ce serait hypocrite de ne pas remarquer le charme de cet homme. Alors que mon fils m'abandonne à son nouvel ami, je m'assied aux côtés d'Hardin alors qu'il pressait la serveuse pour que nous commandions. -- Merci beaucoup ! je souris en retour, j'apprécie sa prévenance. et sa manière d'être. Je feuillette  le menu tout en réclamant à mon fils de choisir. Il passe sa commande et j'en fais de même avant de porter mon attention sur Hardin. Les enfants sont bien occupés. -- Alors... vous êtes à Boston depuis longtemps ? Je n'avais pas vu Julian à l'école. Ou peut-être que c'est Madame qui s'en occupe à ce moment là? un enfant ne se fait pas tout seul. Je n'ai peut-être pas reconnu Julian, c'est l'interrogation que je me pose en leur jetant un coup d'oeil aux enfants, ravie de voir mon fils s'amuser.

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