la porte des enfers. (nas)

TW du sujet : mention d'agression sexuelle, violence, langage grossier

la sueur perle sur tes tempes et ton décolleté lorsque tu descends du ring. coups balancés au coach pendant quelques minutes. coordination que t'apprends encore, mais ça commence à venir. tu ne fais pas ça pour devenir une championne de toute façon. c'est juste pour te défouler, et éventuellement apprendre à te défendre si besoin, encore. caresse sur le dos de @Naim Wolford lorsque tu passes derrière lui et @Scott Guerin en train de manigancer tu ne sais pas trop quoi devant un sac de frappe. tu as accepté d'être la troisième roue du carrosse de temps en temps. sorte de trouple alors que tu ne vois que Naim toi. tu t'avances vers le banc sur lequel tu as posé quelques affaires. serviette pour essuyer la peau humide en attendant la douche lorsque la séance sera terminée. main qui frôle ta hanche, tu t'attends à ce que ça soit ton petit ami qui te rejoigne. visage qui se tourne vers la silhouette, regard qui croise un regard qu'il t'es impossible d'oublier. rictus sur ses lèvres qui te donne la nausée. un salut qui te fait prendre la fuite. affaires attrapées, tu marches vers les garçons en essayant de rester calme alors que le myocarde s'affole. pas envie d'alarmer tout le monde. pas envie que Naim sache que l'un des acteurs de tes cauchemars est là. - j'veux partir s'il vous plaît. t'es pourtant déjà à deux doigts de la crise de panique.

un regard, toujours, posé sur elle. par dessus l'épaule, quand t'es éloigné. l'inconscient qui prend les devants. impossible de ne pas surveiller ce qui peut bien lui arriver. l'intérieur du bras qui vient essuyer ton front. transpiration qui ruisselle le long de ton corps. ton corps qui bloque le sac pour laisser scott frapper dedans. les doigts qui chatouillent le bas du dos. alys qui passe, laisse dans son passage encore les effluves de son parfum. nez trop formaté pour continuer de le sentir sus trois couches de sueur. un regard sur ses fesses, obligatoire. un regard qui se pose ailleurs un instant. un des coachs qui vous rejoint pour discuter. les yeux qui ont quittés l'allemande. compliments sur la force de frappe de scott. les ébènes qui se tournent à nouveau vers elle. tu vois juste la silhouette masculine qui passe derrière elle, bout de femme qui arrive vers vous, panique au visage. sourcils qui se froncent, sur le tiens. l'instinct chatouillé par ses mots. quoi ? pas censés partir tout de suite, pourtant. les yeux qui retombent sur l'individu, plus loin. c'est qui ? tu le sens, le ventre qui commence à se serrer. le ton est sec. trop froid. tu le sens qu'il va y avoir des problèmes, ce soir. -- @Alys Reinhardt @Scott Guerin

visage que tu as essayé d'oublier pendant des mois, pourtant gravé dans la mémoire. tu commençais à aller mieux, cauchemars moins fréquents, crainte presque envolée, suffisamment pour tenter de profiter de la vie comme avant. pas à pas, en partie grâce à ta relation avec Naim. patience exceptionnelle de la part de celui dont ce n'est pourtant pas le fort. tu te sens bien Alys, pour la première fois depuis juin. mais voilà que les démons refont surface, ton monde semble s'effondrer alors que tu le reconnais lui. l'envie soudaine de fuir alors que t'aurais voulu l'affronter. mais t'es pas prête à ça. quelques mots aux garçons qui sonnent comme une supplique. tu veux partir, loin de la réalité qui te heurte en pleine figure. t'es pas prête à supporter tout ça, les nerfs qui menacent de lâcher et la panique qui t'envahie trop rapidement. tu vois qu'il comprend vite d'où vient le trouble Naïm quand il regarde derrière toi. t'as pas envie qu'il sache, parce que t'as pas envie qu'il s'énerve. - personne. je veux juste rentrer. les larmes qui viennent border les yeux. t'attrapes sa main, tente de le tirer vers la sortie. corps imposant qui reste immobile. tu sais qu'il ne bougera pas sans réponse. tes lèvres qui s'entrouvre, se referment. les mots qui ont du mal à sortir. puis l'aveu. - c'est l'un d'eux. c'est chuchoté tout bas, presque inaudible. t'es même pas sûre qu'ils aient entendu.

tw violence extrême, mention agression sexuelle, vulgarité

tu l'sens. il y a un problème. ses yeux qui fuient les tiens, le regard qui devient brumeux. les larmes qui s'apprêtent à couler et sa main qui tente de te faire bouger. une fraction de seconde où ton regard s'est détaché d'elle. fraction de seconde suffisante pour voir ce qu'il s'est passé. la mâchoire s'est serrée. l'intuition qui monte. ses paroles qu'elle murmure, à peine audible. suffisamment pour comprendre l'essentiel. la rage qui monte en toi. haine plantée dans tes yeux. j'vais l'buter. la messe est dite le corps qui se lance vers la cible, de dos. les poings sont serrés à t'en marquer la paume. mâchoire prête à exploser sous la pression. hé, fils de pute ! interpellé de la voix, l'homme qui se retourne, visage intact, une seconde, avant qu'un premier poing ne rendre en collision avec. tu ne réponds plus de rien. inconscience. homme surpris, encore sur ses pieds. pas le temps de se défendre, le corps poussé en arrière par tes deux bras. il trébuche cette fois. foule autour de vous qui s'écarte quand tu te jettes sur lui. enragé. l'agresseur d'alys sous ton poids, qui tente de te repousser. griffe tes avants bras, quasiment jusqu'au sang. tes jambes qui l'encadrent, les poings qui l'écorchent de coups au visage. personne n'ose s'approcher pour t'arrêter. il n'y a que toi, lui. cette rage en toi, gronde. liquide pourpre qui décore son visage et tes phalanges. c'est celle dont tu rêvais, comme justice, après tout. le croiser pour l'étriper de tes mains. loin de toute ta lucidité, si tu continues tu vas le tuer.-- @Alys Reinhardt @Scott Guerin

Rage. Teinte l’atmosphère de son aura chaotique. Peint les murs de son ombre. Et quand l’impact gronde, il est déjà trop tard pour empêcher son double. Les poings s’attèlent. Tapent sur l’ovale narquois. Tais la pourriture qui s’en échappe. Gouttes carmins. Projeter sur le sol. Tâche les tapis caoutchouteux. S’enfonce dans leur fibre. Témoin. Observe la scène. Il n’agit pas tout de suite Scott, car il la voit. L’horreur sur le visage de la blonde. Rempli ses rétines de quelque chose de trop sombre. Trop sale. L’esprit met rassemble le puzzle. Comprend la précipitation soudaine d’Alys. C’est l’un deux. Il le sait aussi surement que s’il l’avait entendu le dire. Alors, il ne fait rien. Laisse Naim se délivrer. Relâcher la culpabilité. La peine. Le dégout. Il le laisse sortir cette merde jusqu’à ce qu’enfin il agisse. Lui. Le seul qui se risque à l’interrompre, parce qu’il le connait Naim. Ce qu’ils ont est sans mot, mais surtout, c’est suffisamment fort pour qu’il encaisse ce qu’il risque de subir en intervenant. Pour qu’il aspire son chaos. Rapidement, le corps s’active. Attrape les bras taché du brun pour l’éloigner de la victime. Aboie un ordre à Alys. « Dans la voiture. » Croise les bras de Naim en faisant appel à toute sa force. L’immobilise jusqu’à reculer vers la sortie. Ignorant l’appel. Celui qui lui dicte de relâcher son meilleur ami. De s’y lier.

tu savais comment ça se passerait le jour où il mettrait la main sur ceux qui t'ont fait ça. c'est pour ça que t'as jamais voulu trop lui raconter. ni qu'il s'active après la vidéo visionnée. sang chaud et désir de vengeance, plus que toi. tu savais qu'en avouant la vérité sur ton trouble soudain tu réveillerais la noirceur. par contre tu ne te doutais pas que ça serait si rapide. même pas le temps de le retenir que les corps se heurtent avec violence. gémissement d'impuissance quand le liquide carmin tâche les peaux et le sol alentour. panique. pas pour toi cette fois, mais pour lui. terrorisée à l'idée qu'il puisse lui arriver quelque chose. les larmes coulent, la respiration devient incontrôlable. vue voilée de noir. tout est flou, même Scott qui intervient. ordre scandé que tu mets quelques secondes à comprendre, trop obnubilée par le chaos. l'inquiétude qui t'empêche d'abord de bouger, jusqu'à ce qu'ils te rejoignent. tu ouvres le pas, sors du bâtiment. l'air glacial qui mord la peau trop dénudée, bouillante. t'avances mécaniquement jusqu'à la voiture. incapable de respirer, les sanglots silencieux qui secouent ton corps. faut que t'arrives à te calmer. tu t'appuies conte la ferraille, inspire et expire. et puis tu te tournes vers eux. lui. tu remarques les bras amochés, les poings explosés. pour toi. l'estomac qui se tord de le voir comme ça à cause de toi. tu t'approches de lui, corps aimantés, sans savoir quoi dire.

tw violence, vulgarité, sang

rage aiguisée. les poings qui martèlent le visage du connard qui l'a touché. tu veux qu'il meurt. tu veux qu'il saigne. qu'il souffre. tu ne vois rien d'autre que son visage ensanglanté. tu ne vois rien d'autre que cette vidéo découverte il y a des mois. ses mains sur la peau d'alys. son corps contre le sien, impuissant. il vient te stopper, scott. râle incontrôlable. tu te débat, mecanique. il te tient, trop fort. l'envie d'hurler. cracher cette haine de tes cordes vocales. de tes entrailles. l'air frais qui s'abat sur toi, peau brulante. lache moi bordel ! nerveux. tu veux bouger, dans tous les sens. tension trop haute. myocarde qui s'eccorche contre la cage thoracique. les poings en sang, les avants bras rayés. putain de merde ! sans même voir alys qui s'approche de toi. intenable. quelques pas en avant, coup de pieds dans les poubelles à côté de vous. se fracassent sur le sol. -- @Alys Reinhardt @Scott Guerin

« Ferme la putain. » Elle continue de se déverser. Dégueule de la silhouette ensanglantée. La rage. Elle pulse. Incontrôlable. Rampe déjà sur les avants bras du brun. Il la ressent si fort qu’il pourrait en avoir la gerbe, mais il encaisse Scott. Parce que c’est Naim. Tout ce qui vient de lui, il le supporte. Résonnance métallique. Quand les coups du colériques s’abattent sur les poubelles. Du coin de l’œil, il la voit approcher. Alys. « Ouvre la portière. » Il aboie l’ordre dans sa direction. Peut-être trop rudement. Surement. Mais il en a rien à foutre. Tout ce qu’il veut, c’est emmener Naim loin d’ici. Il les entend déjà les voix. A l’intérieur. Elles quémandes les secours, alors que l’autre est réduit au silence.

quelques pas dans sa direction. avancée finalement coupée nette par l'excès de brutalité. poubelle qui vole quelques mètres plus loin, bruit métallique qui te fait sursauter. t'es pas habituée à ça toi. monde trop doux, trop rose, pourtant entaché par celui qui est ko dans la salle. et les autres. le corps qui tremble, incontrôlable. panique que t'essayes de maîtriser pour lui. - Naïm... t'aurais voulu paraître calme mais c'est un gémissement plaintif qui s'échappes de tes lippes. ordre aboyé par Scott. t'aimes pas ça, ce ton qu'il prend. en temps normal tu l'aurais envoyé chier. mais pas là. t'ouvres la portière, mais t'attends avant de monter dans la voiture. les yeux rivés sur celui que t'aimes.

@Naim Wolford @Scott Guerin