Pour moi l’enfance est le trou noir où l'on a été précipité par ses parents et d'où l'on doit agir sans pauser de questions. Mais la plupart des gens n'arrivent pas à sortir de ce trou qu'est l'enfance, toute leur vie ils y sont, n'en sortent pas et sont amers. C’est là qu’on a été bombardé de connaissance, qu’on nous a dit quoi faire, qu’on vit des choses qui fait qu’on est devenu ce qu’on est aujourd’hui. Personnellement j’ai réussi à m’en sortir, et je suis plutôt fier de ce que j’ai fait. J’étais enfant unique donc mes parents n’avaient que moi à élever, à s’occuper. Mais bon, avant d’y aller plus en profondeur commençons par le début, mon enfance. Mon père, Stephen Kennedy, et ma mère, Elizabeth Lewis, étaient ensembles depuis 4 ans avant de m’avoir, le 6 juin 1990. Ils étaient tous les deux nés à Cambridge et on eut un peu la même enfance que moi aujourd’hui. Je suis leur seul enfant donc j’ai toujours été le centre de leur intérêt. Mon père était médecin et ma mère également. En fait, ils se sont connus dans la faculté de médecine à Harvard. Ceux-ci ont très bien fait leur devoir de parents, malgré leur travail très demandant. Ils m’ont élevé et donné de bonnes valeurs. J’ai grandi pendant toute mon enfance comme seul but d’être comme eux, de suivre leur pas. Nous étions une famille qui avions de l’argent et pourtant je n’avais pas pour cette raison tout ce que je désirais. Je devrais suivre leur ordre, puisqu’il était très strict. Je devais les rendre fiers, être parfait. J’allais dans les meilleures écoles pour être certain d’avoir un avenir parfait, comme eux disaient-ils. J’ai toujours été très sociale, j’aimais ça parler avec des gens, en connaitre d’autres et me faire connaitre. J’étais bon à l’école et en plus je faisais du sport, même si mes parents n’étaient pas trop pour le fait que je fasse autre chose qu’étudier. Habituellement, j’écoutais tout ce qu’il disait mais le sport était le seul endroit où je pouvais être moi-même, me défouler. J’étais enfant unique, je devais donc avoir des amis pour ne pas être seul au monde, seul dans un monde d’adulte. Rendu à l’adolescence je n’avais pas changé. J’étais toujours le même ouvert et très sociale, sauf que j’étais bien plus mature qu’avant. Je suivais toujours les ordres de mes parents, enfin c’est ce qu’il croyait. Je commençais à désirer plus de liberté et j’avais hâte de partir. J’essayais de maintenir mes notes, pour qu’ils soient toujours contents de moi. J’étais plutôt sérieux et je commençais à avoir des buts sérieux dans la vie, par moi-même, plus que quand j’étais jeune. Mais être un adolescent, c'est pire qu'être un enfant parce que tu es conscient de tout ce qui t'arrive, de ce que tu fais. Tu vis des choses qu’avant tu ne vivais pas, ou que tu ne te rendais pas compte. Les premiers amours, les nouveaux amis, ceux qui restent, ceux qui partent. Plusieurs changements dans cette période puisque c’est là qu’on rencontre les gens qu’on va côtoyer pour le reste de notre vie. Je n’ai donc pas eu une enfance et adolescence très marquante. J’attendais avec impatience tout simplement le jour où j’irais à l’université, quittant le nid familiale. Je n’avais encore rien vécut, et j’avais tant devant moi. Je n’étais peut-être pas le garçon le plus populaire de mon lycée, mais j’avais des amis, des vrais sur qui on peut toujours compter, comme par exemple Jude, mon meilleur ami. On s’est connu très jeune et depuis on est inséparable. On avait un but, enfin un rêve commun : rentrer à Harvard. Lui il voulait aller en médecine et moi… je ne savais pas. Mes parents, qui avait tous les deux fait leur médecine à Harvard, m’encourageaient grandement à me diriger vers ce programme, toutefois cela ne m’a jamais vraiment tenté. Ce n’était pas ce que je voulais devenir, mais est-ce que j’allais réussir à tenir tête à mes parents ? Malgré cette carapace très solide de jeune homme dur, intelligent, studieux, j’étais un écrivain dans l’âme. Ce que je ne pouvais pas dire ou faire, je l’écrivais. Ça l’a toujours été une passion secrète pour moi. Mon petit côté romantique. C’est donc ce qui m’a mené à m’inscrire en journalisme à Harvard. Cette profession m’intéressait terriblement, toutefois mes parents ne trouvaient pas que c’était un «vrai» métier. Pour l’une des premières fois de ma vie, je leur ai tenu tête et je fus accepté en journalisme à Harvard. Finalement, l’université, la liberté et tout ce qu’il venait avec. Je commençai ma première année en tant qu’élève modèle, toutefois, je me fis au fil du temps de nouveaux amis, et je changeai légèrement du petit garçon parfait dont ces parents étaient fiers. Déjà que je n’étais pas rentré en médecine mais en journalisme, ils n’étaient pas très contents, heureusement qu’ils ne savaient pas tout ce que je faisais là-bas, en plus qu’étudier. Je devins un très grand dragueur, réalisant des défis avec mes amis. J’ai déjà tombé amoureux, en couple, mais à chaque fois qu’elles apprenaient que j’aimais bien faire des défis du genre couché avec des filles, elle me laissait même si avec elle j’étais sincère. Conclusion : j’essaie de ne plus avoir de sentiments tout simplement, ce qui n’est parfois pas facile, car il faut dire que j’ai l’air bien dur mais je rêve d’avoir une grande famille, trouver le grand amour de ma vie, avec une maison, etc. Mais bon, oublier les sentiments, plus facile à dire qu’à faire. Surtout qu’il y a de si belle jeunes femmes à Harvard, comme Torrey par exemple, une très jolie brunette, qui a beaucoup de caractère. Mais, comme je ne voulais pas me faire briser le cœur, je ne voulais pas aller la voir. Pour dire vrai, ça l’a très bien tombé lorsque mes amis m’ont donné comme défi de coucher avec Apple, une vierge. Elle était la meilleure amie de Torrey, donc en même temps ça me donnait peut-être une chance avec elle. Elle était aussi la meilleure de Jude, mais passons. J’ai fini par sortir avec Apple, comment aurait-elle pu résister à mon charme ? Notre «relation», qui n’était basé que sur des mensonges ne dura 3 mois. Je me dis qu’au bout de ce nombre de mois, elle voudrait bien coucher avec mois, sinon elle était vraiment folle. J’étais vraiment à fond, et je voulais remporter mon défi, celui que personne n’avait réussi avec moi. Toutefois, lorsque j’essayai d’aller plus loin, elle me repoussa et je lui avouai. Elle me gifla et c’est là que notre relation pris fin. Tout ce temps perdu pour rien, et en même temps je m’en voulais car je lui avais brisé le cœur. De plus, ça ne m’a pas rapproché de Torrey, mais plutôt éloigné je dirais puisqu’elle me déteste à présent c’est certain pour avoir brisé le cœur à sa meilleure amie. Mais sincèrement, elle me donne encore plus envie d’elle lorsqu’elle est fâchée contre moi… Donc bref, aujourd’hui je suis en 4e année, je suis un grand dragueur, je fête et j’étudie à travers ça, la vie parfaite quoi!