Scene I, Acte 2 | Harrighton

28/08/2021

@Anders H. Wellington, 19.01.24, soir | Tu lui avais parlé d'un verre mais finalement, tu optes pour une restaurant. Quitte à boire autant éponger. Tu avais fait le choix de filer ton argent pour un petit établissement. Tu t'es dit que tu pouvais soutenir une communauté souvent oppressée.. En vrai, t'as entendu des etudiant.es discuter du restaurant et tu t'es dit pourquoi pas. Est-ce que ça fait de toi un membre de cette communauté ? T'es totalement dépassé par les nouveaux courants mais si tu peux aider, autant le faire quand même. C'est vêtu d'une tunique d'un violet foncé, que tu te regardes dans le miroir ; tu laisses quelques mèches folles chatouiller ton visage tandis que la majorité de la tignasse est domptée par du gel et en arrière. Tu attends les beaux jours pour tout raccourcir. Un peu de parfum au niveau de tes lobes et sur tes poignets et tu es fin prêt. Pour cette fois, tu prends ta voiture parce que tu ne veux pas prendre le risque de déchirer tes fringues. Casquette et écharpe pour trancher le reste et tu pars en direction de la destination. Tu es le premier sur les lieux et tu n'as pas envie d'attendre dehors donc tu préviens la serveuse que tu seras accompagnée et tu es placé près d'un radiateur. Nickel. Plus qu'à attendre.

(Alby Harrison)

SCENE I, ACTE 2

19.01.24
Alby Harrison
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Pendant quelques jours, il s'est demandé s'il aurait des nouvelles du chevalier des fêtes, Anders. De cet apollon croisé au détour d'une boutique à qui il avait promit un verre un peu plus tard, quand son emploi du temps lui permettrait. Pendant quelques jours, il commençait à ne plus y penser également, jusqu'à ce qu'un message survienne, relançant les provocations taquines. Il n'avait alors pas hésité rassuré de ne pas avoir mal interprété certains messages lors de leur dernier - mais aussi premier - entrevue. Vêtu d'une chemise et d'un jean noir, il avait hésité à prendre sa moto pour aller au lieu de rendez-vous, plus pratique pour éviter la circulation, plus libérateur également, mais la prudence était de mise. Si l'un ou l'autre devait boire un peu trop et être ramené, la voiture serait plus prudent. Les clés en main, un blouson bien chaud sur les épaules, il quitte son appartement, suis les indications du gps jusqu'au restaurant. Un restaurant qu'il ne connait pas, dans un quartier qu'il fréquente peu, il faut bien l'avouer. Le froid mordant la peau, il rentre sans se poser de question, balaye la salle du regard, prêt à envoyer un message s'il venait à ne pas trouver l'homme pour lui indiquer sa présence. Mais il l'aperçoit, déjà attablé un peu plus loin et le rejoint, un fin sourire sur les lèvres. « Bonsoir ! » Il le salue avant de prendre place, retirant les couches de vêtements en trop en sentant la chaleur du radiateur irradié. « C'est pour pouvoir apprécier d'autant plus la fraicheur du verre ? »

(Invité)

28/08/2021

Tes orbes quittent la fenêtre quand tu entends la porte s'ouvrir. Tu te redresses en apercevant l'homme du soir. Mentalement, tu le complimentes. Il te parait nettement plus reposé. Est-ce que la précédente bataille enveloppée de rouge, de blanc et de vert s'est finalement bien passée ? C'est la question qui te traverse l'esprit. Tu lui rends son sourire et le salues du chef. - Je n'ai pas choisi la place mais on dira que c'est à la fois pour la fraicheur du verre mais également pour pas que vous attrapiez un rhume. A peine installée, que la serveuse refait son apparition en présentant les boissons. Tu optes pour de l'alcoolisé et lui donnes carte blanche. - Bien frais surtout s'il vous plait. Parce que tu étais là pour ça avant tout. Elle enchaine avec la carte des repas et là encore, tu t'en remets à elle. T'es pas un client bien chiant. Une entrée pimentée et on verra après que tu conclues pour ta part. - Alors ces fêtes ?

(Alby Harrison)

SCENE I, ACTE 2

19.01.24
Alby Harrison
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Il s'installe à table, pas mécontent de la place de celle-ci. A proximité d'un radiateur, la chaleur se fait sentir, mais elle saurait rendre leurs boissons fraiches des plus appréciables, il n'en doute pas. Il lui sourit Anders, appréciant la sollicitude du blond à son égard. Il est vrai qu'en cette saison, les maladies courent, et que par chance, il passe régulièrement au travers le danois. Si ce soir encore, et pour la semaine à venir, il pourrait en être de même, ça arrangerait bien ses affaires. « On dira donc que je crois à cette version. » Il est amusé par le comportement du blond qui n'était pas obligé de se trahir. Après tout, il aurait pu simplement affirmer lire déjà dans l'âme du brun et savoir que la chaleur ne lui était pas désagréable. La carte des boissons entre les mains, il n'hésite pas bien longtemps Anders, porte son choix sur une bière, fraicheur garantie. Il prend un peu plus de temps pour regarder la carte des entrées et des plats, s'interrogeant vraiment sur ce qui lui plairait de manger. Ses choix communiqués à la serveuse, il reporte son attention sur Alby. « Elles se sont très bien passées. » Peut-être même mieux qu'il ne l'aurait imaginé. « La princesse était aux anges, et ses invités ravis. Ca fallait le coup de courir un peu partout. » Il ne regrette pas, et c'est là l'essentiel. « Et les votres ? »

(Invité)

28/08/2021

Positif rictus se fait à sa première phrase et il le salue à nouveau pour le remercier d'y croire. Il se met à son aise sur la chaise, étirant ses jambes à côté de la table - pour ne pas frôler celles d'Anders. La position n'est pas conventionnelle mais tu sais pas faire autrement. Tu seras bien plus apte à être attentif aux faits et gestes du père. Tu sifflotes à l'écoute de la victoire des fêtes. - Mon cœur de chevalier vous applaudit bien fort. Je t'étais si tourmenté de voir vous à ce point désœuvré. J'espère que cela ne se reproduira pas pour votre bien. Je ne doute pas que la satisfaction de la princesse et son royaume fut une fierté immense pour vous. Une raison double de fêter ! Le vœu est exaucé quand la serveuse apporte les boissons et les amuses bouches. - A votre succès. Je ferais peut-être appel à vous pour mes soirées. Tu le taquines un peu avant de trinquer avec lui. Désaltérant pour sûr et ça va tout autant te réchauffer. Du rhum et des fruits rouges, tu achètes et pas qu'une fois. - Ce fut très calme de mon côté. Je n'ai plus l'âge des cadeaux. C'est avant tout pour se voir au moins une fois dans l'année et dévorer tout le poulailler. Et entendre les remontrances au sujet du manque d'enfants sous le toit des parents. Tu emprunteras la princesse s'il n'y a que ça tiens. - Et le 31, j'étais en Australie, les souvenirs sont flous donc ébriété bien entamée. Et maintenant, je reprends le cours de mon quotidien. Et vous ?

(Alby Harrison)

SCENE I, ACTE 2

19.01.24
Alby Harrison
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« J’espère au moins que ça ne vous a pas empêché de dormir. » Il rit doucement. Il ne s’imagine pas perturber le sommeil d’un inconnu pour de telles broutilles que son manque d’organisation lors des fêtes de fin d’années, mais il est flatté de se dire que l’homme a su repenser à lui ces dernières semaines. Il trinque avec lui avant de rire de nouveau. « Je vous le déconseille. Vos soirées risqueraient peut-être de ne pas avoir lieu. » Il ne valait mieux pas trop compter sur lui pour cela, parce qu’il avait déjà du mal à organiser ses propres réceptions, mais celles des autres… Mieux valait laisser ça à des professionnels ou des personnes qui ne se laisseraient pas distraire par leur quotidien. « Mais il est très sympathique de votre part de fêter cette victoire avec moi. » Ca lui fait du bien à Anders depuis quelques jours de sortir, de rencontrer du monde et de sortir justement de ce quotidien dans lequel il s’est enfermé. Alby est une brise d’été qui vient rafraîchir la maison, et ça lui plait. « Il n’y a pas d’âge pour les cadeaux, même si vous ne croyez plus au Père Noël. Et même sans cela, c’est toujours plaisant d’avoir un moment pendant lequel retrouver les siens. » Il a lui-même réalisé combien c’était important, d’être entouré de sa famille, de ces gens sur qui il a toujours pu compter, même s’il n’en a pas toujours eu conscience. Conscience de combien son souhait de renouer certains liens est sincère. « J’espère quand même que vous avez des souvenirs de votre séjour là- bas. Ca serait dommage de traverser le monde entier et de ne pas se rappeler de ce à quoi ça ressemblait. C’était votre première fois là-bas ? » Il devient curieux, s’interroge sur ses habitudes de voyages. « Je suis resté à Boston. Je l’ai fêté dans un bar avec des amis. Mais mes souvenirs sont très clairs, et c’était une bonne soirée. » Il se fait un brin moqueur. Le black out, très peu pour lui.

(Invité)

28/08/2021

- Quelques heures d'insomnies que d'autres bras ont su faire taire, donc en soit rien d'insurmontable. T'expliques cela comme si vous évoquiez la météo accompagné d'un flegme sans nom. En vérité, tu l'avais déjà oublié quelques jours plus tard mais ayant quand même eu une pensée pour lui au moment du réveillon. Comme quoi tenter d'assommer une personne avec un carton peut paraitre être une bonne accroche de rencontre. - Je ne fais que mon devoir d'encourager le peuple aux initiatives voyons. Et puis, si vous manquez à votre devoir, je demanderais un dédommagement. Tout chevalier ne peut se montrer efficace en permanence. Sourire malin qui se dessine avant de boire une nouvelle gorgée contrastant avec la chaleur que tu ressens à proximité. Tu ne rajoutes rien à sa philosophie sur Noel, tu n'adhères pas depuis la perte de ta sœur, tu y vas pour manger et respecter son souhait, le reste ça ne compte plus. Peut-être que les choses changeront si un jour des enfants s'y mêleront. - Je vais tout le temps en Australie, bien que je n'y suis pas né. Donc je pense que ce n'est en rien grave si je ne me souviens pas d'une énième soirée entre ami.es. Et tu ne les comptes plus les black-out là-bas. Vous étiez ainsi, à vous consumer dans l'excès. Tu te la joues choqué quand il se moque de toi. - Voilà un homme bien trop sage à mon gout que tu retorques.

(Alby Harrison)

SCENE I, ACTE 2

19.01.24
Alby Harrison
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Il est surpris par le ton direct d’Alby, son aisance à parler de tout et n’importe quoi, sans une once de gêne, ce qui lui plaît à Anders. Lui qui a grandi dans l’aristocratie anglaise et danoise, lui qui a grandi à proximité des princes et princesses, il avait toujours envié ce naturel sans gêne qu’il ne pouvait exprimer que loin de sa famille ou de son travail. Un naturel que tous ses amis ne partageaient pas malgré tout. Le blond, lui, ne se gênait pas et se permettait de parler certainement comme il pensait. Il sourit une nouvelle fois Anders, certain du sous-entendu de l’homme face à lui, même s’il préfère ne rien avancer. « Et de quel genre de dédommagement on parle ? » Il espère quelque chose de plus direct, de plus intime qu’un verre. Il est adulte Anders, loin d’être timide et farouche, et si les choses pouvaient aller plus loin, ce n’est pas qui refuserait ce plaisir. « Une raison particulière à cela ? » Il se demande, s’il a de la famille, ou si quelqu’un en particulier l’attend régulièrement là-bas. Tout comme Anders rentrait régulièrement au Danemark ou en Angleterre, retrouver sa famille ou de vieux amis. « Effectivement, c’est moins dommage dans ces circonstances. » Il avait certainement eu l’occasion de profiter à multiples reprises du pays. « Tiens donc ? Mais est-ce véritablement un problème ? » Il n’avait jamais été très porté sur l’alcool Anders, mais il n’était pas sage pour autant. Loin de là.

(Invité)

28/08/2021

- Etre sage n'est pas un souci quand on l'est avec parcimonie. Chaque trait de caractère, positif ou non, a le droit à son moment de gloire. J'affectionne tout particulièrement être dans la fougue, la spontanéité et l'alcoolisme - ce n'est pas un trait de caractère ? Tant pis. Mais vous, je n'arrive pas à déceler ce grain de malice qu'on peut parfois trouver au fond des rétines. Après nous nous connaissons que trop peu, je peux mille fois faire erreur. Tu as le sentiment qu'il est bien plus mesuré que toi et dans une retenue qui le sied comme une seconde peau. T'as envie de la défaire à présent. Tu goutes un amuse-bouche et devient aussitôt rouge ; peuchère que ça pique. Tu sens une quinte de toux arriver alors ta bouche devant la serviette, pour éviter de paraitre impoli à tout dégosiller. Tu t'excuses pour le bruit. - Il faut croire que j'avais sous évalué la capacité de ma bouche à recevoir du palais. T'annonces, l'air de rien tout en fixant l'homme. Oui, tu le fais exprès. - Pour répondre au sujet de l'Australie. Mes meilleur.es ami.es y vivent et me persuadent de faire autant chaque année. Mais j'aime bien leur résister. Comme pour tout d'ailleurs. Tu fais semblant de réfléchir avant de lui retourner la question. - De quel dédommagement peut-on évoquer ? Tu te penches un peu en avant, pour entendre chaque mot sortant de la bouche de son partenaire.

(Alby Harrison)

SCENE I, ACTE 2

19.01.24
Alby Harrison
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Sa philosophie lui plait, il faut l’avouer. Là où d’autres mettraient l’emphase sur les qualités et défauts de chacun, Alby lui trouve l’équilibre entre les deux. Pas d’obscurité sans lumière après tout. Et il aime ça Anders, cette vision loin d’être binaire. « Peut-être que vous ne l’avez pas trouvé parce que vous n’avez pas encore été chercher suffisamment loin. » Il les a aussi pourtant Anders, ces traits de caractères imparfaits, il l’a aussi cette malice, même s’il l’a rangé au fond d’un tiroir depuis bien longtemps. Mais si Alby se donnait les moyens, il pourrait la voir ressortir. Il marque une expression de surprise en voyant l’homme toussoter en raison des condiments présents dans son assiette. « Vous avez la fâcheuse manie de sous-évaluer beaucoup de choses non ? » Comme s’il ne prenait rien au sérieux. A ses propos, il hoche la tête Anders. Il comprend cette envie de vivre à proximité de ses amis, mais en même temps, d’être maître de sa propre vie, de voir la distance parfois être nécessaire, pour une bonne raison. « Un dédommagement qu’on ne trouve pas dans ce genre d’endroit. » Il lui tend une perche, observant sa réaction tout en venant piquer dans son assiette pour voir ce qui l’avait autant atteint quelques secondes auparavant. Effectivement, ça piquait fort, mais il s’y attendait. « Il faut croire que je suis mieux préparé que vous à toutes les éventualités. » Oui, il le provoque, parce qu’il était curieux de voir comment il prendrait la chose.

(Invité)

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