robe légère décrit les formes. à moitié cachées sous le tissu fluide, collé au corps pour ne représenter que ça. poupée à l’âme égarée. le vide profond dans les yeux. poitrine arrachée, devenue aveugle de tout. des autres. tape à la porte, un de plus. agresse les rétines le blond platine. même effet au milieu de cette boîte. j’ai vu qu’toi. aussi éteint que moi. lèvres se redressent dans un sourire en coin. - j’allais commencer sans toi. shots préparés sur le bar. attrape le verre pour te le tendre. - lèche. tends le creux entre le pouce et l’index. pincée de sel éparpillée que je porte à tes lèvres.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

elle t'a oublié peut-être, votre rendez-vous. quelque part tu t'en tapes, chemin que tu pourrais rebrousser facilement, trouver une autre occupation pour ta soirée. et t'arrives devant elle, accueilli, finalement. elle t'a pas oublié, la mystérieuse. un sourire sur tes lèvres provocatrices. sans rien dire, t'es phalanges qui guident sa main à ta bouche. billes qui croisent les siennes, sans lâcher d'un millimètre. lèvres qui prennent le soin de se poser sur sa peau. léche les perles salées. avant que les doigts attrapent un short, amené aux lèvres. verre qui claque sur le comptoir. tu sais accueillir, j'aime ça. -- @Lena Castiglia

these violent delights have violent ends and in their triumph die like fire and powder which as they kiss consume.

renaître. dans le jeu de tous ces autres. dans les yeux de ces fauves, comme toi, le regard qui mendie les passions de minuit. cristalliser les émotions éphémères dans les touchées volcaniques. brûle moi. un peu, une nuit, juste un putain d’instant pour que le reste parte en fumée dans un peu de répit. langue serpente sur le dos de la main, joueur de taille. lèvres se redressent dans un sourire en coin. shot avalé trop vite. - apprécie l’effort alors. léger haussement d’épaules nonchalant. pincée de sel bloquée entre les doigts avant de revenir à toi. - bouge pas. main libre vient se poser contre ta nuque, force à te faire courber légèrement la tête. matière délaissée le long d’une veine saillante sur ton cou. serpentine vicieuse s’aventure, lèche l’épiderme, aspire à peine la peau avant de reculer. verre vidée d’une traite sans lâcher prise. yeux dans les yeux. - t’as l’droit de retirer ta veste t’sais..

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;