Le coeur battant à l’intérieur, l’expression de ton visage ne laisse rien présager de ce que tu ressens - et ce depuis plusieurs jours. Tu fais face, tu n’as pas le choix. Tu ne dois rien laisser entrevoir à ton entourage, seul Benjamin est au courant et c’est déjà peut être trop. Te rendre au centre commercial te demande énormément mais tu dois affronter la foule, ne pas laisser celui qui t’a agressé dominer la Craine - bien que cette dernière continue de subsisté depuis. Le départ de ton frère n’arrange rien, le penthouse te semble vide et heureusement le retour de ta mère te rassure. Tu devais aller faire deux trois courses histoire de renflouer un peu de le frigo et quelques décorations histoires de rendre le logement plus jovial. Le coeur n’y est pas, encore moins l’esprit mais c’est important pour toi de bien accueillir ta figure maternelle. Deux sacs à la main, c’est avec force que tu resserres ta prise sur la bandoulière de ta besace alors que tu attends l’ascenseur pour rejoindre ta voiture. L’anxiété prend le dessus vivement et certainement. Les portes s’ouvrent, tu regardes derrière toi pour être certaine que tu seras seule sans la cabine et tu montes à l’intérieur appuyant sur les étages inférieurs. Un soupire se soulagement s’échappe d’entre tes lippes alors que les portes se referment. Court soulagement alors qu’une main s’impose pour retenir les portes et que l’inconnu(e) s’invite à l’intérieur. Tu gardes le visage baissée soudainement empreint de mal aise.
#rplibre

- - comme une pierre que l'on jette dans l'eau vive d'un ruisseau, et qui laisse derrière elle des milliers de ronds dans l'eau

Le soulagement est un sentiment fugace alors que la main d’une jeune fille intercepte la fermeture des portes. En souriant, elle te confie qu’elle avait peur de ne pas pouvoir prendre cet ascenseur. Tu lui souris doucement bien que ton sentiment d’insécurité soit constant … « Oui c’est … heureux que vous soyez parvenus à l’avoir … ». D’ordinaire tu n’as aucun souci avec la parole mais depuis ce fameux jour c’est un peu l’hésitation qui gagne et prend le dessus. Tu serres un peu plus fort la lanière de ton sac en cuir et calme intérieurement ta respiration tout en prenant garde à éviter le regard de la jeune femme. Tu peux que tu as pu apercevoir, elle doit avoisiner ton âge voir même un peu plus jeune et rien d’y penser, tu sens idiote … rien ne va forcément arriver, toutes les personnes ne sont pas si mauvaises … l’ascenseur s’arrête tout d’un coup, tu espères que c’est juste à un étage qui attend de prendre d’autres passagers et non le fait qu’il soit coincé …
@Nina Miller

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La descente vers le parking sous terrain prend relativement quelques minutes. Encore plus s’il s’arrête à tous les étages. D’ordinaire, tu n’as aucun problème a prendre l’ascenseur mais depuis quelques semaines, les espaces confinés semblent être tes ennemis plus que tes alliés. L’engin mécanique s’arrête d’un coup, le temps semble presque suspendre son vol. Non, non et non tout sauf ça. Tu fermes brièvement les yeux avec force pour tempérer les battements rapides de ton coeur. Première chose, appuyer sur bouton de se— mais la voix de la jeune femme te sort de ta songerie personnelle. « Mh ? Euh … non … d’habitude ce n’est pas aussi long … ». Tu essais de te détendre, après la jeune femme qui est avec toi dans cette fichue n’a rien avoir avec l’autre soir. En plus c’était un mec … tu hoches lentement la tête avant de reprendre. « Je pense qu’il est en panne … ».
@Nina Miller

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tw -- mention d'agression
Tu n’as jamais été claustrophobe. Jamais, et pourtant te voilà quelque peu paniqué à l’idée d’être coincé dans une cabine, avec une personne que tu ne connais pas car sans le vouloir tu songes à ton agression… tes paupières se pressent fermement pour tenter de réguler l’anxiété qui commence à grimper. Tu entends la jeune femme te dire que ce n’était pas possible et pourtant, tout demeure possible en ce bas monde. Laissant l’agression au loin de tes pensées, tu sors de ces dernières alors que tu vois la brunette appuyer sur le bouton de secours. Tu respires doucement, avant de t’approcher des différents boutons. « En effet, ça n’a pas l’air de marcher mais … ». Tu regardes d’un peu plus près pour savoir s’il n’y a pas un code de secours à taper pour rentrer en contact avec les secours directement … « … c’est un peu intrusif demander comme ça mais … ça va aller, tu vas supporter en attendant qu’on nous sortent de là ? »
@Nina Miller

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Si tu avais su, tu aurais évité de prendre l’ascenseur mais il n’y a pas d’autre moyen de se rendre au parking souterrain. Superbe ! C’est bien l’exclamation qui tu marmonnes pour toi même. Les yeux rivés sur la plaquette de bouton de l’ascenseur, tu observes l’ensemble pour voir s’il n’y a pas de code pour entrer en contact avec les secours … Bien évidement, ce temps pour toi même, te permet de te concentré pour ne pas éveiller davantage ton anxiété qui bourdonne à l’intérieur de toi. La jeune femme tape contre les portes de l’engin mécanique mais rien ne change pour autant. « Oh, ne t’en fais pas trop pour moi je comprends ce que tu veux dire … au fait … je m’appelle River ». Ton regard se porte sur un numéro de teléphone mais tu n’as pas de réseau, donc la brunette non plus. Ensuite tu repères un code, au moins les réflexes que ton frère t’ont appris à l’âge de quatre ans, te servent à quelque chose. « il y a un code de dépannage juste là … ». Il n’y a plus qu’à espérer que la connexion se fasse …
@Nina Miller

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