le smile braqué aux lèvres, tu reposes ton tel dans l'espoir d'le voir débarquer rapidement et d'lui mettre la misère. tibo, ton bff. le mec qui râle pour un hoodie. celui qu'il réclame, mais qu'il n'aura pas. maintenant qu'il est sur toi, faudra qu'il t'passes sur le corps pour le récup. tu l'garderas à vie. t'es beaucoup trop bien dedans. c'est même pas pour l'odeur qu'il dégage puisse qu'il sent légèrement la transpi. d'ailleurs, tu tarderas pas à l'amener à la laverie parce que c'pas que ça pue, mais c'est limite hein. et là, après quelques longues minutes de scrollage sur les réseaux, tu l'vois franchir la porte de votre chambre. yeux qui s'écarquillent, d'un bond, tu sautes face à lui, remontes les manches d'son pull à capuche trop large pour toi ― AAAH, te voilà ! t'en as mis du temps ! allez, approche que j'te mette la tête au carré. qu'tu lâches en lui faisant signe de venir, sautillant d'un pied sur l'autre, déter à le mettre ko.

Des messages envoyés, et te voilà en train d’accélérer le pas pour retourner à la Dudley. T’avais plutôt dans l’idée de rentrer chez toi, mais Rory t’a clairement fait comprendre qu’elle avait envie de se battre – et tu ne disais jamais non aux bagarres. Elle t’avait volé ton hoodie, alors que tu venais à peine de l’acheter – celui d’avant à bizarrement disparu aussi, mais tu soupçonnes clairement que ça soit la faute de Rory encore une fois. Elle était un vrai chat noir, surtout quand il s’agit de tes affaires. Tu passas la porte de la chambre, laissant tomber ton sac de sport à l’entrée. « j’ai vraiment hâte de voir ça charogne » dis-tu d’un sourire amusé. Elle s’était mise en position et toi tu t’approchas d’un pas vif pour la soulevé et la déposer comme un sac à patate sur ton épaule. « tu fais moins la maline microbe » dis-tu en bougeant activement pour lui donner le tournis. « rend moi mon hoodie » mais tu savais que tu le reverras jamais sur ton dos de toute façon, elle gagne toujours sur ça.

not everyone.  you lose is a lost

les fringues de tibo, c'est là où tu te sens le plus à l'aise. et évidemment, t'es pas l'genre à demander avant d'emprunter. un truc qu'il déteste, mais depuis le temps, il devrait être habitué. une fois dans la même pièce, tu l'menaces de tes petits poings, sautillant d'un pied sur l'autre, l'esprit de compet qui s'lit sur ton visage. les yeux remplis de malice. puis, sans que tu puisses dire ni faire quoi que ce soit, il s'empare de ta taille pour venir te renverser par dessus son épaule. mains qui viennent frapper son dos, les cheveux qui volent à quelques centimètres du sol. la voix qui s'étouffe, t'agites les jambes ― RE-POSE MOI TOUT DSUIIIITE ! j'vais te vomir dessus, j'm'en fous ! l'cri mélangé au fou rire qui t'prends. et tu te mets à crier si fort, si aigue, que n'importe qui pourrait débarquer s'demandant qui dans votre chambre est entrain de s'faire égorger ― ARRETE J'AI ENVIE DFAIRE PIPIIIIII ! et c'est presque vrai !

Comme toujours, tu la voyais en train d’essayer de t’impressionner avec ces petits poings. Ça t’amusait au plus haut point. Rory, elle pique toujours tes affaires allant même jusqu’à prendre tes caleçons. T’as l’habitude, mais ça t’emmerde quand même alors pour la bagarre, tu l’embêtes en te plaignant. La voyant toujours en train de sautiller sur place, tel qu’un boxer sur un ring. Tu attaquas direct et l’attrapas par la taille pour la faire basculer tel un sac à patate sur ton épaule. « Vomis moi dessus et je me ferai un plaisir de me rouler sur ton lit » dis-tu avant de rire à pleine gorge. Tu continuais de gesticuler pour l’embêter. Tu te doutais que tous les voisins pouvaient t’entendre, mais tu t’en fous. Ils ont l’habitude les dudu. « eh ben alors madame, t’as pas mis ta couche aujourd’hui ? » dis-tu d’un ton taquin. Tu finis par la reposer, ébouriffant ses cheveux de tes mains. « t’es encore mieux comme ça » tu pourrais lui dire moche, mais ça serait mentir. Rory est sûrement la fille la plus belle que tu aies pu voir.

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t'as l'estomac bien accroché d'habitude, mais à force de tournoyer aussi vite, mise par dessus sur son épaule tel un sac à patates, c'est qu'il prend cher l'coco. entre l'envie de tout en rendre et l'envie naissante de faire pipi, t'en peux plus. ok, qu'il te repose et vite. l'menaçant de faire pipi sur toi, et donc sur lui, il te repose sur le lit, n'manquant pas de te secouer la crinière. une chose que tu détestes et il le sait l'bougre. tu te recoiffes rapidement en grognant, essayant aussi de reprendre une respiration à peu près normale ― mais, t'es chiant ! tout ça pour un vieux hoodie qu'tu mets quasiment jamais en plus. que tu lâches, moue boudeuse aux lèvres. allongée sur le dos, tu tends une des jambes, plaquant un de tes pieds sur lui pour l'pousser.

Tu ne pus t’empêcher de la regarder amuser quand elle commença à grogner. Mademoiselle déteste quand tu défais sa coiffure, et tu le faisais toujours avec un grand plaisir pour l’emmerder encore et encore. « qu’est ce que tu en sais que je le mets jamais ? » en vrai, tu mets plutôt celui de l’année dernière parce que c’est presque sentimental pour le coup. Dans tous les cas, tu ne pourras pas le mettre puisqu’elle l’a tout le temps sur le dos. Tu pouffes de rire quand elle te poussa de son pied, tu lui attrapas la cheville de ta main. « tu ne devais pas aller aux toilettes toi ? sinon j’ai de quoi te torturer un peu plus » et pour ça, tu passas un doigt sous la plante de ses pieds. Très clairement, t’étais prêt à la chatouiller jusqu’à ce qu’elle te supplie. Tu pouvais lui laisser une marge pour qu’elle aille au petit coin avant quand même – t’es pas si connard.

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t'es qu'une sale petite râleuse rory, mais en réalité, tu peux nier qu't'aimes quand il t'embêtes. oui oui, même quand il t'prend comme un sac à patates. et c'est pour ça que tu l'cherches aussi. ― tu l'mets moins que l'autre en tout cas. t'alternes quand l'autre est méga méga sale. qu'il pue ta transpi à dix kilomètres. à tel point que t'es obligé d'le foutre à laver. tristeeeesse, tu dois mettre l'autre. celui qui t'es trop petit, celui qui t'moule les poignées d'amour. mais au moment où t'essayes d'lui pincer le peau de son ventre, il t'attrape le pied, t'menaçant d'un doigt effleurant la plante de ce dernier. les yeux ronds, tu te raidis d'un coup puis l'pointe d'un index menaçant ― JE... j'ai pas envie d'faire pipi. c'était juste pour que tu me poses ! et là, tu viens de te rendre compte d'la boulette que t'as faite.. maintenant qu'il sait que t'as pas envie d'aller aux toilettes, il pourrait en profiter pour t'faire vivre le pire instant d'ta vie.

Tu ouvris la bouche d’un coup, ton cerveau retenant que le « poignet d’amour » qu’elle venait de sortir. Ton cerveau a clairement effacé le reste de ses mots, trop chiant à écouter. « poignet d’amour ? t’en vois où des poignets d’amour au juste ? » demandas-tu en levant ton haut pour te tourner de tous les sens, t’as des plaques de chocolat. C’est tout. Elle tenta de pincer ton ventre et tu l’arrêtas d’un coup en lui attrapant le pied. Tu savais qu’elle était chatouilleuse et tu savais qu’elle allait te supplier d’arrêter. « alors je peux clairement te faire pleurer de rire, pas de risque pour le matelas et mon hoodie » dis-tu d’un sourire moqueur. Tu commenças l’attaque d’un coup, chatouillant ses pieds, en bloquant bien celui-ci pour pas qu’elle ne bouge. Tu savais que t’allais te prendre des coups avec l’autre, alors tu le bloquas entre tes cuisses pour pas qu’elle ne t’attaque. « tu vas souffrir roro » dis-tu avant de forcer un rire macabre. C’est devenu une passion de l’emmerder en fait.

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les moments où tu n'joues pas les emmerdeuses quand t'es avec lui sont rares. ya qu'avec lui que t'as envie d'les jouer de toute manière. et c'que t'aimes le plus, c'est l'emmerder avec son physique. ses poignées d'amour, comme tu dis. poignées d'amour inexistantes, évidement. outré, il s'met à lever son haut et tu ricanes comme une p'tite diablesse ― là, j'en vois ! t'essayes de lui pincer la peau, mais il te retient, prend ton pied en otage et s'met à te chatouiller. il est sérieux ? te chatouiller les pieds, c'est pire que tout. tu t'mets à crier en te tortillant dans tous les sens  ― j'v-vais t'fou-tre un COUP ! heureusement pour lui, malheureusement pour toi, il a plus de poigne que toi. t'essayes d'attraper son poignet pour le stopper, mais impossible. t'as la rage en toi. l'envie de rire aussi. c'est pire que tout là. et là, tu t'mets à chouiner, les sourcils qui se froncent, peut-être que ça lui donnera envie d'arrêter ― arrête ça tout d'suite, t'es chiant là ! il le sait en plus que les pieds, c'est trop pour toi. un conseil pour lui, qu'il se mette vite à courir quand tu seras en mesure de te venger.

Comme toujours, tu ne pouvais t’empêcher d’emmerder Rory. C’est devenu un rituel, vous êtes comme chien et chat, mais vous ne pouvez-vous passer l’un de l’autre. Elle a osé parlé de ton ventre, elle savait très bien que tu n’étais pas gros mais elle le faisait toujours pour t’emmerder. La vengeance est un plat chaud pour toi, tu te lanças dans une attaque de chatouillis des pieds. Tu lui avais bloqué le pied, pour pouvoir la torturer sans risquer de prendre un coup. « à croire qu’on est tous les deux chiants » dis-tu en souriant. Tu finis par la lâcher d’un coup en reculant doucement. « alors tigresse, tu veux toujours te battre ou on s’arrête là ? » n'avait-elle toujours pas compris que tu allais gagné à coup sûr ? bien sûr, tu allais faire doucement, loin de toi l’envie de la blesser. « on va manger ? » demandas-tu en arquant un sourcil. oui, t’as faim, comme toujours.

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