La sensation que la branche paternelle de votre géniteur ne vous appréciez pas se confirme rencontre après rencontre, échange après échange. Le dialogue, votre cousine sait comment le faire tourner au vinaigre en vue que sa mayonnaise prenne. Tu n’aimes pas le comportement qu’elle adopte envers Nicola. Tu ne te gênes pas pour lui dire le fond de ta pensée sans pour autant dépenser trop de mots. Tu n’aimes user de la parole surtout quand cela n’en vaut pas la peine. La réplique de Giorgia à ton égard ne te pique guère et ta frangine te reprend pour dépeindre sa gêne. Elle s’excuse auprès de votre oncle mais tu ne lui adresses aucun regard, reprenant cet air qui est le tien. « Sache que le silence est d’or mais ce n’est pas un concept que tu perçois autre que par l’aspect financier. Et apparemment, tu te fourvoies encore plus. On voit à quoi tiennes tes bonnes résolutions. ». Tu te décales de ton siège pour glisser un murmure à ta soeur comme quoi qu’il était temps pour voir de partir. Même si tu n’as jamais chercher à comprendre ton père, tu comprends mieux - peut être - pourquoi il n’a jamais rien laissé sous entendre de sa propre famille.
 

Tu redoutes toujours les retrouvailles Rockefeller, ne les connaissant pas encore assez pour savoir ce qu’ils attendent de vous. Et peut-être qu’ils n’attendent rien dans le fond, mais tu n’es certaine de rien. On attend tous quelque chose des autres. Arrière de la tête que tu viens te gratter, ça devient plus que gênant cette situation. Quel est le but de tout ça ? A part être méchante ? Tu ne comprends pas le but. Murmure de ton frère au creux de ton oreille pour t’indiquer de te lever pour partir ensemble, tu le suis, poussant ta chaise à ton tour. ❝ Je suis désolée, ce n’était peut-être pas le bon moment pour se rencontrer tous ensemble. Mais ça sera avec plaisir pour une prochaine fois, réellement. J’espère que vous ne vous êtes pas donné trop de mal pour le repas. Merci pour tout. Propos adressé à ton oncle et ta tante, tu es véritablement peinée de devoir partir pour éviter que la situation ne s’envenime davantage. C’est déjà assez pesant comme ça, alors même que le repas n’a pas commencé. Famille confuse de la situation, tu secoues doucement tes mains attestant que ce n’est rien avant de venir t’adresser à celle qui est ta cousine. ❝ J’ignore ce qu’on a fait de mal, mais on est pas là avec de mauvaises intensions. On souhaite seulement en savoir plus sur notre père… Enfin qu’importe, on s’en va.

se délecter du moment, de leur malaise face à la situation qu'elle avait elle-même créée. encore du travail à faire en tant que comité d'accueil. il fallait croire que même si ses talents en comédie étaient excellents, si l'envie d'être crédible ne se faisait pas un minimum ressentir, aucune chance pour que ça ne marche. il ne leur en avait pas fallu beaucoup pourtant, pour décider de quitter les lieux. presque déçue que la cousinade prenne fin aussi rapidement, alors qu'ils n'avaient même pas attaqué l'entrée. les paroles de kobe qui glissaient au-dessus du crâne, n'avaient même pas tracé leur chemin jusqu'à son oreille, plus intéressée par le cocktail servi qu'elle portait à ses lèvres, par le fait de les voir s'agiter à quitter leurs sièges. – vous partez déjà ? moi qui me faisais une joie de partager un moment en famille. attention assez tirée pour que nicola s'adresse directement à elle, cette fois-ci. la méfiance primait sur le reste. – c'est une bonne idée, ton frère a besoin de prendre l'air. dernier regard lancé aux cousins qui finissaient par s'éclipser sous les dernières tentatives des parents, alors qu'elle ne bougeait pas d'un pouce.