En quelques minutes, tu reviens avec de quoi manger et boire et tu poses tout ça sur la table devant vous. Tu finis par te poser devant lui pour en savoir un peu plus sur celui qui t'avais ramené l'objet auquel tu tenais tant. S'il avait trouvé ton bracelet dans l'université, c'est qu'il devait fréquenté l'endroit. Un domaine qui ne s'épuisera jamais Cosmétique et produits pharmaceutique, c'était clairement un milieu de travail qui ne s'étendrait jamais. Notre socitété en dépendait. En médecine. J'ai pas pris de spécialisation encore mais quand ce sera le temps, je compte aller en chirurgie trauma. Encore bien des années d'études pour toi.

Tu l’avais attendu patiemment, elle revient bien vite avec ta commande que tu commenças déjà à manger. Tu lui expliquas tes études, bien que tu ne les portes pas dans ton cœur. « mais la concurrence est là » si tu compares tout avec les produits asiatiques notamment japonais et coréen. Cela ne t’importait pas réellement, mais ton père t’en parle un peu trop souvent. « la médecine ? c’est plutôt un beau métier, bien que compliqué » que ça soit mentalement ou physiquement d’ailleurs. Tu n’aurais jamais pu te lancer là-dedans, t’en est certain.  

Tu avais eu l'occasion de travailler un peu le secteur pharmaceutique avec ta propre formation. Pas la conception de ceux-ci mais plus leur utilité et dans quels cas les prescrire. Donc, tu étais bien placée pour savoir qu'il était nombreux et que, comme Tibo le disait, la compétition était là. Qu'est-ce qui t'as poussé à aller vers ce domaine? Il y avait toujours un élément qui faisait en sorte qu'on choisissait notre cursus. On ne finissait pas à l'université par hasard. Ouais disons qu'il faut le vouloir. Sinon, c'est pénible. Quoi que même en le voulant, c'est pénible par moment vu la charge de travail demandé.

Tu grimaces à sa question. Tu ne voulais pas spécialement entamé le sujet difficile de la famille à la première rencontre. « disons que je n’ai pas eu le choix » dis-tu en penchant la tête. Tu l’observes, lui montrant bien que tu ne voulais pas aller plus loin dans le sujet de tes études. Mangeant tranquillement le croque-monsieur, tu continuas de parler de ses études à elle. « il faut souffrir pour faire ce qu’on aime » bien que ça ne soit pas ton cas à toi, ça doit certainement l’être pour les autres. Tu lèves les yeux pour regarder l’horloge. « hey merde, je vais être en retard » dis-tu en grommelant. Tu finis le croque en deux bouts. « je dois te laisser, on se retrouve une prochaine fois sûrement » tu lui fis un signe de la main et tu partis assez rapidement hors du Starbucks.

En moins de deux, tu as récupéré ton bracelet et te voilà en train de manger tout en parlant de tes propres études. T'as l'habitude de parler de toi, de parler de ce que tu aimes. Beaucoup ont entendu parler de ta famille et sont surpris d'apprendre que tu ne suis pas le moule. Alors que d'autres, comme Tibo n'ont aucune idée de qui est ta famille et ce n'est pas pour te déplaire. Le temps file rapidement et ton compagnon finit par réaliser l'heure qui avance. Ah ouais. Merci encore pour mon bracelet Après tout, il aurait très bien pu le laisser au sol et continuer son chemin. Ou le ramasser et s'en débarrasser peu de temps après. Pour une raison que tu ignores, il avait fait les démarches pour que tu le retrouves et tu lui en étais reconnaissant. Tu le saluas donc une dernière fois, finissant de manger seule par la suite.
FIN