tw : consommation de stups, langage cru.

Quête de solitude le pousse vers une insomnie solitaire dans sa chambre de la confrérie des roses. Trou béant pique la poitrine, il peut désormais se vanter d’avoir trois yeux, plus jamais l’amour ne le rendra aveugle. L’impression que les murs de sa chambre se resserrent , il l’abandonne, descend dans la salle commune. Deux heures et demie du matin, Roméo le seul fantôme qui rôde encore. Le derrière s’écrase sur le canapé, boîtes métalliques éparpillés sur la table basse, les ouvrent. déroule méticuleusement le papier à rouler, éparpillant délicatement l’herbe finement hachée au centre. Doigts agiles répartissent uniformément le cannabis. Relève les orbes quand il entend du bruit en direction des escaliers. Sournoiserie sur le bout des lèvres quand il distingue l'ombre qui débarque :  ﹙putain, la star d'la soirée. acidité craché. langue serpente sur le joint porté aux lèvres pour le sceller : ﹙dur de dormir sans sa meuf, nan ? plante le joint entre ses lèvres, attrape le briquet pour l'enflammer.

(@Scott Guerin )

Secret des murs. Ecoute le murmure. De ses pas qui s’avancent dans l’obscure. Recouvre l’ombre de sa cape jusqu’à le rendre presque indiscernable. Devient silence dans les couloirs. Veilleur nocturne. Insensible à la défonce qui danse dans ses poumons. Les pensées encore tournée vers ses préoccupations. Trop pleine est sa tête. Voix spectrale. Atteint sa brume. Rapidement, les orbes trouvent la source. Sur ses traits, aucune expression particulière n’en prend possession. Seule l’impassibilité se fait maitresse. « Pour ça faudrait que j’ai envie d’en avoir une. » Toujours le même terme pour la définir elle. Fléau du cliché. Dans la pénombre de la salle commune, le brun avance. Pénètre l’épais brouillard. Putride amertume. Flotte dans l’air. Nauséabonde. Brouillard familier, perce la lourdeur. De l’étudiant, il s’approche. Vole sans gêne, le joint entre ses lippes, avant de s’échouer dans un fauteuil. « Ça t’dérange pas ? » Fausse demande. Tire une latte. « Tu m’diras, on est plus à ça près. » Relâche la fumée contenue dans ses poumons. Ironie froide dans les émeraudes. Posées sur son interlocuteur. Reprend une seconde taffe avant de le reposer sur le cendrier.