Les ruelles semblent toutes les mêmes alors que la nuit bat son plein. Telle une bête traquée, je crache à moitié ce qui me sert d’arbre bronchique en usant des moyens du bord pour toute couverture. Mais il faut que je me rende à l’évidence : ce soir sera certainement le dernier. Les Yakuzas semblent avoir retrouvé ma trace et bien que je ne puisse être cent pour cent certain de leur appartenance, je ne suis pas suffisamment taré pour m’arrêter et leur taper la causette. En désespoir de cause, je me saisis de mon cellulaire afin d’envoyer un message, un seul. C’est ton clan ? Message incompréhensible pour le premier couillon venu. A ceci près que je l’envoie à quelqu’un qui en saisira certainement le sens… du moins je l’espère.