I'm gonna be okay ? with @Benjamin Rothschild
tw -- mention d'agression
Le mal de tête bourdonne à l’avant de ton crâne. Ton myocarde tambourine avec lourdeur ta poitrine tandis que ton souffle est court, erratique. Ta respiration est brulante, douloureuse alors que tu continues de courir. Tu n’as cessé de le faire et cela te semble une éternité. Tu n’as risqué aucun regard en arrière, la peur te tenaillant le ventre et tes mains sont tremblantes. Elles tremblent avec force alors que tu tournes autour du carrefour qui te ramène dans l’immeuble où tu vis. Tu cherches de manière instinctivement le pass pour pénétrer à l’intérieur du bâtiment. Les lumières sont éteintes, preuve que le vigile est parti faire sa ronde dans la cour intérieure. Heureusement, tu n’as pas la force de faire face à son regard, encore moins à celui d’un homme. Après de nombreuses secondes qui tonnent pour toi comme des minutes qui s’égrènent, tu trouves tes clefs et ton pass. Tu ouvres la porte principale, marche rapidement jusqu’à l’ascenseur et glisse la clé menant à l’étage du penthouse que tu partages avec ton frère. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent, tu montes et soupire une fois que les portes se referment derrière toi. L’ascension jusqu’au somme va prendre exactement cinq minutes. Tes prunelles croisent alors ton reflet débraillé dans la glace. L’expression faciale à tout du choc dans sa brutalité, ta veste en laine est à moitié déchiré … tu n’a pas envie de faire plus état des détails, trop bouleversé et tourmenté par les souvenirs encore frais à ton esprit. Heureusement, tu remercies l’absence de ton frère parti pour l’Italie et le fait que ta mère bosse ce soir à la clinique … tu ne veux pas qu’ils te voient dans cet état, jamais. Les mains tremblantes, tu cherches les clés et fouille l’ensemble de ton sac de sport à la recherche de ton téléphone … la panique est prend le dessus sur ton calme depuis ce que tu as … tu ne veux même pas prononcer le mot, encore moins nommé celui qui t’a fait ça … tu sortais de l’entrainement au studio lorsque cela est arrivé … te sens sale, tu as besoin d’une douche et vite. C’est le corps tremblant,  qu’une dizaine de minutes plus tard tu pénètres sous la douche et que tu laisses tes pleurs coulés. À l’abri des regards certes mais pas de la réalité. Tu reste bien là une heure, à laissé l’eau chaude lavé ce que tu penses ne pas pouvoir oublier tandis que la raison laisse ses racines prendre la direction de tes pensées. Étrange sensation, dérangeante démangeaison. Tu sors finalement, te sèche, t’habille d’un legging de sport, d’un t-shirt et de l’un des sweat à capuche de ton frère. Et c’est alors que tu prends conscience que rester seule, t’effraie. Tu récupères ton portable sur le comptoir de la cuisine et regarde les derniers appels. Tu pourrais appelé Sage mais elle n’est pas encore rentré et ton entente avec son mari est tendu en ce moment …Iwan ? Ce n’est pas une option, il risquerait le pire et tu connais ses réactions. Et ton regard se pose sur le dernier message de Benjamin. Et tu appuies sur la touche appeler. Une partie de toi espère qu’il va décrocher, mais une autre partie de toi n’espère pas. Tu ne veux que personne ne te voit dans cet état ou l’apprenne mais surtout tu ne veux pas créer de souci chez tes proches. Tu te sens mal alors que la sonnerie tonne toujours au même écho que l’aiguille de l’horloge qui indique 23h 22.

- - comme une pierre que l'on jette dans l'eau vive d'un ruisseau, et qui laisse derrière elle des milliers de ronds dans l'eau

Début janvier 2024, 11:22 p.m
Chez River, Près du campus

Une insouciance totale sur ce qui peut se passer ailleurs. La routine décalé d’un mercredi soir comme les autres.Les clés dans la poche, tu viens de fermer le FunVillage vers les coups de vingt-trois heures, exceptionnellement un groupe avait une réservation plus tardive pour le Laser game, comme un bon patron, tu as donné le départ au employé, des étudiants qui viennent travailler pour se faire un peu d’argent, restant seul pour gérer la fermeture et le départ du groupe d’une dizaine de personnes. Détendu après une journée agréable, tout est allé comme sur des roulettes, des journées comme celle-là, tu signes tous les jours. Tu arrives chez toi sous les coups de 23h20, habitant non loin du boulot et puis la nuit sur une route déserte en moto, ça va nettement plus vite. On ne notera pas les excès de vitesse. Moto rangé dans le garage souterrain, un vigile et des caméras, tu es sur qu’il ne lui arrivera rien. Tes pieds qui t'emmènent directement vers la cage d'ascenseur pour rejoindre ton appartement, le casque à la main. Ton téléphone se met à vibrer dans ta veste de moto, celle qui te sert davantage l’hiver. C’est avec un peu de difficulté, les mains prisent que tu arrives à attraper ton téléphone qui affiche le doux visage lumineux de ta meilleure amie. Un peu surpris de cet appel tardif, l’habitude de plutôt communiquer par message plutôt que par appel, tu ne tardes pas à décrocher pour savoir ce qu’elle veut. « Hello, sweety ! Je rentre du boulot ! Que me vaut ce charmant appel à une heure si tardive ? » Un sourire charmeur s’affiche sur ton visage alors que tu continue ta petite vie ne t’attendant surement pas au révélation futur, tu reprends là où tu t’en étais arrêté appuyant avec ton casque sur le bouton d’appel de l’ascenseur.


@River Lockhart

I'm gonna be okay ? with @Benjamin Rothschild
tw -- mention d'agression
La sonnerie tonne quelques fois. Un temps où tout se suspend, un lapes de temps relativement court où tu t’apprêtes à raccrocher mais la voix de Benjamin résonné à l’autre bout du fil. Un timbre de voix enjouée, coutumière, qui te rassure aussi même si ce n’est que de courte durée. Tu ne peux pas être égoïste - tu n’en as tout simplement pas le droit. Il te demande comment tu vas, te confie qu’il vient de quitter son lieu de boulot car oui tu ne bossais pas ce soir là … Benjamin t’avait laissé ta soirée pour que tu t’entraines au studio de danse. Tu te rends compte que ton silence est bien trop long, ta respiration est la seule chose que doit entendre ton meilleur ami. « Hey champion … ». ta voix est fragile, peu certaine. Tu essaies de faire bonne figure, heureusement il ne voit pas ton visage sinon ce dernier t’aurait trahit. Ben c’est trop bien lire entre tes lignes. « Je … ». Et la pression choisi son moment de tension à cet instant précis. Un sanglot t’échappe alors que ton corps tremble, que tu serres ton portable fortement dans ta main droite.  Culpabilité, douleur … nombreux sont les sentiments à se bousculer ….

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Début janvier 2024, 11:22 p.m
Chez River, Près du campus

Appel tardif de ta meilleure amie, un peu surpris mais tu es toujours content de l’avoir au téléphone surtout qu’aujourd’hui, vous ne vous êtes pas vue. En ce moment c’est plutôt calme au boulot alors parfois moins d’heure pour certaines personnes. D’un ton enjoué tu lui demandes comment ça va mais un long silence se fait. Ton palpitant s’accélère, on aurait pu penser que son téléphone t’a appelé directement de la poche de son pantalon mais tu entends quand même sa respiration un peu étouffée et non fluide. « Riv’ ?! » Finalement c’est sa voix que tu entends mais tu la connais assez bien pour savoir que quelque chose ne va pas. « Honey, qu’est ce qui se passe ? » L'inquiétude que tu as du mal à contrôler, si tu pouvais te téléporter pour savoir ce qui se passe ce serait plus simple. « Riv ? Tu es chez toi ?» Tu es déjà entrain de mettre le moteur et tu te rappels que tu aurais du acheter ce nouveau casque qui te permet d'avoir le kit main libre en moto. Tu n’es pas rassuré de la laisser seule, le temps d’aller chez elle.


@River Lockhart

I'm gonna be okay ? with @Benjamin Rothschild
tw -- mention d'agression, crise d'angoisse
Le sanglot qui t’échappe est bruyant malgré toi, il emplit à la fois la cuisine de penthouse mais également la conversation au téléphone. Tu entends une première fois ton meilleur t’appeler à l’autre bout du fil. Il réitère au travers d’une interrogation qui fait surgir son inquiétude surtout lorsque ton surnom transparait dans l’intonation de sa voix. Tu presses fermement les yeux, ta respiration bien trop lourde et tu sais qu’il doit l’entendre mais pendant quelques secondes qui parcourent des minutes, les démons de quelques heures prennent possession de toi. Tes cheveux encore humide de ta douche et c’est le goute à goute de ta tignasse qui te rappelle à la réalité te donnant des frissons. « Je … ». Tu te sens coupable d’appeler ton meilleur ami, coupable de ne pas avoir été assez forte pour faire mieux … à part fuir … tu entends encore les ricanements de cet homme … la dernière question pressante de Benjamin te fait suivre un fil conducteur. « Je suis à … chez moi oui … ». Souffles-tu difficilement tout en passant ta main libre dans tes cheveux puis sur ton visage.

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Début janvier 2024, 11:22 p.m
Chez River, Près du campus

Ton coeur se déchire lorsque tu l’entends au téléphone, tu ne sais pas ce qui se passe mais savoir que ta meilleure amie ne va pas bien te provoque une tachycardie, comme si quelque chose de grave venait d’arriver et que tu n’es pas là pour la soutenir. Tu n’as aucune idée de ce que ça peut être, une peine de coeur, un décès, un accident d’un proche ou totalement autre chose mais ta tête ne réfléchit plus à la prudence. L'inquiétude qui t’envahi de la tête aux pieds surtout lorsqu’elle met une éternité qui te semble être des heures à te répondre. Tu n’attends pas vraiment sa réponse que tu enfourches ta moto, le téléphone à l’oreille, tu démarres en trombe avant même de savoir où elle se trouve. Heureusement qu’il est tard et qu'il n'y a que peu de monde sur la route. Le casque sur les oreilles, le téléphone intercalé entre ton oreille et la mousse de protection pour t’assurer qu’elle est toujours là. Réponse positive mais tu étais déjà en route, limitation de vitesse que tu revoies à la hausse et tu en viens même à griller plusieurs feux rouge. Te faisant klaxonner au passage. Et tu n'es plus sur de réussir à l'entendre ou qu'elle t'entende mais tu ne veux pas la laisser seule. « Je fais au plus vite Riv’, j’arrive ! Est ce que tu es seule ? » Plusieurs scénarios passent dans ta tête, plus terrible les uns que les autres essayant d’imaginer ce qu’il se passe. Il ne te faut que dix minutes pour rejoindre Along Charles River et l’appartement de River. « Tu es toujours là ? Je suis en bas ! » Comme pour la rassurer de ta venue. Moto que tu gare en trombe, à peine le temps d’attacher l’anti-vol que tu te rus dans l’escalier, n’ayant pas le temps d’attendre l’ascenseur. Tu as l’impression d’avoir mis une éternité en arrivant devant sa porte pourtant, tu n’as jamais fait aussi vite.


@River Lockhart

I'm gonna be okay ? with @Benjamin Rothschild
tw -- crise d'angoisse
Le coeur tambourine avec lourdeur dans ta poitrine, comme une enclume qui t’entraine vers le fond. Abyssal est le sentiment qui te taraude à cet instant là, plus grand il est à chaque seconde qui s’écoule alors que tu peux entendre la voix du jeune Rothschild à l’autre bout du fil. Un premier sanglot s’est échappé malgré toi, des larmes coulant le long de tes joues. Benjamin t’assure qu’il fait au plus vite, tu peux entendre le vrombissement de sa moto. Tu presses tes yeux fermement tout en tirant dans tes mèches devenues trop longues pour toi depuis quelques semaines. « ça va … ça va aller Ben … juste soit prudent d’accord ! ». Mais tu n’as pas le temps de progresser plus loin qu’il te demande si tu es seule. En effet, tu l’es … le penthouse autrefois si grondant de vie est plongé dans l’obscurité, seule une petite guirlande tamise l’ambiance de la cuisine où tu te trouves actuellement. « oui je le suis … ».  Le temps de quelques minutes, qu’il est en train de d’avertir qu’il est juste en bas. Tu te rapproches de la grande fenêtre donnant sur la terrasse pour le voir en bas et garer son véhicule. Ton regard se perd sa silhouette qui disparait en montant dans l’immeuble. Tu mets fin à la conversation, pose ton téléphone  sur le petite meuble de l’entrée tout en courant vers la porte d’entrée. Tu ouvres cette dernière à la volée, Benjamin se trouvant juste devant. Au vue de ta tête, la situation en dit long mais la seule chose que tu trouves à faire à ce moment là c’est de te réfugier dans ses bras en le serrant fort. Une étreinte qui est comme une bouée de sauvetage, mais aussi un abri, une sécurité mentale.

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