Guidé par une rage silencieuse, , il s’élance sur sa bécane, la poussant au delà des limites imposées, frôlant audacieusement  l’interdit.  Vitesse furieuse dévore le bitume sous ses roues, alors que chaque kilomètres avalés le rapproche d’elle. Distance se resserre, la promesse fragile, éphémère  se perd dans l’air. La dernière fois il se rassure. Dernière fois qu’il se jette dans les flammes, qu’il défie la prudence pour ses beaux yeux. fin de la course, les pieds regagnent le sol et il s’engouffre dans les appartements. Doigts courbés frappent doucement à la porte, deux coups distincts, préviennent de sa présence avant d’ouvrir lui-même la porte qu’il sait déjà déverrouillée. La porte refermée derrière lui, il se retourne, tombe nez à nez sur Lena. Les orbes obscurs encadrés par des cernes marqués se fixent sur elle, pause silencieuse où l’amertume le pique encore : ﹙... il m’faut un verre avant. avant d’écrire les dernières lignes de ce chapitre chaotique. Il s'avance dans le salon, dépose son casque de moto sur la table basse et retire sa veste en cuir qu'il balance sur le canapé avant de suivre Lena dans la cuisine. L'épaule s'appuie sur l'encadrement de la porte : ﹙ Tu lui avais présenté ton père ? Question curieuse qui jaillit de nul part comme s'il avait besoin que la réalité le tabasse encore pour mieux se réveiller.
(@Lena Castiglia   )

au coeur de la nuit. avale les mots échangés dans la fureur. la même ferveur. souffle sur les braises du passé et du présent emmêlé. depuis que t’es revenu, d’entre les mots. à chambouler l’existence, celle qui s’était accoutumée à plus te voir rôder dans mes jardins maudits. sommeil que t’as entièrement volé en retraçant la même route. même chemin où on se retrouve au milieu. entre sentiments et haine. indécis de savoir quel fleuve va nous avaler. pouce effleure les lettres d’encre. inconsciemment. avant que tu viennes les faire brûler. pincement, à pas vouloir te voir disparaître maintenant. jusqu’à ce que les coups retentissent. rapidement avant que t’ouvres la porte. poitrine en otage, manque un souffle. un battement perdu jusqu’à ce que les premiers mots franchissent tes lèvres. - tu veux boire quoi ?.. jusqu’à la cuisine. les azurs qui se concentrent sur les verres. tintement du cristal sur le marbre. tout sauf toi. ta présence qui étouffe. ressuscite en même temps. question trouble l’esprit. celui qui pensait pas à d’autres que toi. lève les yeux, croise les tiens. - scott ?.. non. amère sur les lippes. - ils se sont vus une fois. mon père connaît l’mien, je l’ai su y’a pas longtemps. verse les liquides ambrés. silence. - ils s’détestent. sèche. quand je récupère les verres, contourne l’îlot pour venir face à toi. bras tendu pour te servir. - pas b’soin de trinquer. les yeux baignent dans la mélancolie. éteinte. ferme les paupières pour avaler une gorgée.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;