fuel to fire with @Seven Goldberg
21 novembre alcool, arme
Dernières âmes envolées du bar, les tables nettoyés, les employés évadés. Journée enfermée entre les quatre murs de son bureau, incapable d'en sortir et espérer un peu de sociabilité aujourd'hui. Anxiété au fond du ventre depuis son réveil, persuadée qu'en faisant le bon choix, faisant de la sincérité son arme, elle menait tout de même à sa perte. Mais ce secret qui la ronge, depuis tant d'années, il fallait qu'il s'échappe. Pour toi, parce que tu mérites d'avoir ton libre-arbitre, tu mérites de savoir ce qu'à fait celle que t'espères embrasser tous les matins. Silhouette qui s'échappe finalement de sa cachette, les pupilles qui se relèvent vers la carrure du Goldberg, alors, c'est le moment ? Y'a plus personne, c'est bon ? Dit-elle, le regard légèrement fuyant, des verres qu'elle attrape pour les remplir et lui faire signe de venir s'asseoir à ses côtés sur l'une des tables. Tu viens ? Léger sourire qu'elle tente d'afficher, réconfort inutile qu'elle tentait de se donner. Le regard qui se relève vers la porte d'entrée, arrivée non désirée entre les murs, le verrou de la porte oublié d'être activé. Les idées embrumées, visage au regard perfide qu'elle ne reconnait pas du premier coup. Désolée, mais on est fermés. Dit-elle d'un soupire, silhouette qui se redresse avec l'idée de le mettre gentiment à la porte. Les pas qui s'arrêtent lorsqu'elle reconnaissait ce visage, air menaçant qui a marquée ses cauchemars pendant certainement trop longtemps. Seven.. Mots murmurés alors que les pas se reculent, coeur battant, instinct de survie bouillonnant lorsqu'il leur faisait comprendre qu'il n'était pas là sans protection, cette fois, il était armé.
(Poppy Shipley)