temps suspendu
@Lyssandre Wayne
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première semaine de stage d'achevée. il m'en reste une. j'avais peur de partir et quitter mes proches mais au final, ça me fait un bien fou. me retrouver isolé, loin de tous, me permet de prendre du recul sur tout. sur tous. ne plus les voir. ne plus les croiser dans la rue ou à l'université. c'est ce qu'il me fallait. ne plus céder à l'envie d'aller rejoindre telle ou telle personne. éviter d'aggraver mon cas. ici je me consacre à mon art et à moi même. je pense à ma gueule pour une fois. je fais ce que j'ai envie et pas ce qu'on attend de moi. et je sais que tu vas me rejoindre pour le week-end. tu me l'as promis et je suis si heureux que tu ai tenu cette promesse. t'es la seule personne que j'ai envie, besoin, de voir. la seule que je tolère. après ma journée à la galerie, je me suis précipité vers le lieu de notre rendez-vous. là où tu m'as dit de te rejoindre. évidemment je suis en avance parce que je ne connais pas cette ville alors j'ai prévu large, juste au cas où je me perds. je t'attends, la cigarette électronique à la bouche. le bonnet sur la tête. j'aime particulièrement l'ambiance qui se dégage de cette ville. j'apprends tout doucement à la connaitre. mes yeux scrutent tout autour de moi jusqu'à ce que mon regard croise le tien. mon sourire s'élargit jusqu'aux oreilles. « LYSSANDRE ! » oups, j'ai peut-être gueulé un peu fort. peu importe, je n'attends pas une seconde de plus avant de m'approcher de toi. étendre mes bras et les enrouler autour de toi. « j'suis trop content d'te voir » et je te serre fort contre moi. une étreinte qui fait du bien. une étreinte qui rassure le pauvre paumé que je suis en ce moment.
(Wes Caldeira)
je rejoue notre amour
pour mille vies.
pour mille vies.
W E S L E Y —