Toute la semaine a été un parcours du combattant moralement. Je n'ai pas encore annoncé la mauvaise à Adrian même s'il se doute que ça ne va pas pour moi. Après avoir bu un verre après le travail avec mes collègues, je suis rentrée pour manger avec Adrian. Harlem nous a rejoint et ça m'a fait du bien de le serrer dans mes bras. Mais de courte durée car je devais pousser le petit à se laver puis à se coucher à 20h30. Je rejoins Harlem dans ma chambre pour notre soirée cinéma une fois que j'ai enfilé mon pyjama polaire. Pas du tout sexy mais tellement confortable ! Je pose ma tête sur son torse alors que le film défile sous notre nez. -- Je risque de m'endormir dans tes bras, tu m'excuseras.... Je tapote sur son ventre pour l'embêter un peu.

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Relation qui mue étrangement avec Venus. Oui, c'est une femme sublime. Oui, tu aurais pu coucher plus d'une fois avec elle. Mais tu as opté pour de l'amitié. Confidente qui sait te tirer les vers du nez. Tu as du mal à concevoir qu'elle puisse te désirer. Toi t'es plutôt dégouté de ton être. Tu t'offres à tout va pour combler du vide. Mais t'as pas envie de la souiller. C'est un soleil auquel tu tiens. Tu n'avais pas d'arrières pensées jusqu'à présent avec ton amie. Maintenant, ça te parait plus compliqué. Elle a fait germer une graine luxueuse entre vous. Si tu l'as repousse au nom de votre amitié, tu restes quand même bien faible. Tu la laisses se glisser dans tes bras alors que le film est clairement pas top. - Il se passe quoi si je ne t'excuse pas ?

Je n'ai pas oublié les messages échangés avec Harlem. J'y pense mais je ne voulais pas forcer les choses nous concernant. Ce n'est pas d'aujourd'hui que je l'avais remarqué mais les mots qu'on a pu échanger dernièrement m'ont fait voir les choses différemment. Il voulait me donner l'attention que je réclamais. Alors, dans ce lit, je ne changeais rien. S'il le désirait comme on en a parlé, on le fera. Ou alors, le souhait de notre amitié à préserver sera plus fort. Ce qui ne me retient pas de lui répondre quand il vient à refuser mes excuses. -- Ah ouai ? Je me hisse à califourchon au dessus de lui. -- Je vais même m'assurer que tu les accepte avant! Mes doigts se glissent sous son tee-shirt pour venir chatouiller ses côtes. -- Allez, dis-le que tu acceptes! je me mets à rire, prête à en découdre!

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Tu eclates de rire bien avant de te rendre compte de votre position. Tu reprends le dessus, refusant toujours d'accepter. C'est à ton tour de la faire basculer et de te mettre à califourchon sur elle. - Donne moi une raison d'accepter et je le ferais. Tu joues avec une mèche de ses cheveux. - Tu es tellement sublime Venus. Tu portes ton nom à merveille. Pulpe de tes doigts caressant sa joue. Tu souris doucement. - Le monde devrait être à tes pieds.. Tu hoches la tête avant d'embrasser sa joue et te décaler.

Je pousse un petit cri quand il échange nos positions. -- Parce que tu m'aimes trop ? je lui souris, femme effrontée qui se calme sous la caresse de sa main et de ses mots. -- Tu es tout aussi séduisant. On forme un duo d'avions de chasse! je ris mais il se perds à ce baiser sur ma joue. -- Je ne veux pas que le monde soit à mes pieds. même s'il se décale de moi, je viens positionner ma tête en face de lui. Je prends son visage entre mes mains tout en le regardant avec tendresse. -- Je veux seulement être aimée en retour des personnes que j'aime. comme lui, mais ça reste implicite pour moi. Je réponds à son baiser par un autre baiser sur sa joue. Je me rends compte que ma tenue est toute décentrée mais je ne m'en occupe pas. Quelque chose le ronge, c'est évident. mais quoi ? -- Tu m'aimes ? je le sonde, espérant qu'il s'ouvre à moi.

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