Ce Priam était insupportable. Il pensait être un véritable séducteur, mais ce n'était pas le cas. Pourtant, les tatouages et sa carrure attiraient Meilin. Ça ne servait à rien de lui dire, puisque ses chevilles pourraient enfler. Pourquoi Paz était ami avec ce type? Ça ne faisait aucun sens. Bref, Meilin se réveilla à huit heure et se prépara pour la journée. Habituellement, elle se rendait à la shop, mais elle devait s'arrêter au garage, afin de donner la moto à cet être abjecte. La demoiselle enfila une tenue et mangea rapidement. Une fois prête, elle se rendit sur les lieux. Il était 8h59, quand elle vit cet être arriver. Meilin fit un sourire, essayant d'être respectueuse avec un client. — Au moins, tu sais arriver à l'heure.

@Priam Lubbers

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Debout depuis l’aube, j’ai pris tout mon temps pour me préparer. Après l’échange mouvementé quelques jours avant, je ne comptais faire aucun effort pour cette meuf. Après avoir enfilé ma veste, je décide de sortir et de faire le trajet à pied histoire de pouvoir récupérer ma moto immédiatement. Récupérer la moto et me barrer au plus vite voici le programme de cette matinée d’enfer. Une fois devant le garage, je remarque au loin, une meuf remplie de tatouage. Totalement ma came, jusqu’à que je m’aperçois un peu plus de qui elle est réellement. Meilin, la chieuse du coin. Je la voit me sourire de toutes ses dents, crispée, elle me balance en pleine gueule un pique. Je la regarde de haut en bas en souriant jaune. Je me mordille les lèvres de haine avant de monter sur ma bécane. Je sais être à l’heure par contre toi, être aimable tu connais pas. Faudra revoir ton relationnel client. Je lui souris de nouveau, en la fixant froidement. Cette meuf me sortait par les trous de nez. Impossible de rester plus d’une minutes dans la même pièce sans s’arracher la carotide.

Durant leur conversation, ils ont joué au chien et au chat. Il a compris le truc pour l’énerver au plus haut point. Le con de service, il avait intérêt à ne pas rester longtemps. Sinon, elle allait sortir les griffes. Il s’agissait d’une guerre sans fin entre les deux. La jeune femme le vit arriver à l’heure. Au moins, la ponctualité faisait partie de ses qualités. Elles ne devaient pas être nombreuses. — Techniquement, c’est Paz le client, pas toi. Elle ne parlerait jamais comme ça à son ami. Il était important pour ses affaires et il savait être respectueux avec elle. Meilin regarda Priam embarquer sur la moto. — Tu dois payer. Je n’ai pas fait ce travail gratuitement. Elle le regarda froidement, prête à lui arracher la tête.

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Toujours le cul posé sur la scelle de la moto, je la regarde de haut en bas en souriant. L’idée de la rendre folle, me faisait frétiller d’envie. Remarques, comme à chaque fois que je me retrouve devant une nana un peu trop sûre d’elle qui me sort par les trous de nez. Je réfléchis quelques secondes accoude sur le guidon de ma bécane. Au bout de quelques minutes j’enclenche la moto ainsi que le moteur avant de relever la visière de mon casque. Tout en enfilant mes gants je lui souris avant de commettre un effroyable affront. Tu m’as pas dis il y a cinq secondes que ton client c’était Paz pas moi ? Alors tu vas prendre ton petit téléphone et appeler Paz pour qu’il vienne payer. Tu lui expliquera comment tu parles à son meilleur ami. Puis quand t’aura une réponse de sa part tu me fera parvenir la conversation. Je décide de faire semblant d’accélérer ma moto jusqu’au feu rouge en lui lançant un doigt d’honneur bien mérité. Quelques secondes plus tard, après avoir fait le tour du paté de maison, je reviens devant le garage sans même qu’elle s’en doute juste histoire de la pousser encore plus à bout. Bienvenue dans les enfers meilin tu viens de réveiller Lucifer.

tw ; langage vulgaire
Priam a réveillé le démon caché que Meilin prenait tant de mal à camoufler. Il était un véritable crétin. Le voir assit sur la moto lui donnait envie de vomir, mais, en même temps, elle voulait déchirer ses vêtements et découvrir chaque parcelle de sa peau. La haine était réelle et grandissait à chaque seconde en sa présence. Les paroles de Priam déclenchèrent un rire jaune chez Meilin. Elle s’apprêtait à répondre, quand il décida de quitter, lui faisant un doigt d’honneur. Elle lança une insulte en chinois, sachant parfaitement qu’il n’allait pas comprendre. Meilin sortie son téléphone et s’apprêtait à envoyer un message à Paz. Quand elle se retourna, Meilin vit la même moto qui venait de quitter. Priam. Cet enfoiré. Elle s’approcha de lui. — Hey, petit con, Paz m’a dit que tu allais payer. Alors donne moi l’argent putain. Ce n’est pas compliqué.

@Priam Lubbers

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Je décide de descendre de ma moto, en enlevant mes gants ainsi que mon casque. Poses sur la scelle de la moto, je me tourne vers meilin que je vois revenir vers moi telle une furie. Je la regarde en me mordillant les lèvres avant de m’approcher de manière vif vers elle. En seulement quelques pas je suis devant elle. Continuant à avancer droit sur elle la forçant à reculer jusqu’à que son dos tape le mur de la ruelle dans laquelle on se trouve. Ruelle assez déserte dans laquelle seule la porte de secours du garage est encore ouverte, ainsi que la porte du garage par laquelle j’ai pu sortir ma moto. Je la toise de tout mon être de haut en bas avant de venir m’abaisser à la hauteur de son visage. Une fois équitable en taille, je penche ma tête en direction de son cou. Je m’approche puis remonte furtivement vers son oreille. Écoutes moi bien. Tu vas rien m’imposer du tout. Si je décide de pas payer crois moi que je ne payerai rien. N’essayes pas de jouer la forte tête longtemps avec moi. Quant à Paz ne crois pas que c’est un moyen de pression sur moi. C’est mon pote, pas dieu. Donc même lui il me dira rien crois-moi. J’hausse la tête avant de venir souffler de l’air chaud contre son cou. Je me redresse en m’humidifiant les lèvres, un air de victoire dans les yeux.

Meilin venait de lui dire ce qu’elle pensait. Elle n’avait pas mâché ses mots. Elle en avait marre des cons comme Priam. Ils étaient partout. Ils polluaient la planète, ce qui dégoûtait la demoiselle. Soudainement, il s’approcha d’elle. Meilin recula jusqu’à ce que son dos fonce sur un mur de béton. Ils étaient dans une ruelle. Elle n’avait pas peur. Meilin avait vécu pire. Il pouvait se montrer supérieur et s’approcher. Elle n’allait pas s’effondrer comme une demoiselle en détresse. — Si tu ne savais pas, j’ai besoin de cet argent pour vivre. C’est important que je gagne de l’argent pour avoir un toit sous la tête. Elle se mordilla la lèvre inférieure, le regardant de la tête aux pieds. — Je te déteste. Elle mis ses mains dans la nuque de Priam et plaqua ses lèvres contre les siennes. Pourquoi? Elle en n’avait aucune idée.

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