il est beau elvio. et le simple fait de pouvoir l'habiller, découvrir ses tatouages pour jouer avec ses traits noircis par le temps, t'es déjà fébrile. les pas qui s'avancent vers le lieu de rendez-vous, moto garée, personne autour. tu supposes que c'est la sienne. moto de la drague. probablement loin d'être le premier fessier à se poser sur le cuir et peut être pas le dernier non plus. les billes qui reluquent la carrosserie, perdue dans les pensées, comment ça va se passer ? première fois en face à face à se rencontrer. pourquoi t'es nerveuse, toi ? pas timide, pourtant. la langue trop pendue. il arrive vers toi, un sourire sur tes joues. les joues rosées par le blush comme excuse. une arrivée de star. tu me dragues déjà là ? tu le taquines. ou t'as déjà enclenché la première ? son allure qui s'avance vers toi, et les azurs qui ne manquent pas de regarder son corps se mouvoir dans l'air.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

Tu venais de finir un cours, et tu te dirigeais vers le parking où tu as garé ta moto. Tu avais un rendez-vous avec Avalon aujourd’hui. Après avoir discuter par SMS, vous avez convenu de vous voir. Comme elle semblait assez atypique ce qui est loin de te déplaire, vous allez faire une activité qui sort de l’ordinaire : chiné dans les boutiques old school pour vous trouver des vêtements. Tu avais pris un deuxième casque pour l’occasion que tu avais mis dans le « coffre » de ta moto. Tu fus vite accueilli par la demoiselle à ton arrivé. « tu penses que je te drague déjà ? suis-je un homme aussi facile ? » dis-tu en arquant un sourcil, tu lui offris un sourire par la suite en ouvrant finalement de ta clé le coffre. Tu sortis le casque et lui tendis : « voilà pour toi madame » lui dis-tu avant de te poser sur ta moto en premier. « tu sais où tu veux aller ? » car toi, t’en sais rien.
@Ava Powell-Jobs

tu ricanes à ses mots, les azurs qui l’observent. parcourent son corps pour détailler els touages apparents. prestance analysée. capter les recoins de ce qu’il essais de dégager. non, ça serait plutôt moi la fille facile à me laisser charmer aussi vite, non ? prise de confiance quand les joues sont déjà rosées. provocatrice inégalée, qui a toujours aimé jouer. le casque attrapé entre tes doigts. ongles noirs qui démêlent les sangles pour finir par le poser sur le haut de ton crâne. quelques mèches repoussées. tu te demandes, combien d’autres personnes ont enfilées ce casque avant toi. combien d’autres filles il promène sur son destrier métallique. tu tombes dans l’piège de la drague moto ? t’es peut être super facile, finalement. non, il t’en faut plus. plus de lui, de vous. oui, je sais. dans l’sud boston, tu vois le center commercial, c’est pas loin. j’te dirais. la jambe qui passe par-dessus la moto, flexible. souplesse de danseuse à tes heures. le corps léger pour ne pas le déranger. j’ai besoin de savoir avant j’ai le droit de mettre mes mains autour de toi et m’agripper corps et âmes ? le consentement de toucher son torse. rapprocher vos corps déjà étroitement serrés. tu ressens déjà la chaleur dans ta cage thoracique. okay, t’es complétement tombée dedans, finalement.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

Tu lui offres un sourire, l’observant dans le blanc des yeux comme à ton ordinaire. Elle avait des yeux magnifiques, tu ne pouvais pas le nier. « alors je suis aussi facile face à tes jolies yeux » dis-tu d’un sourire au coin des lèvres. tu lui fis un clin d’œil avant de t’installer sur la moto, lui ayant déjà donné ton casque. « je prends direction le centre commercial, et tu me laisseras savoir où je vais par la suite » dis-tu en mettant à ton tour ton casque et tes gants. Tu allumas le moteur de ta bécane, t’installant comme il faut. « tu te tiens comme tu en as envie ! tant que tu te sens protégé, c’est le principal » dis-tu en tournant la tête vers elle. « allez, on démarre » dis-tu en fermant la lisière de ton casque. Tu finis par y aller, roulant doucement jusqu’à la sortie du parking et tu t’y lanças. Le centre commercial était pas trop loin, vous allez en avoir pour quinze minutes maximum.
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les fesses qui se posent derrière lui, les mains qui agrippent son haut, phalanges glissées dans le tissu contre son torse. paysages qui défilent quand tes doigts font innocemment exprès de changer de position pour caresser au passage quelques millimètres de sa peau à travers son obstacle de coton. un instant où le doigt se relève quand le centre commercial est sur votre gauche. direction de la friperie indiquée rapidement d’un mouvement de main. suffisamment visible de la route pour qu’il le voit. devanture cheap, années 90, bon en arrière dans les souvenirs trop instables. bécane garée à quelques pas de la porte. casque retiré quand le moteur se coupe. cheveux en pagaille, revers d’une main pour redresser les mèches devant tes yeux. tu vois c’était pas très loin ! jambe qui passe par-dessus bord, le casque tendu entre ses mains. je sais exactement ce qui pourrait bien t’aller ! j’ai hâte de te déshabiller. tu ricanes cette fois. douce provocation sur le timbre de voix taquin.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

Comme toujours quand tu avais un passager, tu roulais avec attention pour éviter encore plus les accidents. Ça te ferait bien chier de finir à l’hôpital alors que vous étiez censé passer une bonne aprem nan ? Une fois arrivée vers le centre commercial, tu te laissas totalement porté par les directions de la demoiselle derrière toi. Tu finis par te garer non loin de l’entrée. Tu rangeas un des casques sous le siège et tu ne pouvais que garder l’autre en main par contre. « nan, on y a été rapidement vite » dis-tu d’un sourire au coin des lèvres. tu as remis tes cheveux en place quand même. Tu lui fis un clin d’œil à ses mots, sourire colgate toujours sur tes lèvres. « eh bien, j’ai hâte de voir ce que tu vas me donner pour que je me rhabille ! » toi, t’allais faire de ton mieux pour lui trouver des vêtements. Tu sais que t’allais beaucoup tester aussi, tu ne connais pas réellement son style. « allez, on y va » tu entras dans le magasin en premier, tu sentais déjà l’odeur du vieux. Tu lui savais que tu pouvais trouver des perles ici, mais est-ce que tu sauras comment chercher ? pas sûr.
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