J'ai échangé beaucoup de messages avec ce beau gosse bien tatoué de partout. J'dois reconnaître que ça m'a intrigué, j'avais envie de les voir d'plus près et qui plus est, t'as l'air plutôt sympa après discussion on convient donc d'un rendez-vous. Maquillage soignée et appliquée, une robe moulante qui épouse mes formes de couleur noire. Les talons qui me permettent de grandir un peu ma taille tellement petite. On aurait pu s'aventurer chez toi ou chez moi, mais un lieu public pour faire connaissance, c'est tout aussi plaisant et ça change des coups d'un soir. Juste coucher avec mon partenaire et aurevoir. Non, j'aimerais faire différemment. Alors, tu me proposes de sortir manger au restaurant sur les quais et je m'apprête comme il faut, désirant être à la hauteur de tes désirs. Arrivée à l'avance sur les lieux, je pianote quelques mots sur mon téléphone, écrivant à ma meilleure amie. Jusqu'à ce que je finisse par le ranger dans mon sac à main, j'te vois t'approcher et mon dieu. J'suis vraiment sous l'charme. Mon sourire s'étire sur mes lippes doucement. ―Sûrement que j'trépignais d'impatience de te voir. Te taquinais-je en t'adressant un clin d'oeil malicieux. Approchant mes lèvres de ton visage, les déposant sur ta joue tout en effleurant tes lèvres. J'peux sentir ton parfum envoûtant. ―Si t'es vraiment un psychopathe, j'te trouve vraiment canon et on n'dirait pas. Faisant référence à notre conversation, ça me fait doucement rire. ―Tu m'emmènes où? Quel restaurant? T'étais mystérieux sur le véritable endroit.

Aucun regret sur le fait que j'ai voulu te séduire sur l'application meetsa. En effet, t'es vraiment mon type de mec. Grand, tatoué, charmant, ton corps doit être tellement plaisant à voir. Je l'imagine bien sous ton haut. T'as un regard hypnotisant. Que des compliments que j'aurais à énoncer. Un petit rire s'échappe de ma bouche en entendant ta remarque très intelligente. L'intelligence, le sarcasme, la taquinerie, tout ce que j'aime.  ― Bien joué ! C'est exactement c'que dirait un psychopathe. Plaisantais-je en haussant les sourcils. Je te demande plus de renseignements sur le restaurant dont tu m'évoques. Tapas, ça me fait penser à mon pays d'origine. J'en ai l'eau à la bouche.  ― Mexicain et tapas, je valide déjà. Tu sais comment me parler et me séduire.  Je te suis jusqu'à celui-ci. Il est vraiment très beau, bien décoré et l'accueil est chaleureux. De plus, nous sommes près de la plage, je m'installe face à toi. Un sourire se dessine sur mes lèvres, mes opales ancrés dans les tiens.  ― Parce que c'est pas déjà l'cas? T'es pas séduit avec cette robe que j'porte? Et mon sourire ravageur? Le regard rieur, un petit rire s'échappe alors que le serveur s'approche pour prendre notre commande, je demande du vin rouge, te laisse commander à ton tour et il finit par s'éloigner. Je m'empare de la carte avant d'ajouter.  ― O todavía puedo hablar en mi idioma nativo. Mon accent Espagnol bien prononcé. Mon pieds qui vient doucement caresser ta jambe tout en battant des cils. Ouais, c'est que le début, encore t'as rien vu.

On est déjà sur la même longueur d'ondes parce que tu continues sur mon petit délire de psychopathe durant les messages. Très plaisant d'avoir du feeling, comme quoi il n'y a pas que le physique qui compte bien que pour la séduction ça y joue énormément. Déjà sous ton charme, j'avais envie d'en apprendre plus sur toi. Une relation sans prise de tête, c'est tout ce que je demande. J'avais grand besoin de ça. M'ouvrir à un homme s'avère être difficile pour moi, mais j'suis pas obligé de m'ouvrir entièrement ce soir. Peitt à petit. Déjà, t'attises ma curiosité et tu fais les choses bien. En réservant dans ce bel endroit.  ―Tu peux m'poser toutes les questions nécessaires. Ou alors on peut l'faire en jeu? Les jeux, une véritable partie de plaisir pour moi. Et j'me dis que ça change un peu, mais comment tourner ça? Après la commande de nos verres, on peut se concentrer de nouveau l'un sur l'autre et quand j'entends que tu parles Espagnol, j'suis épatée et agréablement surprise.  ―Wow. C'est déjà vraiment bien. J'aime beaucoup ton accent.. D'ailleurs, t'as un accent prononcé. Je ne saurais dire, Français?  ― T'es Français? Tu viens d'où? Demandais-je tout en analysant ton visage, tes expressions et ton sourire qui fait naître l'mien.  ― Tu voudrais qu'on joue un peu? On pourrait essayer de deviner des choses l'un sur l'autre? J'me dis que ça peut être amusant de voir comment tu me verrais, ce que je fais comme études et/ou métier et d'autres criitères de ce genre et vice versa.

J'sens qu'on va bien s'amuser tous les deux. Tu me plais déjà beaucoup. Par message, le feeling s'est bien passé et je ne regrette pas du tout mon like parce qu'en face et en réel, c'est plus intéressant encore. Ton charisme m'intimide quelque peu alors que de base, j'suis jamais intimidée. Disons que t'as tout pour me plaire. Joueur, qui plus est.  ― Top ! Alors, voyons... J'fais mine de réfléchir, mais j'sais déjà ce à quoi j'aimerais jouer. Action ou vérité, trop basique et cliché donc c'est dead. Après mûre réflexion, un jeu des devinettes, pourquoi pas. Après, on pourra toujours corser l'jeu un peu plus tard... Tu révèles ton nom de famille et mon sourire s'étire sur mes lippes d'un air amusé.  ― J'ai toujours eu un faible pour les Français. Attends, Pasquier comme les brioches? Tu va m'dire que tu fais partie de cette famille là? En ce qui concerne les Français, c'est rien d'le dire, mon dernier ex petit ami en date en est un. Lorsque je pense Pasquier, j'ai toujours les brioches en tête, délicieuses et rien que l'idée que tu sois de cette famille ça me fait tout drôle et me réjouie directement. A croire que j'suis une gamine à qui on avait dit qu'elle irait à Disneyland. Il n'y a pas que les brioches, mais aussi les cracottes croissants et tout autres ingrédients. En parlant nourriture, je m'empare de la carte du menu.  ― Bonne idée. Oh, t'as très bon goût. J'vais te suivre et non, j'pense que ça ira. D'ailleurs le serveur nous apporte notre commande de boissons à table, on saute sur l'occasion pour commander la nourriture.

Tu devais sans doute te lasser et être exaspéré à force d'entendre parler de ces fameuses brioches chaque fois qu'on parle de ton nom de famille. Pourtant tu n'en montres rien, tu t'en amuses un peu et un rire s'échappe tout autant de mes lèvres. ― Un délice ! Et j'dis pas ça parce qu'il s'agit de ta famille. Meilleures brioches au monde. Enfin soit, j'vais pas t'embêter plus longtemps avec ça. Je suis tes conseils à la lettre et prends le menu que tu recommandes. Avant de saisir mon verre de vin et le lever en ta direction également dans un doux sourire.  ― à cette soirée et cette rencontre. Que je pense est fort intéressante et plaisante. Pour l'instant, tu me plais beaucoup. Apprendre à se connaître est mieux que d'aller se jeter directement dans tes bras bien que ça ne m'aurais pas déplu. Ta question m'amuse, il est vrai que j'ai pas parlé de mon nom de famille, je me concentre uniquement sur toi et un sourire amusé s'étire sur mes lippes. ― Et bien... Disons que je suis une tueuse en série très recherchée. Murmurais-je avant de rire aux éclats. ― Trêve de plaisanterie. Mon nom de famille est Suarez, mon père est un avocat bien réputé à Madrid et ma mère est mère au foyer. Je suis la deuxième d'une fratrie de quatre soeurs. On est toutes très proches et unies même si il peut arriver de nous disputer, mais bon, comme toute famille. Je hausse les épaules avant de déguster le liquide qui coule dans ma gorge. ― Et toi? T'as des frères et soeurs?