j'aimais le contact de ses doigts qui effleuraient ma peau, c'était agréable. j'crois que c'était plus fort que nous de vouloir être tactiles l'un envers l'autre. et le fait qu'on était capables de discuter sérieusement sans se sauter dessus sexuellement parlant c'était énorme. bon j'dis pas que d'ici cinq minutes j'aurais pas envie de l'embrasser et même plus. parce que de base, c'était ce qu'on s'était dit par message. à mon tour, je lui laissais la parole pour qu'il rebondisse sur cette histoire. le problème avec lena c'est qu'elle jouait avec le feu. j'sais pas si elle avait un besoin de combler un manque à quelque part mais j'avais pas cautionné qu'elle trompe mon pote avec son ex. si elle voulait être malheureuse avec un mec qui en avait rien à foutre de sa gueule au final, grand bien lui fasse. anyway, elle avait perdu les deux. j'espérais juste qu'elle profite de cette solitude pour se reconstruire en tant que femme parce que mine de rien, j'voulais pas non plus la savoir malheureuse. elle me manquait et même si y'avait ce fossé entre nous, elle le savait qu'elle pouvait compter sur moi à tout moment. « faut savoir sortir les bons arguments c'est tout » je haussais les épaules, comme si j'étais pas certaine de ce que je disais. « t'as raison, moi la seule personne qui m'intéresse ici elle est devant moi » soufflais-je en rapprochant mon visage du sien, effleurant ses lèvres avec ma bouche.  

t'avais touché un sujet sensible et tu le comprenais immédiatement. brinley semblait touchée et  tu comprenais parfaitement ce qu'elle ressentait. la seule différence, c'est que c'était pas ton meilleur pote qui avait merdé et que t'avais donc pas eu a lui faire la morale. et même si les places étaient inversées.. pas sûr que tu t'en serais vraiment mêlé plus que là. tu hochais la tête pour clore le sujet. vous n'alliez pas débattre des heures sur la présidente dudley, vous n'étiez pas là pour ça, comme brinley te le faisait remarquer. tu t'affalais un peu plus dans le siège, poussant le dossier en arrière et tu étendais tes jambes pour poser les pieds sur le bureau. — j'me mets à l'aise disais-tu en toute détente. — j'ai l'honneur d'être le premier qu'tu ramènes là ? petite fierté dans ta voix, t'espères qu'elle va pas venir casser ton délire en te donnant une réponse négative.
 

je sais pas si j'avais l'air plus vulnérable et plus fragile à cause des substances. clairement que ça aidait pas, ceci dit. parce que c'était pas mon genre d'me confier sur mes histoires avec les autres. faut croire que j'étais bien avec lui, assez pour que mon subconscient n'intervienne pas. levy se mettait un peu plus à son aise dans le siège, étendant ses jambes pour poser ses pieds sur le bureau. quant à moi, j'en profitais pour changer de position et j'me mettais carrément à califourchon sur lui. j'avais pris soin de retirer mes chaussures avant, « moi aussi » j'étais petite mais je voulais pas non plus qu'on se casse la gueule. « tu le prendrais mal si ça serait pas le cas? » je plongeais mes prunelles bleues dans les siennes, sourire aux lèvres. c'était évident que c'était le premier, c'était pas mon délire de ramener un mec différent ici.
 

tu t'étais mis à ton aise, semi allongé, les pieds sur le bureau de la direction dudley. brinley s'adaptait à ton changement de position, venant s'installer sur toi à califourchon. c'était un choix stratégique qui était très bien. tu pouvais la regarder en face et elle te surplombait légèrement. — non j'le prendrais pas mal mais cette pièce aurait vraiment plus la même saveur. tu viens replacer ses cheveux derrière son épaule délicatement, ta main effleure  la peau de son cou et longe son bras pour reprendre sa place initiale sur sa cuisse. tes yeux confrontent les siens, une bataille de regard océan, dans l'objectif de trouver la réponse à ta question. ouais ouais, t'en démord pas. — j'suis prêt à parier que j'suis le seul lances-tu. en fait, on s'en fou, tu veux juste qu'elle te le dise et porter cette petite fierté en toi.
 

j'aimais le pouvoir, il était en position de rien faire du tout. et moi j'avais tous les armes de mon côté et mon argument le plus puissant c'était mon regard. y'avait aussi la façon dont j'étais installée sur lui qui comptait dans la balance. sa main qui replaçait mes cheveux derrière mon épaule, avant qu'elle vienne effleurer mon cou, mon bras.. et qui se reposait sur ma cuisse. j'sais que j'avais commencé en premier mais son geste se valait possessif, de mon point de vue du moins. j'aimais ça. « t'es prêt à parier quoi? » et non pas combien, j'étais pas une fille comme ça faut pas abuser. je me penchais légèrement vers lui, me rapprochant de son oreille. « sache que t'es le dernier » chuchotais-je avant de me redresser pour voir sa réaction. concrètement, levy était pas n'importe qui.
 

ta main sur sa cuisse glissait petit à petit sur ses fesses. c'était une forme de possession, que de parcourir son corps de ta main. évidement ce n'était pas la gauche, du fait de ta sensibilité amoindri, mais ta main droite. ta gauche se tenait simplement sur ton torse, évitant de faire des mouvements trop brusques ou bien frustrants. car tu ne peux pas dire que ne pas sentir sa peau via la pulpe de tes doigts était quelque chose de sensationnel. non, au contraire, c'était à chier de pas pouvoir se délecter de son corps avec tes deux mains. — j'parie... tu réfléchissais en regardant autour de toi. qu'est ce que tu pouvais trouver comme idée où il n'y avait pas un enjeu énorme. tes sourcils se fronçaient jusqu'à trouver; — si j'ai tord, je lis le livre que j'ai sorti tout à l'heure. t'étais bien confiance, ouais, et d'autant plus lorsque ses mots percutaient ton oreille. sourire en coin et ta main droite qui remonte jusqu'à sa nuque. les doigts entre ses cheveux, tu viens la rapprocher près de toi de manière à retrouver la proximité qu'elle avait instauré. lèvres qui chatouillent le lobe de son oreille. — tout dépend pour quoi faire.. soyons réalistes, t'es pas le dernier mec qui entrera ici.
 

aucune fille ne pouvait rester de marbre quant il s'agissait qu'on lui touche des endroits du corps plus sensibles que d'autre. j'me mordais la lèvre au contact de sa main qui s'était glissée sous ma robe pour se poser sur mes fesses. au final, j'avais parlé un peu trop vite. j'avais pas totalement le pouvoir sur lui ugh, injustice. coucher ensemble ne voulait pas dire qu'on apprenait pas à se connaître. tranquillement mais sûrement. je suivais son regard vers la bibliothèque où il avait regardé des livres quelques minutes plus tôt. « ça serait dommage que t'aies à le faire » répondais-je, je me doutais bien que ça le ferait un peu chier de se taper toute cette lecture. sauf qu'il aurait pas à le faire, parce qu'il avait raison. je flirtais avec cette proximité qui nous séparait, chuchoter à son oreille avant de me reculer. ses doigts qui se perdaient dans mes cheveux pour me rapprocher de lui, mes yeux qui se fermaient deux secondes au contact de ses lèvres sur ma lobe d'oreille. « d'abord il y a ça.. » histoire de lui faire comprendre l'évidence. je tournais légèrement ma tête vers la sienne et sans plus attendre, je l'embrassais.  

brinley avait quelque chose d'indéniablement attirant. tu ne pouvais faire autrement que d'être un contact physique avec elle lorsqu'elle était dans les parages. bon, en arrivant à la soirée, t'avais passé quelques minutes à l'observer, mais dés qu'elle avait été près de toi, résister à la serrer contre toi avait été difficile. tu ne combattais pas vraiment cette envie, de toute manière tu es plus du genre à céder qu'à résister. le sourire aux lèvres, tu comprenais qu'elle était sacrément joueuse. t'aurais eu envie de lui lancer un nouveau pari mais ses lèvres se collaient aux tiennes. le goût fruité de ses pulpeuses te plaisait. ta main emprisonnait sa nuque pour que jamais elle ne s'arrête de t'embrasser. tu finissait par décoller tes lèvres pour reprendre ta respiration. — t'as bu un truc hyper sucré non? chuchotais-tu. du sucre mélangé à de l'alcool, parce qu'évidement, ses lèvres révélaient un soupçon de liqueur brûlante.
 

on était comme des aimants. se retrouver ensemble dans la même pièce pouvait s'avérer extrêmement dangereux. dans le sens où la limite était tellement mince, voir inexistante. j'ressentais ce besoin de le sentir contre moi, que ses mains me touchent, ses lèvres contre les miennes. d'ailleurs en parlant de ça, je m'empressais de venir l'embrasser après avoir flirté avec cette proximité qui nous séparait. la pression de sa main contre ma nuque, signe qui me disait qu'il en avait tout autant envie que moi. « ouais y'avait une boisson sucrée qui était excellente, t'as manqué ça » soufflais-je une fois le baiser rompu. « ou tu dis ça parce que t'aimes le goût de mes lèvres » disais-je en venant embrasser son cou, réussissant quand même a avoir un accès malgré son sweat.  

ta main libérait son étreinte et ton index dévalait sa colonne vertébrale et ta paume enveloppait finalement sa hanche. taille fine, marquée par la robe noire et moulante qu'elle portait. et si tes yeux se baissaient.. non, tu ne faisais pas ça. ton regard s'arrêtait déjà à sa poitrine mise en valeur dans le vêtement. wow, les pensées dévient trop vite et pour rester avec elle, tu secoues la tête discrètement. — le tout ensemble. ses lèvres, le goût de ses lèvres et le goût de ce qu'elle avait bu comme réhausseur des deux choses précédentes. tu laissais tomber ta tête en arrière, le dossier du siège était parfaitement ajusté pour que ta nuque puisse s'y reposer, et tu la penchais un peu vers la gauche pour la laisser s'y aventurer. — y'a quoi d'autres que t'as jamais fait ici? un peu chamboulé mais tu perdais pas le nord pour autant.