t’avais prévu les choses à la dernière minute styx, une fois la confirmation d’ollie pour la maison, tu te dépêchas de remplir un sac avec des provisions et d’appeler un taxi pour te déposer chez elle. tu trouvas facilement les clés pour entrer chez elle après t’être assuré qu’elle soit vide, ouf c’était pas gagné et tu te dirigeas rapidement dans le jardin pour préparer ta surprise. tu déposas des bougies un peu partout, de la cuisine jusqu’à la nappe que t’avais installé dans l’herbe. heureusement que la nuit tombait assez tôt pour donner une ambiance particulière avec toutes les flammes allumées. c’était sublime mais que t’arrivait-il au juste ? t’avais eu envie de sortir le grand jeu pour ce moment entre lui et moi. après il serait trop tard et trop froid surtout. tu effectuas tes derniers préparatifs dans la cuisine avant de jeter un œil sur l’heure. t’avais trop hâte qu’il arrive, qu’il découvre tout ça. tu savais même pas si ça allait lui plaire, t’espérais que oui. c’était pas prévu mais tu voulais marquer le coup pour ce soir. tu sortis même la bouteille de ton sac, oui une bouteille de vin que t’avais gardé en réserve, c’était pas trop ton truc mais tu bus un premier verre pour te détendre. t’étais resté déconcentré toute la journée, tu redoutais ce moment malgré tout. malgré le fait qu’il soit venu t’accompagner à l’hôpital hier. tu pris place avec les verres sur la nappe, pour l’instant vides car t’attendais son arrivée avec impatience. tu guettas même le moindre bruit venant de la maison. comme l’écran de ton tel, lui envoyant un dernier message. allait-il aimer cette petite surprise ?

la musique à fond dans les oreilles, j'essaie de me changer les idées. je chantonne en pleine rue. c'est faux. ce n'est pas en rythme mais je m'en tape tellement. la musique ce n'est tellement pas mon truc. j'ai un don dans les mains, surement pas dans les oreilles ou dans la voix. j'essaie de ne pas trop penser à cette soirée. à ce qu'il va se passer. je dégaine mon portable en le sentant vibrer. tu m'indiques que tu es déjà devant la porte. j'accélère le pas après t'avoir répondu. je me grouille. habiter en ville me change carrément la vie. certes je suis plus loin d'harvard mais à l'inverse, je suis plus près de tout. de la vie. les magasins et restaurants ne sont plus trop loin de chez moi. j'apprécie ce changement. j'arrive devant chez en quelques minutes à peine. pas de trace de toi. message pour te demander où tu es. tu n'es quand même pas reparti parce que j'ai été un peu long ? regard inquiet de chaque côté de la rue. je suis de moins en moins serein. la peur que t'ai décidé de faire demi tour me prend aux trippes. je flippe. clé dans la serrure, j'entre pour déposer les sushis dans le frigo. je suis tellement focus sur mes pensées que je ne vois les bougies qu'en refermant la porte du frigo. mes yeux se relèvent pour suivre l'allée enflammée. visage qui s'illumine. pris d'une émotion indescriptible, je m'avance en plantant tout dans la cuisine. mes sourcils viennent se froncer en pensant à ce qui m'attend à l'autre bout. c'est quand même pas scott à poil qui veut faire une surprise à ollie. je rigole tout seul à cette idée. ça serait con qu'il tombe sur moi. le chemin me mène jusqu'au jardin où tu m'attends. je me stoppe une fois dehors. « mais c'est quoi tout ça ? » je rigole nerveusement. c'est pour moi ? t'as organisé tout ça pour moi ? « t'es complètement fou » je plaque mes mains sur mon visage. mon rire se transforme rapidement en larmes. je m'effondre sous le poids des émotions. tout le stress de ces dernières semaines, tout ce bordel, tout est en train de lâcher. de s'exprimer maintenant. on a jamais organisé quoi que ce soit pour moi. forcément ça me va directement au coeur. touché. pauvre gamin perdu qui tend les bras vers toi. soutiens moi styx. ne me lâche pas. jamais.
- @Styx Shipley

t’avais contre toute attente vécu ces derniers jours dans un tourbillon émotionnel. tu n’imaginais pas vivre tout ça avec quelqu’un aussi fortement. t’avais presque perdu espoir à ça, alors styx t’as écouté tes envies pour une fois, de te laisser porter et d’agir comme un fou. c’était ça qui te faisait le plus souvent peur, d’être pris pour un fou aux yeux des autres, au point de les faire fuir. tu te sentais encore coupable de t’être retenu avec olympia mais t’aimerais comme n’importe qui pouvoir vivre ces choses que l’on trouvait uniquement dans les bouquins, une histoire impossible. te trouvais-tu en plein dedans ? tu l’ignorais, t’étais encore assailli de doutes. jamais le futur ne t’avait paru aussi trouble qu’il y a trois ans, quand t’avais tout plaqué histoire de t’éloigner de ta famille. la présence des flammes te réconfortait lorsque tu réalisas à quel point la maison te fit presque peur. quelle idée saugrenue de préparer un truc que t’avais copié dans un film pour le surprendre. tu souris doucement à la tête qu’il ferait lorsqu’il découvrirait tout ça. allait-il se jeter dans tes bras ou bien la surprise le clouerait sur place ? bordel tout ce que tu souhaitais était qu’il débarque rapidement, peu importe les émotions qu’il aurait en te découvrant. t’espérais pas seulement qu’il ait compris que tu voulais passer du temps avec lui ce soir, tu voulais qu’il soit présent aussi dans ton quotidien. d’ailleurs un bruit de porte t’alerta et sa silhouette jaillit de l’obscurité de la maison. les traits figés par ce qu’il voyait, tu ne pus retenir un rire quant à sa réaction. forcément qu’il n’attendait pas tout ça pour ce soir. tu te relevas difficilement mais la mine heureuse. - bienvenue dans ton nouveau paradis. tu éclatas de rire, encore fier de l’effet de surprise. qu’il te traite de fou t’amusa. venant de lui, tu l’acceptais sans problème. tu préférais être fou à ses yeux que dans ceux des autres. tu avanças en le voyant s’écrouler sous le poids des émotions, le prenant rapidement dans tes bras. tu le serras fort contre toi, t’avais envie de retrouver son odeur et sa chaleur styx. mais tu te tus un long instant le temps qu’il se reprenne, sans cesser de le caresser. tu n’avais pas trop envie de pleurer maintenant. tu te retenais justement alors que tu voulais juste le surprendre. montrer à quel point il te plaisait et comptait pour toi. - arlan… sache que tu peux tout lâcher ce soir avec moi. juste être toi. car j’ai envie que tu sois heureux, que je ferais tout pour que tu le sois. vois-tu maintenant que je t’aime ? t’avais plus peur styx, de montrer qu’il représentait tout pour toi en ce moment. sache que je te lâcherai pas. pas cette fois.

mes pas suivent les flammes. la boule au ventre grandissant au fur et à mesure que mes pas m'amènent vers toi. je me mords la lèvre en te voyant là, comme dans les films. je me sens submergé par mes émotions. par le feu qui brûle en moi. et toutes ces merdes qui viennent de m'arriver. ces ressentis qui me prennent aux trippes. je n'arrive pas à gérer. je n'y arrive plus. ton commentaire me fait rire mais rapidement je sens qu'une autre émotion vient se mélanger au reste. les larmes coulent sur mes joues. je me lâche. tes bras viennent rapidement s'enrouler autour de moi. ma tête se penche vers l'avant. je viens me blottir dans tes bras. contre toi. y'a tout qui retombe et ça fait un bien fou. l'impression que le temps s'arrête. je me redresse lorsque tes premiers mots arrivent à mes oreilles. je sèche maladroitement mes larmes du revers de ma manche. « je le vois styx.. il n'y a que dans tes bras que je suis bien, que je suis heureux. ne m'enlève jamais ça. » je renifle. ça manque de glamour mais je me suis parti loin dans mes émotions là. je te vole un baiser puis me recule. mes mains saisissent les tiennes et je regarde partout autour de moi. « mais y'a combien de bougies là ? tu sais que je suis hyper maladroit, on va foutre le feu à la maison » j'éclate de rire en nous imaginant déjà en train d'essayer d'éteindre un feu qu'on aurait nous même provoqué. je me tapote les joues d'une main pour me ressaisir. « t'as même prévu de quoi boire, t'es parfait comme mec.. enfin presque parfait, y'a deux ou trois trucs à corriger mais on va y arriver » je me moque gentiment de toi. amoureusement. « tu nous sers un verre ? »
- @Styx Shipley

rapidement tu te sentis soulagé en le voyant, t’avais imaginé mille choses le concernant. t’avais toujours peur quand il n’était pas là, ça t’étonna encore qu’il puisse autant t’atteindre mais aussi une flopée d’émotions qui te donna la force de te relever pour le rejoindre. tu le pris rapidement dans les bras, tu tentais de l’apaiser alors qu’il pleurait. styx tu collas ta tête contre la sienne, t’étais presque embêté qu’il soit dans cet état par ta faute, alors tu semblais un peu hésitant au début, avant de resserrer tes bras autour de lui. si ça se trouve, ce serait la dernière fois que tu pourrais l’enlacer de cette manière. tu chassas aussitôt cette pensée de ton esprit, il n’y avait aucune raison pour que cette soirée tourne mal. tu tentas de garder la tête froide malgré les émotions qui te secouaient. tu voyais bien qu’il avait besoin de toi, que c’était pas l’heure de craquer. pas tout de suite. - quoi ? dans mes bras seulement ? que tu lâchas, l’air faussement offusqué. heureusement qu’il t’embrassas bien vite pour te calmer. - car j’étais près de te laisser seul ici. j’ai l’impression que tout ça n’a servi à rien. tu attrapas sa main en riant, pour le rapprocher de la nappe. évidemment que tu ne croyais pas un mot que tu disais. l’autre main trouva refuge dans la sienne, t’aimais la façon dont il ne te lâchait pas alors qu’il se reprenait. - et toi, ce sont tes baisers qui me rendent accro. ne m’enlève pas ça aussi. yeux s’écartant de surprise quand il parla du nombre de bougies. cela te fit rigoler, vraiment impossible de te contenir. - trop tard, t’as déjà allumé le feu qui est en moi. je préfère brûler avec toi si ça arrive. tu plaquas tes mains sur son visage pour échanger un nouveau baiser. t’adorais faire ça. - monsieur a soif, très bien on a des choses à dire, à corriger comme tu dis… t’adoptas une mine sérieuse, mais tes yeux pétillaient sous les flammes. tu te retenais surtout de pas le passer au grill. - mais d’abord ouais, j’ai du bon vin, le genre qui te fera oublier tous tes maux et tes peines… par malheur, tu pouffas en remplissant les deux verres avant de tendre le sien dans sa direction. - j’suis pas le meilleur, juste un pauvre gars qui essaie de t’impressionner parce qu’il est… juste amoureux, fou amoureux. sa proximité te troublait autant, t’arrivais plus à te contrôler comme tu le voudrais. - complètement dingue. dingue de toi. tu bus ton verre, t’avais presque honte styx de continuer à déballer ton sac. et s’il décidait de plus te voir après ce soir ? au fond, t’avais peur de finir à nouveau seul. et cette voix te poursuivrait pour toujours. fou ou pas, tu vidas ton verre un peu trop rapidement.

je n'en reviens pas. j'ai du mal à réaliser ce qu'il se passe. tous ces efforts que tu as fait là pour moi. c'est incroyable. difficile à réaliser quand dans le passé, jamais personne n'a pris le temps d'organiser quoi que ce soit pour moi. je n'ai jamais eu autant d'attention de la part de quelqu'un que depuis que t'es venu me reparler après le summer camp. je n'avais pas voulu le faire, te laissant de l'espace et surement la crainte de me faire snober une nouvelle fois. mais t'as insisté. tu t'es imposé et aujourd'hui je peux le dire, il n'y a que dans tes bras que je suis bien. heureux. les sentiments sont là. plus réels que jamais. « je ne peux pas dire dans tes fesses puis que je n'ai malheureusement pas encore eu l'occasion de les tester » que je lâche en explosant de rire, juste avant de me jeter à tes lèvres. t'embrasser devient vital. je ne peux pas faire autrement. je ne peux plus attendre, c'est impossible. toutes ces bougies, ces préparations, réveillent en moi beaucoup d'émotions. il faut que je les exprime. en fait, tu es trop mignon. tu dis des mignonneries, moi je fonds. je ne te pensais pas aussi romantique. aussi sensible. c'est un nouveau styx que je découvre ce soir et qui me plait. un nouveau styx que je suis jusqu'à la nappe installée dans l'herbe. « on va s'enflammer ensemble ... mais j'suis sérieux styx, si on fou le feu à la maison du père d'ollie, elle me tue » j'ai pas le temps de dire quoi que ce soit d'autre que tu encadres mon visage de tes mains pour m'embrasser avec passion. avec force. je fonds littéralement. « parfait, je crois que c'est la première fois que j'goutte à du vin. j'suis plus bière et cocktails moi tu le sais bien » je te regarde servir les verres avec une attention toute particulière. je n'arrive pas à détacher mon regard de toi. « merci » j'attrape le verre et me rapproche de toi encore un peu. tes mots sont forts. puissants. ils me vont droit au coeur. « tu veux que j'repleure c'est ça ? c'est bon, je suis grave impressionné, t'as pas idée » je rigole légèrement puis tends mon verre dans ta direction. « à nous ? » je n'ai pas envie de trinquer à autre chose qu'à nous. toi et moi. je me sens empli de positivité. de passion. j'y crois, j'ai envie d'y croire. je bois une gorgée de vin et je trouve ça pas terrible au goût mais tu y as mis tellement d'efforts que je ferme bien ma gueule à ce propos. je n'ai pas envie de te décevoir. je pose mon verre et viens me blottir contre toi. mon dos contre torse, je m'allonge contre toi. j'ai besoin de proximité. de me sentir en sécurité dans tes bras. « on attaque la discussion sérieuse ? on sera débarrassé avec ça, qu'est ce que t'en dis ? » je tourne la tête pour te regarder, je ne sais même pas par où commencer. « je vais y aller cash alors fais pareil ... ne me réponds pas à moitié ou ne réponds pas à ma question par une autre question, j'ai déjà remarqué que tu faisais ça pour pas avoir à répondre » je rigole « bon. t'en es où avec olympia ? »

- @Styx Shipley

- il y a un "nous" maintenant ? tu rigolais styx, tu l'avais bien compris qu'il était impressionné. et cela te rendait heureux qu'il le soit. mais pas seulement, tu voyais bien à travers ses billes que d'autres émotions le submergeaient. humides elles l'étaient encore, reflétant toute l'étendue son âme que tu t'y baignais sans modération. t'étais soulagé qu'il se tienne là face à toi, presque à nu. tu voulais lui rendre la pareille ce soir là, lui faire réaliser à quel point t'étais prêt à tout pour le garder près de toi. c'était pour ça que t'avais décidé de ne plus te cacher, c'était limite de la torture ça. t'avais réussi à fuir tes sentiments la première fois alors cette fois, tu ne referais pas la même erreur. pas quand tu imaginais déjà tes futurs moments avec lui. - personne ne va pas te tuer. sauf moi évidemment. tu te mordis la lèvre, déjà troublé par sa présence. il fallait profiter du moment à 100%. et surtout parler sérieusement. allait-ce être le cas ? - je n'avais que ça merde. tu ris à sa réponse concernant le vin que tu versas dans son verre. t'avais prévu ça à la dernière minute, à l'arrache quoi. tu voulais vivre une soirée inoubliable avec lui. au cas où cette discussion qu'il attendait viendrait tout gâcher. portant le verre à tes lèvres, tu savouras le liquide rouge, tu redoutais toujours ce moment. - oui, c'est pour ça que je suis là. même si j'aimerais vraiment t'enlacer et qu'on profite du vin non stop. qu'on soit ensemble. tu le fixas du regard pour jauger sa réaction, hochant la tête pour pas le brusquer. t'essayais d'être le plus transparent avec lui mais t'avais presque haussé le sourcil en l'entendant parler d'olympia. - elle n'a pas trop envie de me voir et je la comprends. tu t'étranglas, mauvaise réponse styx. - c'est déjà fini entre nous. il n'y a plus d'olympia... mais ton coeur se serra en parlant à voix haute. - grosso modo elle a vite compris... elle n'a pas supporté que je puisse aimer une autre personne qu'elle. bref ça s'est très mal passé arlan et je veux pas y penser quand je suis avec toi.

❊ moth drawn
to a flame

Got a feeling that I'm going under, but I know that I'll make it out alive.