☽ c’est derrière une quinzaine de personnes qu’il finit par sortir de la salle accompagné de Maze. le film de ce soir, Gran Turismo, avait été parfait.un choix réfléchit en vu des préférences de la jeune femme à ses côtés. biopic qui ne manquait pas d’action. Wenzel glissa sa main dans la sienne, ne voulant pas la perdre dans la foule qui se trouvait dans le cinéma et l’attira vers la sortie. une fois dehors, il apprécia de retrouver un peu d’air frais et il se mit à marcher. « alors dis moi, qu’en as-tu pensé ? » le regard qui se posa sur elle, elle était vraiment sublime, mieux que sur ces photos. le feeling sembla toujours présent et il n’avait pas l’intention de la laisser filer maintenant.

Je sentais ta main se glisser dans la mienne, quand la petite foule commençait à se faire oppressante. On arrivait finalement à s’échapper entendant par ci et par là les premières critiques du film. J’inspirais le grand air, me laissant guider sans pour autant quitter ta main. Cette soirée et cette première rencontre se déroulait à merveille et j’avais rapidement troqué ma gêne, trouvant finalement réconfortant de te voir agir comme lors de nos nombreux messages échangés. — Du film ou de ta voix sauve qui susurrait à mon oreille ? Osais-je te demander, le regarde plein de malice. Je m’arrêtais, te forçant à faire de même, pour finalement me mettre face à toi. Je relâchais doucement la pression de ma main, pour laisser le bout de mes doigts joué avec les tiens. — J’ai une confession à te faire… Je relevais les yeux vers toi, une petite moue dessinant mes lèvres. — Je l’avais déjà vu, mais j’ai adoré le voir avec toi. Disais-je comme une gamine gênée, qui n’avait pas su l’avouer dès les premières secondes. — Mais ça m’a permis d’être déconcentré en toute liberté.

☽ ce film, wenzel, il a vraiment adoré et apparemment il n’est pas le seul de ce qu’il entend. pourtant là, tout ce qui lui importe c’est maze et de savoir si elle a passé un bon moment. bien sûr, il n’avait pas résister à l’envie de lui murmurer des compliments à l’oreille durant le film. un le regard qui ne l’a quitte pas, il sourit à sa question. cette malice qu’il retrouvait en elle, lui plaisait beaucoup. « hm, je sais déjà que t’as aimé mes chuchotements, j’ai aperçu tes pommettes rougeâtres. » qu’il lâche pour la taquiner un peu. lui aussi était malicieux et surtout face à elle. il s’arrête lorsqu’elle l’y oblige toujours sa main dans la sienne. maze, elle frôle le bout de ses doigts et wenzel, il profite de sa main libre pour replacer une mèche de ses cheveux. interrogatif, il voit sa petite moue et elle est trop craquante. « tu essaies de me prendre par les sentiments ? » qu’il demande amusé par sa bouille, bien qu’inquiet par ce qu’elle va lui annoncer. finalement, elle lâche l’avoir déjà vu et l’italien, il se met à rire de bon cœur. « mais moi aussi je l’avais déjà vu.. c’était pour être concentré sur toi plus que sur le film. »

Je n’avais qu’une idée en tête, m’éloigner du groupe et du brouhaha ambiant, pour ne me retrouver qu’avec toi. À croire que nos envies faisaient écho, c’était loin du groupe, après avoir eu le loisir de détailler ta silhouette, prise dans ton sillage pour m’arrêter finalement face à toi. — Eeeh. Que je soufflais en resserrant doucement l’étreinte de ma main. — Je suis très sensible, sentir ton souffle en utilisant le mot couscous, aurait pu avoir le même effet. Cela dit, j’ai préféré, c’que tu m’as dit, ne te méprend pas. Avant toute chose, j’avais besoin d’éclaircir un point important. On avait fait preuve d’honnêteté l’un envers l’autre et je me devais de rester sur cette continuité. Poussée par ton geste, les océans trouvaient tes ténébreuses, pour s’y plonger. — Non. Enfin.. Peut-être ? Et j’me lançais. Surprise par ta réaction, je te joignais de bon cœur, sentant mes épaules se détendre. — Tu ne peux pas savoir comment j’suis soulagée. Ma main retrouvait la tienne et je reprenais la marche, sans réfléchir réellement. — J’espère que tu ne m’as pas vu m’étouffer avec la peau des grains de maïs, j’ai cru mourir 3 fois. On aurait pu trouver moins dangereux comme premier date.

☽ taquinerie au bout des lèvres, wenzel profite de la lumière des dernières lueurs du soleil pour la regarder plus en détail. son regard d’azur, il pourrait accepter d’y plonger et même de s’y noyer tant il est incroyablement beau. il y a quelque chose en cette femme qui le désarme. douceur de ces doigts qui frôle sa joue lorsqu’il replace sa mèche derrière son oreille. sourire amusée a ses mots et il vient basculer sa tête vers son oreille joueur. dans un souffle, murmure au creux de son oreille : « paëlla. » tête qui se redresse pour observer la jeune femme et voire si la théorie se confirme. reprenant son sérieux, l’italien l’écoute se confesser, appréciant qu’ils soient toujours honnête l’un envers l’autre même face à face. ce sont leurs rires qui résonnaient dans la rue à présent, ils avaient eu la même idée finalement. « je suis tout autant rassuré, j’ai eu peur que tu m’annonces que je te plaisais pas. » dit-il faussement choqué. maze reprend sa main et il la presse doucement dans la sienne en se remettant à marcher. « hm, si il m’a semblé a un moment, je me tenais prêt pour le sauvetage d’ailleurs. » lance t’il en faisant allusion au fait qu’ils étaient les nouveaux loïs et clark. il profite de la balade tout en regardant autours d’eux, si ils pourraient se trouver un coin où se poser un peu. il est pas prêt à la laisser filer maintenant.

Nous avions une connexion qui était indéniable. Peut-être parce que le courant était bien passé par message, mais aussi et surement, grâce à cette attraction mutuelle. Tu m’avais suffisamment mise à l’aise à l’écrit, pour que je le sois également en face à face. Une chance, car tu étais l’un des rares qui avait pu apercevoir dès les premiers instants la véritable maze. Tu répondais à mes dires, une lueur joueuse dans le regard quand tu t’approchais de mon oreille. Les joues qui prenaient feu, un sourire accroché aux lèvres. — Tu vois. Que je soufflais en pointant de la main ma joue. La discussion avait toujours été facile et notre mot d’ordre : la franchise. — Tu ne m’as pourtant pas l’air du genre à douter de toi ? Et tu avais aucune raison apparente de le faire. Alors main dans la main, nous commencions à reprendre notre marche, profitant encore de l’instant. — Et a quel moment tu t’es dis que c’était une mauvaise idée de venir me secourir Clark ? Je pressais davantage ta main quand j’ajoutais : — Tu craignais que Loïs refuse un bouche-à-bouche formel ? Mais peut-être aussi que se n'était pas le moment idéal, quand tu m’avais potentiellement aperçu, un doigt dans la bouche, pour éviter de mourir étouffé par du maïs.