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Veritas
Lien du postLun 11 Sep 2023 - 22:31
holding on to what I haven't got
L’ombre te colle à la peau, tu es arrivé au point de non retour. Quel chemin emprunter ? Tu l’ignores. Tu erres en ce monde comme un spectre dépourvu d’âme, en quête d’un objectif quelconque pour donner un sens à cette vie qui n’est pas la tienne. Tu collectionnes les échecs, tu fais de mauvais choix. Tu te laisses trop facilement avoir par des mots, mais tu as toujours été ainsi. Tu es resté fidèle à Melrose pendant quatre ans, quatre longues années à espérer dans le vide avant que Nemo ne fasse son entrée dans ta vie. Il est le poison qui souille tes veines, la gangrène qui t’affaiblit un peu plus chaque jour, mais cette fois, tu es résolu à rester loin de lui une bonne fois pour toute. Pour tout le mal qu’il t’a fait. L’estime bafouée et l’amour propre pulvérisé. Heureusement, Sybil semble vouloir réparer les pots cassés avec toi, mais est-ce là un lueur ? Tu n’es sûr de rien. La soirée avec la fratrie Windsor se termine enfin. Tu salues chacun d’eux, laissant présager ton retour éminent, mais une fois l’endroit désert, tu rebrousses chemin et file prendre place au bar. Les corps morts s’entassent devant toi, ton discours devient incohérent, les mots difficiles à prononcer. Ta vision se brouille et tes pieds peinent à te porter jusqu’aux toilettes. Tu embrasses le murs à quelques reprises avant de finalement trouver une cuvette ou soulager ton envie pressante. Une fois sorti, tu ouvres le robinet et laisse couler l’eau froide un long moment, regard perdu dans le reflet qui trône au milieu de la glace. Tatouages familiers qui s’invitent aux côtés de ta silhouette chétive, tu sais que tu rêves, car chaque fois que tu bois à t’en rendre malade, c’est lui que tu aperçois. Un rire sarcastique caresse ta gorge, tu te trouves ridicule. Sans plus attendre, tu te fous la tête sous l’eau dans l’espoir de chasser cette image bien trop réelle du seul homme qui à réussi à faire battre ton cœur. Celui qui à marqué ton myocarde au fer rouge, mais qui t’a imposé la pire des tortures le jour ou il a dit oui à une autre sous ton regard noyé de larmes.
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Veritas
Lien du postMer 13 Sep 2023 - 10:03
holding on to what I haven't got
Fébrilité, sentiment que qu’il avait enfui depuis bien longtemps. Et pourtant, depuis son arrivée à Boston, ses émotions se sont entrechoquées en un véritable tsunami de peur et de stress. Pour la première fois en trente-deux années d’existence, le grand gaillard sûr de lui que qu’il est se retrouve tout bonnement fébrile, tel l’enfant que Melrose lorsque son bourreau sévissait au sein de la demeure familiale. Autant dire que se retrouver dans cette position ne fut pas chose aisée pour lui. Son baluchon définitivement rangé, un toit sur la tête et une salle de sport ouverte depuis peu, le sportif s’était rendu compte qu’après tout ce temps passé, il n’avait encore pas trouvé le courage d’aller à la rencontre d’Alistair, objet de son désir de changement de vie et de nouvelle vie dans cette ville allant à cent à l’heure. Il allait falloir se mettre un bon coup de pied au derrière pour ne pas finir par devenir totalement fou à cause de toute cette anxiété emmagasinée. Le tatoué avait pris une décision, à la fin de la semaine, il irait à la rencontre du seul homme ayant partagé sa couche et surtout ayant eu une place dans son cœur. Depuis sa rencontre avec ce beau jeune homme, les barrières qu’il s’était mises n’étaient plus. Elles avaient mis du temps avant de totalement se briser sous le poids de la conscience. Et pourtant, il était à présent en instance de divorce et à l’autre bout de son monde. Si ce n’était pas une preuve d’amour ?
Journée de travail dans les pattes, heureux d’avoir pu coacher des clientes et des clients amorçant un changement de vie. Melrose avait décidé d’aller boire un verre tranquillement dans un bar pour se détendre et profiter de sa soirée. Après tout, ne comptant pas ses heures, il avait éteint les lumières et fermer la salle sous les coups de dix-neuf heures. La soirée était à présent pour lui. Avant d’aller se prendre une bonne bière bien fraîche, il était tout de même passé dans un petit restaurant non loin de sa salle de sport pour se prendre un bon repas, sain. Aller au restaurant seul n’était pas un problème pour lui, bien au contraire. Il n’était jamais bon de se désaltérer en ayant l’estomac vide. C’était donc finalement vers les vingt heures qu’il passa la porte du bar sur lequel il avait jeté son dévolu. Il prit rapidement la direction du comptoir, commandant un premier verre. Il ne saurait dire quand, même lorsqu’il s’était retourné, il avait eu un véritable électrochoc. Se demandant d’abord s’il n’était pas en train d’halluciner, il s’était finalement levé pour suivre ce fantôme du passé vers les toilettes de l’établissement. Le cœur battant la chamade, Melrose avait attendu qu’il croise son regard. Il n’aurait imaginé tel coup de pouce du destin. C’était bien Alistair. Il était surpris de le voir. Tellement surpris qu’il en pleurait. Sans réfléchir, le tatoué vint l’enlacer, cherchant à le réconforter. « - Ne pleure pas mon joli ! Je suis venu ici pour toi ! ». Les mots sortis de sa bouche étaient incontrôlés… Il espérait pouvoir discuter avec lui…
Journée de travail dans les pattes, heureux d’avoir pu coacher des clientes et des clients amorçant un changement de vie. Melrose avait décidé d’aller boire un verre tranquillement dans un bar pour se détendre et profiter de sa soirée. Après tout, ne comptant pas ses heures, il avait éteint les lumières et fermer la salle sous les coups de dix-neuf heures. La soirée était à présent pour lui. Avant d’aller se prendre une bonne bière bien fraîche, il était tout de même passé dans un petit restaurant non loin de sa salle de sport pour se prendre un bon repas, sain. Aller au restaurant seul n’était pas un problème pour lui, bien au contraire. Il n’était jamais bon de se désaltérer en ayant l’estomac vide. C’était donc finalement vers les vingt heures qu’il passa la porte du bar sur lequel il avait jeté son dévolu. Il prit rapidement la direction du comptoir, commandant un premier verre. Il ne saurait dire quand, même lorsqu’il s’était retourné, il avait eu un véritable électrochoc. Se demandant d’abord s’il n’était pas en train d’halluciner, il s’était finalement levé pour suivre ce fantôme du passé vers les toilettes de l’établissement. Le cœur battant la chamade, Melrose avait attendu qu’il croise son regard. Il n’aurait imaginé tel coup de pouce du destin. C’était bien Alistair. Il était surpris de le voir. Tellement surpris qu’il en pleurait. Sans réfléchir, le tatoué vint l’enlacer, cherchant à le réconforter. « - Ne pleure pas mon joli ! Je suis venu ici pour toi ! ». Les mots sortis de sa bouche étaient incontrôlés… Il espérait pouvoir discuter avec lui…
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Lien du postMer 20 Sep 2023 - 1:27
holding on to what I haven't got
La tête plongée sous l’eau, tu laisses ta respiration en suspens. L’eau fraîche s’échoue sur ta peau brûlante telle une pluie de poignards et cette simple sensation te fait le plus grand bien. T’en a marre de ta famille, de l’ambiance au dortoir, un rien te fait grimper dans les tours et pourtant, il n’y a personne à qui parler, personne pour te comprendre. Il en a toujours été ainsi, mais jusqu’à présent, tu vivais très bien avec ta solitude. T’ose croire que le calme trouvera à nouveau sa place une fois la tempête passée. T’as simplement besoin d’un peu de temps pour mettre de l’ordre dans tes idées. Le souffle à bout, tu finis par relever la tête, respirant bruyamment par la bouche. Tu secoues la tête dans tous les sens pour retirer l’excédent d’eau lorsqu’une paire de bras et une armoire à glace t'enlacent. Tu te figes direct. Déjà parce qu’il s’agit d’un mec, mais aussi parce qu’il a cette voix si familière à ton oreille. Sans crier garde, tu le repousses du peu de force qu’il te reste. Ton regard se pose sur lui et en une fraction de seconde, ta mâchoire se décroche. Lui. Ici. Tes ivoires se serrent entre elles. Pas d’émotions, mais de rage. T’as envie d’le frapper ce con. De quel droit il ose venir ici et t’enlacer sans même te demander la permission. Beaucoup de lune ont terni depuis votre dernière rencontre et malheureusement, il arrive beaucoup trop tard pour rattraper le coup. ‘’ Je t’interdis de m’appeler ainsi et encore plus de me toucher. ‘’ Ta voix siffle entre tes dents, tu es très en colère. ‘’ Tu t'attends peut-être à un merci? C’est quoi ton putain de problème ? ‘’ Ton regard balaie la pièce dans l’espoir de ne percevoir aucune âme qui vive et fort heureusement, il se trouve que vous êtes seuls. ‘’ Va-t'en Melrose. Retourne voir ta femme, il n’y a rien pour toi ici. ‘’ Ton regard s'incruste dans le sien et contre toute attente, tu aimerais que Nemo vienne te sauver… à n’importe quel prix. Tu serais prêt à subir ses injures, sa rage et sa haine envers toi, absolument tout pour te sortir de cette impasse.
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Lien du postMer 11 Oct 2023 - 13:17
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lord hobo
11 septembre 2023
@"Alistair Windsor"
Alcool - idées sombres
11 septembre 2023
@"Alistair Windsor"
Alcool - idées sombres
L’appréhension au fond des tripes, Melrose avait eu raison d’hésiter avant d’aller à la rencontre d’Alistair. Il fallait tout de même dire qu’ils s’étaient quittés en mauvais terme. Une amourette d’été qui n’avait eu aucun avenir. Il fallait tout de même dire que le sportif ne pouvait tout bonnement pas se voir avec un homme à son bras. Non, c’était tout bonnement impensable. Comment un mec comme lui, un homme pouvait être attiré par les autres hommes ? C’était tout simplement impossible. Non, il était né sur cette planète pour être au bras d’une femme et pour faire des enfants. C’était ce que lui avait martelé son géniteur tout au long de sa misérable vie. Pour le tatoué, c’était tout simplement malsain et contre nature d’être attiré par une personne du même sexe que soi. Et pourtant, lorsque la belle gueule d’Ali était venu s’inviter à la partie, tout avait fini par voler en éclats. Il avait succombé, aimant les attentions du jeune homme. Jamais, ô grand jamais, Mel’ n’avait été aussi heureux que durant ces quelques semaines de bonheur. Mais la raison avait repris le dessus et il avait fini par se marier, invitant son amant à la fête.
Aujourd’hui, tout avait changé. Melrose avait fait un profond travail sur lui, se rendant compte qu’il n’avait rien de déviant et qu’il était tout bonnement naturel d’aimer et qu’il y avait d’ailleurs des tas de manière d’aimer. L’homosexualité n’était pas une maladie et il pouvait être lui-même et aimer celui qu’il aura choisi sans avoir à se sentir coupable. Tout ceci ne s’était pas fait en un jour, il avait consulté une psychologue. Mais à l’instant précis, il se sentait pleinement lui. En faisant cette introspection, il s’était rendu compte qu’il n’avait jamais cessé d’avoir des sentiments pour Alistair. Une fois le divorce signé, il s’était donc rapidement rendu à Boston. Et pourtant, il n’avait encore eu le courage d’aller à sa rencontre. Finalement, le destin avait fait le premier pas, le mettant sur son chemin. Sans réfléchir, il avait tenté de réconforter sans ancien amant, le prenant dans ses bras pour lui dire qu’il n’avait plus à pleurer, qu’il était là pour lui. A quoi bon pensait-il en faisant ça ? Ali’ ne mit guère longtemps avant de le repousser, lui interdisant de lui donner un petit surnom et encore moins de le prendre dans ses bras. Il était en colère. Il avait de quoi. Il avait rapidement repris la parole en lui demandant de partir et de retrouver sa femme… A la fin de sa phrase, Mel’ soupira, la mine grave avant de répondre de manière posée.
– Excuse-moi, tu as raison, je n’ai pas le droit d’être aussi proche alors que je t’ai fait souffrir… Je n’ai plus de femme Alistair. J’ai divorcé. J’ai pris conscience que ce n’était pas la vie que je voulais… Que je jouais un rôle, que je n’étais pas moi-même… J’ai tout quitté et je suis venu ici…
Des mots simples mais forts. Il ne voulait pas en faire trop. Il avait déjà été trop loin en le prenant dans ses bras…
– Parce que tu vis ici…
Il avait presque murmuré ces mots…
Aujourd’hui, tout avait changé. Melrose avait fait un profond travail sur lui, se rendant compte qu’il n’avait rien de déviant et qu’il était tout bonnement naturel d’aimer et qu’il y avait d’ailleurs des tas de manière d’aimer. L’homosexualité n’était pas une maladie et il pouvait être lui-même et aimer celui qu’il aura choisi sans avoir à se sentir coupable. Tout ceci ne s’était pas fait en un jour, il avait consulté une psychologue. Mais à l’instant précis, il se sentait pleinement lui. En faisant cette introspection, il s’était rendu compte qu’il n’avait jamais cessé d’avoir des sentiments pour Alistair. Une fois le divorce signé, il s’était donc rapidement rendu à Boston. Et pourtant, il n’avait encore eu le courage d’aller à sa rencontre. Finalement, le destin avait fait le premier pas, le mettant sur son chemin. Sans réfléchir, il avait tenté de réconforter sans ancien amant, le prenant dans ses bras pour lui dire qu’il n’avait plus à pleurer, qu’il était là pour lui. A quoi bon pensait-il en faisant ça ? Ali’ ne mit guère longtemps avant de le repousser, lui interdisant de lui donner un petit surnom et encore moins de le prendre dans ses bras. Il était en colère. Il avait de quoi. Il avait rapidement repris la parole en lui demandant de partir et de retrouver sa femme… A la fin de sa phrase, Mel’ soupira, la mine grave avant de répondre de manière posée.
– Excuse-moi, tu as raison, je n’ai pas le droit d’être aussi proche alors que je t’ai fait souffrir… Je n’ai plus de femme Alistair. J’ai divorcé. J’ai pris conscience que ce n’était pas la vie que je voulais… Que je jouais un rôle, que je n’étais pas moi-même… J’ai tout quitté et je suis venu ici…
Des mots simples mais forts. Il ne voulait pas en faire trop. Il avait déjà été trop loin en le prenant dans ses bras…
– Parce que tu vis ici…
Il avait presque murmuré ces mots…
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