@Gustin Mahoney ✧ Theodora file le parfait amour avec Gustin, tout va pour le mieux, tout est beau, tout est passionné il n'y a pas ou peu de disputes et les seules sont pour des broutilles qui ne durent jamais longtemps. En cette soirée, elle a envie de retrouver son petit ami pour discuter de la rentrée et de comment elle s'est passée pour tous les deux, elle veut aussi lui parler de son projet de se présenter en tant que vice présidente mais elle n'a pas le courage dans un sens... Blondie a tout fait pour qu'il puisse passer une bonne soirée : elle a commandé des sushis, des mochis de quoi se régaler. Mais le Mahoney ne daigne pas répondre à ses messages, encore moins à ses appels. Cela fait presque deux heures qu'elle l'attend.. Trouvant le temps long, elle demande à Marta de lui faire couler, elle va se détendre espérant qu'il puisse l'y rejoindre.. Mais malgré son bain dans lequel elle est restée une heure, il n'a pas daigné pointer le bout de son nez. Les nerfs montent chez la Pasquier, elle enfile une nuisette et se met rapidement sous les draps. Pianotant quelques minutes sur son téléphone, elle gagne le sommeil rapidement, fatiguée de sa première semaine de rentrée. Mais tandis qu'elle dort à poings fermés, elle sent une présence dans son lit, à moitié endormie elle donne un gros coup de pied ayant peur que ça soit un étranger. "Dégagez ! J'appelle la police !" cherchant l'interrupteur de sa lampe de chevet sur ses paroles, elle actionne le bouton et elle est face à Gustin. Theo se redresse et croise les bras sur sa poitrine d'une air de défi "Dégage ! Je ne suis pas à ta disposition." Après tout il lui a posé un lapin.

@Theodora Pasquier Je n'ai pas pris longtemps à accepter l'invitation d'Andréa. Depuis la rentrée, on a pas encore passé de temps ensemble. Je lui ai juste envoyé un timide message pour lui souhaiter une bonne rentrée, et rien de plus. Je ne veux pas presser les choses. Je la verrais que quand elle le décidera. Et elle l'a décidé aujourd'hui. J'étais sensé rejoindre Theodora juste après mon entrainement mais je me suis dit que si je prenais une ou deux heures de retard, elle ne m'en voudra pas. Les entrainements finissent parfois tard quand on est avec les copains, etc. Surtout s'il y a de l'alcool dans les vestiaires. Andréa me donne rendez-vous de nouveau dans un bar chelou à la limite de la clandestinité. Comme en juin. Je lui explique que je ne dois pas rentrer tard mais évidemment, rien ne s'est passé comme prévu. Comme à chaque fois que je suis avec elle, je consomme alcool et fais pas mal de mélange. J'ai même été tenté d'accepter une pilule que j'ai finalement décliné. Je n'ai plus les idées claires, je ressens un lâcher-prise, une bouffée d'air qui fait du bien. J'ai un léger black-out car lorsque Marta, la domestique de Theodora m'ouvre, je me demande comment j'ai fait pour arriver jusqu'ici. J'enlève mes chaussures en gloussant et lui donne ma veste. Sur la pointes des pieds - enfin c'est que je croyais - je me faufile jusque dans la chambre de ma petite-amie. Elle dort, trop triste. J'aurais aimé qu'elle soit réveillée car j'ai grand envie d'un câlin. J'enlève mes vêtements et m'effondre sur le lit. Une douleur me prend les bijoux de famille. Un flash de lumière me pète la rétine. La diablesse est réveillée. " calme-toi c'est moi... pffffouu tu m'as... je peux plus bouger. " la pforzheimer me demande de m'en aller d'un ton autoritaire. Je me remets de ma douleur avant de lui répondre d'un : " hein ? où veux-tu que j'aille ? " j'arrête de grimacer et j'ouvre un peu mieux les yeux pour la regarder. Je vois toujours un peu trouble mais c'est suffisant pour savoir qu'elle n'est pas d'humeur joviale.

@Gustin Mahoney ✧ C'est avec les nerfs que Theodora s'endort, bien entendu elle ne ferme qu'un oeil, espérant toujours le voir surgir même si lorsqu'il arrivera -parce qu'il viendra- elle va lâcher sa haine et colère contre lui. Comme elle l'avait prédit, il se pointe dans son lit, se faufilant sous les draps, sûrement à la recherche d'un câlin, mais elle n'est certainement pas d'humeur à ça. Sans le faire exprès, même si elle aurait pu, elle donne un coup dans les parties génitales de Gustin, il se plaint mais elle ne va pas aller le rassurer pour autant. Machiavélique, elle aime le voir se tortiller de douleur, au moins il a mal comme elle. "Où tu veux je m'en contre fous !" dit-elle en se dirigeant vers lui pour aller ouvrir la porte et le faire sortir. Sur son chemin elle lui dit "T'as de la chance que Marta t'ait laissé entrer, je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi elle l'a fait." Theodora parle autant pour lui, que pour elle-même, arrivant à garder un certain calme, mais c'est le calme avant la tempête. Tandis qu'elle frôle le Mahoney, main sur la poignée de porte, elle sent les effluves de l'alcool monter à ses narines, l'impression d'être ivre rien qu'à l'odeur. Et la tornade Theodora Pasquier se réveille. S'avançant vers lui, elle le pousse à l'épaule lâchant "Tu pues l'alcool à plein nez ! T'as foutu quoi Gustin ? T'étais avec qui ? Pourquoi t'as bu autant ? Les gens qui boivent c'est pour oublier un malêtre ? C'est quoi le tiens ? Avec moi t'as tout pour être heureux." Les questions s'enchaînent, et d'autres dans la tête féminine, d'autant plus qu'elle aurait pu rajouter qu'elle s'est assagie pour lui, qu'elle a fait des promesses pour lui, qu'elle a envoyé un message à Andréa pour lui. Andréa. "Tu étais avec Andréa ?" Theo recule de quelques pas, pour ne plus avoir l'odeur de l'alcool mais aussi pour le regarder de plus loin et ainsi voir ses réactions.

@Theodora Pasquier Je me retrouve éjecté du lit en un rien de temps. Le bas de la ceinture endolori et le mal de crâne qui se réveille. J'aurais peut-être dû écouter Davenport et éviter de dormir chez Theo ce soir. J'aurais dû pieuter à la dudley ou que sais-je. Car c'était certain que la pforzheimer allait vriller en me voyant dans cet état. Petit un, je la réveille et petit deux, je suis alcoolisé. Et peut-être drogué aussi. Je ne sais plus si j'ai accepté la pilule que m'a proposé ma meilleure amie. Une chose est sure, je n'ai pas les idées claires. Je grimace, cherchant les mots pour répondre à la furie. " ouais, pardon de vous avoir réveillé, mais j'avais envie de dormir avec toi. " que je dis pour me justifier. J'ai pas envie de partir mais Theodora ne me laisse pas trop le choix. J'ai qu'à faire mes yeux doux en m'approchant d'elle, cela lui fera peut-être changer les idées. Faux espoir. La française s'emporte tel un volcan qui explose en bousculant mon épaule. Elle hausse le ton et ça résonne dans mes oreilles. Elle parle vite et je n'ai pas le temps de tout assimiler dans mon crâne. " ça va, je me suis laissé emporté. j'ai bu oui et alors ? j'suis pas malheureux." je marmonne, sachant pertinemment que quoi que je dise, cela ne la calmera pas. Puis elle prononce le prénom. Elle a vu juste, j'étais avec Andréa et je ne cherche pas à nier. Je hausse les épaules et lâche un soupir. " ouais. c'est mal ? j'peux pas passer du temps avec ma meilleure amie ? " moi aussi là je m'énerve. " enfin "ex" meilleure amie car t'as décidé de l'enfermer dans une cage. " c'est sorti tout seul, mais c'est sorti de loin. Mon visage s'attriste, mélange entre tristesse et colère. C'est comme si tout ce que je retenais depuis un moment s'extériorisait. A croire qu'avec l'alcool c'est plus facile. Comme plus facile de faire semblant et de tout oublier avec Andréa. Je m'en prends à blondie mais la situation me bouffe. Dès que je passe du temps avec Andy, elle fait des allusions à Theodora. Alors je bois, je bois avec elle car comme ça, on peut se retrouver, penser à autre chose, déconner. C'est comme si j'arrivais pas à être son amie en étant sobre.

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@Gustin Mahoney ✧ Même si elle est devenue plus docile, plus calme et certainement plus douce, il n'en demeure pas moins que Theodora sera toujours telle qu'elle a été : une lionne enragée prête à mordre quiconque lui ferait du mal. Chassez le naturel et il revient au grand galop, c'est le cas en cette soirée tandis que Gustin arrive comme une fleur après l'avoir laissé en plan. Pour elle c'est une manque de respect, elle déteste ça. Ne se gênant pas pour le frapper, elle voit qu'il souffre de la tête -l'alcool- et du bas de la ceinture -le coup de pied dans ses parties génitales- cependant elle n'est pas désolée pour autant, bien au contraire. "Et tu ne t'es pas demandé, si moi j'avais envie de dormir avec toi ?" Piquante et blessante, elle veut lui faire comprendre qu'elle est vexée, mais bien sûr qu'elle veut dormir avec lui, toujours. Rapidement la harpie constate qu'il a bu, elle lui pose tout un tas de questions, ne lui laissant pas le temps nécessaire pour répondre, elle le pousse même au niveau de l'épaule. Theo serre les dents lorsqu'elle l'entend marmonner qu'il n'est pas malheureux, elle a l'impression qu'en réalité il l'est mais qu'il ne se l'avoue pas. "T'es certain de ça ?" qu'elle demande désireuse d'en avoir le coeur net. Le prénom Andréa a franchi ses lèvres, elle ne lui en veut pas d'être allé la voir, mais de l'avoir oublié elle. Gustin s'énerve à son tour, et il dit la phrase de trop. Les yeux féminins s'écarquillent, son sang ne fait qu'un tour. Elle sent la rage monter, jamais il ne lui a parlé comme ça, jamais il n'a évoqué son passé de manière si brutale. Et de la même manière, la main féminine vient rencontrer la joue masculine, une gifle bien méritée, elle n'a pas pu se retenir. "T'es... t'es immonde de remettre ça sur le tapis. Tu retournes la situation. Tu aimerais que je passe du temps avec mon meilleur ami pendant des heures sans te donner de nouvelles, et revenir en pleine nuit dans la normalité parce que j'ai envie de baiser ?' À son tour de dire ce qu'elle a sur le coeur. "Je vais te dire une chose, j'ai fait des efforts énormes pour toi. J'ai envoyé un message à Andréa, je n'ai plus approché Sainte Nitouche, j'ai évité les réseaux, j'ai évité d'être sous les feux des projecteurs de Veritas, je t'ai avoué pour ma maladie, je t'ai tout donné. Pour au final m'en prendre plein la tronche à la première occasion... T'as de la chance que je t'aime sinon il y a bien longtemps que je t'aurais lâché." Et sur ces mots, elle sort de la chambre, le laissant en plan, se dirigeant vers sa cave, là où jadis il y avait la cage d'Andréa. Dorénavant il n'y a rien de plus qu'un mini salon aménagé.

@Theodora Pasquier C'était couru d'avance que la situation allait dégénérer un jour ou l'autre. Les non-dits et les rancoeurs ne peuvent pas rester cachés éternellement. J'ai tiré sur la corde aussi longtemps que j'ai pu. Six mois, voilà maintenant six mois qu'on a décidé de se lancer dans l'aventure qu'on a tellement attendue. Six mois à faire semblant que tout va bien dans notre couple. Mais tout ne va pas bien. Y'a des traces du passé qui ne partent pas. Des parfums qui reviennent. L'amour perdure car l'amour est sincère, mais les bâtons qu'on nous met ne cessent d'être là. Je suis alcoolisé et quand c'est le cas, je dis toute la vérité, tout ce que j'ai sur le coeur. C'est comme si plus rien ne pouvait me retenir. J'explose en disant à Theodora que je lui en veux pour tout ce qu'elle a fait à Andréa. Et d'un certain point, j'en veux aussi à moi, d'être ce monstre qui a accepté de sortir avec l'ennemie. Un amour aussi destructeur que puissant. Cet épisode avec Davenport, jamais il ne disparaitra, on va devoir vivre avec. Apprendre à communiquer, à l'accepter. Mais pour le moment, je ne suis pas du tout prêt à l'encaisser. La main féminine vient claquer sur ma joue sans que je le comprenne. Ce n'est pas la première que je reçois de ses griffes mais je dois dire que celle-ci, elle fait plus mal. " je venais pas pour baiser ! " me justifie en fronçant les sourcils, faisant abstraction à la gifle. Pasquier enchaine et ne me laisse pas en placer une. Elle n'a pas tord. Elle a raison. Elle fait des efforts depuis plusieurs mois et je n'arrive même pas à les voir. Tout ça car une tâche noire vient brouiller ma vision. Je ne vois que le mal, pas le positif. Pourtant, j'ai déjà eu des discours où je lui disais que je croyais en elle, à sa nouvelle facette. C'est comme si tout s'envolait une fois les mots prononcés. La mâchoire qui se serre quand elle me lâche les trois mots avant prendre la fuite. J'aurais aimé les entendre dans un autre contexte. J'aurais aimé aussi être le premier à le lui dire. Je déglutis, frotte mes mains sur mon visage pour essayer de reprendre mes esprits. Je quitte la chambre et essaye de me repérer aux bruits pour savoir où elle a filé. Une lampe s'allume au rez-de-chaussée puis une porte s'ouvre. Pourquoi se cacher dans le sous-sol ? Je n'ose pas la rejoindre par crainte de me ramasser une nouvelle foudre. Mais je ne peux pas la laisser après ce qu'elle vient de dire. " c'est moi... je... je vais pas t'ennuyer plus longtemps. si tu pouvais au moins m'autoriser à dormir sur le canapé. " que je dis à la porte de la cave en attendant nerveusement. J'ai le coeur qui s'emballe, l'angoisse de la perdre. Première violente dispute en étant en couple, je ne sais pas ce que ça va donner. Si elle est du genre à vouloir tout envoyer valser ou communiquer et pardonner. " je suis qu'un con, j'ai vraiment pas géré sur le coup... je t'aime aussi, si ça a encore de l'importance que je le dise. " ou si c'est trop tard. Moi aussi je peux dire les trois mots, je sens qu'ils avaient besoin de sortir. Même si du coup, j'ai fait la déclaration à une porte en bois plutôt qu'à la détentrice de mon coeur.

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@Gustin Mahoney ✧ Il faut bien une première à tout, et c'est la première dispute qui éclate au sein du couple Theostin. Les deux parties sont fautives bien entendu, les mots ont blessé et les gestes aussi. Theodora fut jadis un monstre, une part d'elle le sera toujours, on ne peut pas enfouir éternellement ce que l'on a soi, on ne peut pas continuellement se mentir à sois-même, car on ment à tout le monde. Les nerfs ont parlé, les gestes ont fusé. Elle n'a pas entendu, du moins n'a pas voulu entendre les mots de Gustin, lorsqu'il lui affirmait ne pas être venu pour baiser. C'est en furie après avoir lâché sa rage, après lui avoir ouvert son coeur pour la première fois, qu'elle se niche à la cave. Les souvenirs lui reviennent une fois à l'intérieur, elle revoit Andréa, elle revoit son visage, elle se revoit la servir, elle revoit sa tête apeurée. Theo aurait pu s'assoir sur le canapé qui compose la pièce mais au lieu de ça elle est assise sur le sol, laissant ce dernier lui refroidir les fesses. Son portable est dans la chambre, elle ne peut pas dire de le regarder pour se changer les idées et calmer son sanglot. Ne voulant pas pleurer devant lui, ne voulant pas montrer un signe de faiblesse, elle s'est enfuie. Puis elle entend ses pas se rapprocher, ravalant un sanglot elle lui répond "Dors où tu veux." En d'autres termes, elle s'en fiche mais elle ne veut pas le mettre dehors non plus. Et là il lui dit les mots, bien sûr qu'ils ont de l'importance pour elle, relevant la tête de ses genoux, elle lâche un petit sourire. Elle aurait aimé les entendre dans d'autres circonstances.. Essuyant ses joues, elle se lève, monte les escaliers grinçant et ouvre la porte pour le faire entrer. "Descends avec moi." qu'elle dit simplement en lui emboitant le pas, son coeur bat la chamade, elle va lui avouer, lui montrer, lui expliquer. Une fois que Gustin est descendu elle reprend "Ici c'est mon petit salon girly. Je viens ici quand ça ne va pas, pour me maquiller, pour regarder la télé, pour lire un livre, pour réviser ou bien juste pour flâner sur le canapé." À mesure de ses mots elle a désigné les endroits : sa coiffeuse, son écran plat, son bureau, son canapé. Prenant une grande inspiration, elle ajoute "Mais avant ce n'était pas ça. C'était là qu'était la cage. Et là j'avais mis un autre frigo pour la nourrir. Et là j'avais ses réserves de drogue. Là il y avait un canapé, et elle et moi on parlait.. Enfin je parlais beaucoup, elle, elle me hurlait dessus la plupart du temps." Theodora parle bien entendu de ce qu'elle a fait subir à Andréa, elle se devait d'expliquer les détails à Gustin, elle a parlé d'un ton neutre, sans laisser paraître d'émotions. "Je ne pourrais jamais effacer le passé, les souvenirs restent mais la douleur s'estompe.. un peu." Posant son regard sur lui, elle se mordille la lèvre et ajoute "Je voulais que tu le saches, que je te montre que j'ai réussi à passer au dessus, que je fais tout mon possible pour aller de l'avant."

@Theodora Pasquier Cela faisait longtemps que c'était trop calme, que les mots n'avaient pas piqué, que les regards n'avaient tué. C'est ça, Theodora et Gustin. C'est pas l'amour à l'eau de rose, c'est l'amour passionnel, l'amour qui fait mal autant qu'il fait du bien. S'il n'y a pas un peu de mouvement, ça ne peut pas être nous. Peut-être que chacun de nous avait cette part d'agressivité, ce truc qu'on retenait par peur de lâcher et de tout faire exploser. On avait notre cocotte minute, à se demander quel sera le premier à exploser. Pas étonné que ce soit la Pasquier. C'était presque anormal qu'elle se tienne si bien. Sa colère est légitime. Je suis en tord. J'aurais pas du faire ce que j'ai fait. On avait rendez-vous et j'ai oublié. Comment l'oublier ? Je dois vraiment tourner pas rond. Devant la porte de la cave, je me tiens en équilibre contre le mur, attendant sa réponse pour voir si elle veut toujours de moi ou pas. Finalement, c'est elle qui vient m'ouvrir pour m'accueillir. Je jette un oeil vers son regard mais elle le cache un peu. Surtout, je ne veux pas lui faire de mal. Je préfère qu'elle m'en fasse. Je crois que je l'ai assez fait souffrir comme ça. Je découvre une pièce pas si sombre que ça. Je pensais qu'elle serait triste avec des toiles d'araignées et une chaise à bascule comme dans les films d'horreur. Elle me fait le récit de cet endroit. Donc si elle est venue maintenant, c'est parce que ça ne va pas. Ce sont ses mots. L'angoisse me prend un peu plus. On vient de se dire qu'on s'aime mais c'est comme si c'était déjà parti dans le vent. Comme si on était pas prêt à l'entendre. Ou peut-être qu'on l'a bien entendu mais qu'on a pas envie d'en parler. Je m'assieds sur le canapé qu'elle me présente, celui où elle communiquait avec Andréa. Je joints mes mains et elle poursuit dans ses explications. J'essaye d'imaginer une cage, et puis Andy qui hurle... c'est pas très agréable. Je suis dans la pièce du crime. Et moi, je n'ai rien vu. Je ne pouvais pas savoir. Mais j'aurais dû. J'aurais dû savoir que ce n'était pas normal que la Davenport coupe court avec tout le monde. J'essayais de fuir tout ça mais ça me revient dans la tête. Je déglutis, surpris par la fin de sa phrase. " tu veux dire que tout ça t'affecte aussi ? tu regrettes ? " j'ai besoin de le savoir, j'ai besoin de l'entendre. Peut-être qu'elle me l'a déjà dit une fois mais on peut dire des choses sans les penser. Ici, présentement, je vois bien qu'elle est vulnérable, qu'elle ouvre son coeur comme jamais elle ne l'avait ouvert auparavant. Je peux lire de la sincérité dans ses yeux. Je lui fais signe de se rapprocher de moi et j'attrape sa main. " je veux aussi réussir à passer au-dessus. mais je crois que j'ai besoin d'aide. " je ne sais pas si elle est la meilleure personne pour m'aider. Mais vu qu'elle est la première concernée et qu'elle arrive à aller de l'avant... car avec Andréa, je n'y arrive pas. Tout seul encore moins. Alors peut-être qu'avec Theo, les choses arriveront enfin à se remettre en place.

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@Gustin Mahoney ✧ L'amour n'est pas toujours tout beau et tout rose, et surtout pas entre Gustin et Theodora. Cela faisait un long moment qu'elle se retenait, qu'elle ne voulait pas exploser et tout envoyer valser mais il eu suffit de mettre Andréa sur la table et les nerfs ont lâché. Theodora est forte mais n'est pas invincible, malgré ce que l'on peut croire elle peut rapidement perdre pieds, surtout lorsqu'il s'agit de Gustin. Plusieurs fois elle a su se montrer forte, plusieurs fois elle a su garder la tête haute, mais parfois le coeur se serre et la glace s'étant logée autour de celui de la Pasquier a légèrement fondue. Blondie court se réfugier dans sa cave aménagée, laissant les larmes couler, les séchant et allant rapidement ouvrir au Mahoney. Ce n'était sûrement pas la meilleure idée qu'elle ait eu que de lui dévoiler l'ancienne cave, mais au fond d'elle ce fut comme un besoin. Comme si le simple fait de tout raconter lui avait enlevé un poids. "Hum... oui. Je pense." finit-elle par articuler. Elle se voilait la face, voulait jouer les femmes qui n'éprouvent aucun sentiment mais il faut croire qu'au fond d'elle jamais elle sait qu'elle n'aurait dû faire subir ce sort à Andréa. Attrapant la main masculine, elle vient se poser sur ses genoux avec douceur. Theodora le regarde et lui fait un petit sourire, venant poser une main sur la joue de son petit ami. "Je vais t'aider." dit-elle simplement, avant d'ajouter, voulant jouer jusqu'au bout la carte de la sincérité. "Mais tu sais... je l'ai fait aussi pour toi à l'époque.. Enfin j'veux dire j'étais avec Noah quand c'est arrivé. J'ai vu les messages qu'elle lui envoyait, je savais que tu étais proche d'elle et j'ai toujours pensé que vous étiez plus qu'amis.. donc j'ai agit pour toi parce que..   Ravalant ses mots elle ne sait pas comment dire les choses "Parce que... il n'y a toujours eu que toi. Depuis la balade en moto... ça a toujours été toi, Gustin. Parce que... je t'aime." Ces derniers mots auraient dû être la première fois qu'elle les prononce. Princesse vient donc conclure ses dires par un baiser.

@Theodora Pasquier Je me sens faible, vide, honteux de ne pas réussir à passer au-dessus de ça. Pourtant, elle ne m'a rien fait à moi. Je ne suis pas visé. Dans cette pièce, là où jadis il y avait une cage, je ressens des frissons, j'entends les cris d'Andréa et le rire machiavélique de ma dulcinée. Il y a surement eu pas mal de mots échangés ici. Des aveux faits, des non-dits. Je suis pas certain que j'aurais aimé entendre tout ça. Le coeur s'apaise quand la pforzheimer reconnait qu'elle regrette. Et elle n'a pas besoin d'en dire plus ; je peux le lire dans ses yeux. Jamais elle n'a été aussi honnête. Je suis de ceux qui accordent la deuxième chance à celui ou celle qui reconnait son erreur. Je lui demande de l'aide, pour surmonter tout ça. Blondie accepte et vient se lover sur mes genoux. Contact qui fait du bien. Je pose mon front contre le sien un instant pour retrouver cette connexion. Puis elle relève le regard pour m'avouer autre chose. J'ai le battant qui accélère, tout qui se renverse autour de moi, les jambes qui tremblent et ce putain de sourire heureux qui veut pas s'effacer. Droit dans les yeux, elle me dit les trois mots. Suivi d'un baiser que j'accueille chaleureusement. Qu'elle pense qu'il y a plus entre Andréa et moi, ce sera un sujet qu'on laissera pour plus tard et il sera vite clôturé. " mon corps le savait aussi que c'était toi depuis le début... ma tête a pris du temps à l'admettre. " que je chuchote contre ses lèvres, glissant mes mains dans le creux de son dos. J'ai eu Orphéa, j'ai passé un bout de chemin avec elle mais j'étais jamais pleinement heureux car ma destinée m'attendait sur le côté. Il manquait quelque chose. Peut-être que j'étais trop accroché à mon image du mec qui devient gentil depuis qu'il était avec Wertheimer. Devenir gentil pour nettoyer ma réputation de connard. Mon corps appelait Theo mais ma tête appelait Orphéa. Maintenant, trois ans après, tout se dessine, tout est clair. Dans mon corps et dans ma tête. " on va vivre ensemble avec nos démons, on va les combattre, on va faire face, car ensemble, on est plus fort que n'importe qui. " n'importe quoi. Unissons-nous contre le mal qui nous ronge. Suite à ces mots, je lui attrape la bouche pour l'embrasser avec passion tout en lui soufflant d'autres mots, dégoulinant d'amour et de passion, dont les fameux trois mots qu'elle m'a envoyé plus tôt. Je t'aime, je t'aimais déjà avant que tu ne sois déchu de tes ailes.