millie profite d'une pause pour prendre l'air à l'extérieur de la confrérie. certains autres pfo se sont joints à elle histoire de débriefer sur la rentrée ou sur les nouvelles têtes de cette année. elle a un peu de temps avant son prochain cours ; bientôt ça ne sera plus comme ça, son emploi du temps sera beaucoup plus chargé d'ici quelques semaines. elle sent rapidement un regard brûler sa nuque et tourne la tête vers un visage parfaitement inconnu. qui visiblement est passionné par leur petit groupe parce qu'il les fixe sans bouger, avec son petit bouquet de fleurs à la main. elle hausse un sourcil et lance dans sa direction ❝ tu veux quoi, toi ? t'es perdu ? ❞  

elle pose ses poings sur ses hanches et braque son regard dans celui de son interlocuteur, elle ne doit pas être bien effrayante malgré son air renfrogné mais elle n'aime pas que des inconnus viennent fouiner du côté de la pfo alors qu'ils n'y sont pas invités. et qu'est-ce qu'il lui prend à les fixer comme ça, ils ont quelque chose sur le visage ? à ses paroles elle plisse les yeux et incline légèrement la tête sur le côté. ❝ ça dépend. qu'est-ce que tu lui veux à millie caskey ? ❞  elle n'a pas envie de dévoiler son identité à un inconnu sans connaître ses intentions. après tout sa famille est souvent dans le collimateur des écologistes, peut-être qu'il compte la kidnapper pour demander une rançon ou pour faire pression sur sa famille. tant qu'elle n'est pas certaine qu'elle ne risque rien elle ne préfère pas acquiescer. même si son visage apparaît dans de nombreux journaux et qu'il a sûrement déjà sa réponse à sa question.

Millie attend plus ou moins patiemment une réponse. Quand elle constate que le jeune homme est là spécialement pour elle, elle se retourne vers ses camarades de confrérie pour leur faire signe de partir sans l'attendre. Elle a surtout envie de tenir une conversation sans être écoutée par des oreilles indiscrètes. Peut-être que l'homme est un journaliste qui en a après ses parents, elle doit rester vigilante. ❝ C'est exactement ce que dirait une personne qui lui veut quelque chose de méchant, justement. ❞ personne ne va arriver de front pour lui annoncer qu'il souhaite la dépouiller, mettre ses parents en prison ou lui ôter la vie. C'est plus pratique de se monter friendly pour ensuite planter un couteau dans le dos - au sein littéral du terme, peut-être. Quand il reprend la parole elle ne peut s'empêcher d'éclater de rire. ❝ Ok, tu mens. Personne ne te dirais ça de moi, je suis littéralement l'inverse d'une personne avec qui sortir pour passer du bon temps. ❞ elle marque une pause, plonge son regard dans le sien. ❝ Et les gens pensent plus souvent du mal de moi que du bien. Alors dis moi la vérité. ❞

Elle est méfiante mais intriguée, il a au moins réussit le pari de retenir son attention, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Elle le connaît pas ce type et elle n'aime pas qu'il lui mente effrontément, elle ne se gêne pas pour lui faire comprendre d'ailleurs. Elle s'en fout de passer pour une petite peste, surtout qu'elle s'estime parfaitement dans son droit ici. Il vient la déranger alors qu'elle est avec ses amis et il se comporte bizarrement. ❝ Ouais, suis moi. Mais pas trop loin, histoire qu'il y ait des témoins si tu essaies de me tuer. ❞ elle est pas certaine que ses camarades lèveraient le petit doigt cela dit, une concurrente en moins, et pas des moindres, c'est pas négligeable dans cette confrérie. Elle s'assoit sur un muret et reporte son attention entière sur le jeune homme. ❝ Ouais bah vas-y, pose-la ta question. ❞

Elle se demande vraiment ce qu'il lui veut, a-t-on idée d'aborder les gens comme il vient de le faire ? Il n'est même pas étudiant à Harvard mais elle l'habitude de voir des gens entrer dans cette université comme dans un moulin - notamment les touristes qui fantasment sur la faculté et veulent se faire prendre en photo devant les bâtiments en portant un pull couleur harvard. Elle hausse un sourcil à la question du jeune homme. ❝ Heu ouais, il paraît que j'ai été adoptée ouais. ❞ ce n'est pas un scoop. Les Caskey, famille de bienfaiteurs qui adopte des enfants en détresse pour en faire de riches héritiers. Mais elle ne voit pas trop où il veut en venir. ❝ Mes parents je les ai eu au téléphone y'a deux heures donc ouais je me souviens d'eux, je suis pas frappée d'amnésie. ❞ elle fronce les sourcils et croise les doigts, en a marre de jouer à ce jeu. ❝ Bon allez, arrête de tourner autour du pot. Tu veux quoi ? T'es qui ? ❞