Enfin à la maison, après de longues vacances. J'étais presque parti la totalité des deux mois, juillet et août. Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait ça. Je crois même que c'est une première. Mais j'peux pas rêver mieux à mon retour que de passer la soirée avec ma petite blonde préférée. Enfin, blonde pour le moment. Ce n'était bien sûr pas à l'odeur de la pizza que je fais allusion, ni à celle de sa bougie, mais bien la sienne. Celle qui m'attire le plus. Celle qui fait augmenter mes battements de cœur. "Ça me plait.." Je m'approche d'elle, frôle son cou de mes lèvres, puis son oreille, essaye de lui tirer un petit frisson avant de lui rendre son espace vital. "J'adore, en tout cas." Je lui offre mon plus beau sourire. Les bières ouvertes, nous finissons par trinquer avant que je mette le goulot à ma bouche pour en tirer plusieurs gorgées. "À cette soirée." Qui s'annonçait déjà exceptionnel, il faur bien l'avouer. Elle prend place sur le plan de travail et je me rapproche un peu d'elle, me mettant en face. "Ouais. Génial. Vraiment un très beau pays, et on y mange bien." Mon regard se perd un instant sur ses lèvres avant de revenir se concentrer sur ses grands yeux bruns. "J'dois avouer que j'ai quand même pensé à toi pas mal de fois durant mon séjour" continuais-je honnêtement. "J'suis content de te voir."

Ce serait mentir que de dire que Faye n'a pas hanté mes esprits à plusieurs reprises durant les dernières semaines. Il fallait que je la vois, il fallait que je passe un moment avec elle, il fallait que je vois si nos paroles étaient des paroles en l'air. J'ai quand même fini par m'attacher à ce petit bout de femme et j'apprécie de plus en plus nos conversations même si on a parfois du mal à se comprendre ou à se mettre d'accord. Son parfum me plait, mais ça je le savais déjà. Y'a pas grand chose qui ne me plait pas chez elle, de toute façon. Je sens que la tention devient de plus en plus palpable dans cette cuisine. Son regard sur moi, son mordillage de lipe. Elle me rend complètement barjot sans le moindre effort. "J'me suis longtemps contenté de bouffer ce que je pouvais donc je ne suis pas difficile niveau nourriture. Puis en plus j'suis anglais donc c'est pas notre spécialité." Je ris légèrement puis fini par me placer devant elle. Nous sommes quasi à la même taille maintenant qu'elle est surélevée. Je m'humidifie les lèvres, hoche la tête à sa question. "Pourquoi ?" Je souris, m'approche encore un peu d'elle, fini par prendre place entre ses jambes, mon corpz quasiment collé au sien. "Parce que depuis qu'on en a parlé, je n'ai qu'une seule envie dans ma tête." Soufflais-je doucement. Finalement, je met fin à ces quelques centimètres de distance qui nous séparent pour venir poser mes lèvres sur les siennes.