Les échanges avec Arlan continuaient mais je ne pensais pas que ça prendrait cette approche là entre nous. J'ai eu le besoin de le voir ce soir. Je ne veux qu'une chose : le serrer dans mes bras. alors que nous nous étions vus dimanche soir. les choses ont changés en deux jours. Et lorsqu'il passe le pas de la porte, ma main se glisse dans la sienne pour l'attirer à l'intérieur de l'appartement. La précipitation me mène contre ce mur, lui qui m'y rejoint pas la force de mon geste. -- Serres-moi dans tes bras. à présent, c'est moi qui était plus petite. Qui lui réclamait cette étreinte.

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@Venus Löfberg
tw : consommation de weed

comment on a pu dériver à ce point ? discuter d'elle sur le canapé et quelques secondes après, évoquer l'horrible saloperie qui me sert de soeur. je ne sais pas quoi penser de tout ça. j'étais content de venir mais là, je sens que tu vas me parler d'emily et j'en ai pas envie. surtout pas après ce qu'il s'est passé. après tous les doutes que j'ai sur elle et que je garde ancrés à moi, sans être capable de m'en défaire. après avoir terminé mon joint, je me faufile à l'intérieur de ton immeuble. grimpe l'escalier et tape à la porte. tu m'ouvres. je n'ai pas le temps de te saluer que tu m'entraines déjà à l'intérieur. sans un mot, je me penche en avant et enroule mes bras autour de toi. « t'es minuscule en fait » ou alors c'est moi qui suis bien grand. je tente de détourner un peu la conversation, j'ai pas envie de parler de ma soeur

Je ne pensais pas qu'il serait l'un des rares hommes que je pouvais tolérer chez moi. en la présence de mon fils, même s'il dort à poing fermé dans sa chambre. Je savoure la première seconde de notre proximité, ma joue vient se coller à son torse. Je ris nerveusement à sa remarque sur ma taille, c'est vrai. -- Monsieur a mangé beaucoup de soupe. fille bien trop positive pour montrer trop longtemps ma face triste à Arlan, je viens déposer un baiser sur son menton avant de reprendre l'étreinte. j'omets volontairement l'odeur de la drogue. -- et tu me câline maintenant. Ma main caresse son bras. -- Bouges pas, j'ai juste besoin de ça.

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@Venus Löfberg
tw : x

j'avoue que c'est un peu déroutant. t'es mon ancienne babysitter merde. c'est trop bizarre de te retrouver sur boston. t'as ta vie, ton petit monde. y'a ton fils qui dort juste à côté apparemment. c'est incroyable ce que le temps défile. j'ai l'impression que c'était hier que tu me gardais à la maison. tout a changé maintenant. les rôles ont été redistribués. « j'avais la dalle et y'avait que ça à manger chez moi » pour le coup c'est vrai que je suis le plus grand de la famille. tu embrasses mon menton et viens nicher ton visage contre moi. « c'est ce que je vois, t'es sure que tout va bien ? » je ne suis pas doué en relations sociales mais quelqu'un qui demande un câlin comme ça, c'est quelqu'un qui ne va pas bien ? « on devrait peut-être parler moins fort si ton fils dort ? » j'en sais rien, j'y connais juste que dalle en éducation d'enfant

Je ne peux pas m'empêcher de rire. Ironie du sort, ce petit malaise disparait tout seul. je profite de chaque seconde dans ses bras. et découvre son parfum. sa chaleur. -- Oui, je vais bien, Arlan... je secoue légèrement ma tête contre son torse, comme un chat qui savoure un câlin. son inquiétude est vraiment trop mignonne. -- J'ai fermé la porte, il ne nous entendra pas parler. La voisine parle bien plus fort que ça, tu sais... j'ai un rire très léger avant de venir serrer son haut entre mes doigts afin de coller encore plus son torse contre ma poitrine. -- Ma vision de toi maintenant se mélange au passé dont on fait référence, ça me déroute beaucoup. je vois un homme séduisant alors que mes souvenirs de lui sont tendres et bien différents. Je continue de tirer son haut pour qu'il se rapproche encore plus, sa bouche venant à porter des miennes. -- Embrasses moi avec les désirs de l'homme qui est devant moi. pas l'adolescent qui fantasmait sur moi. mes mots étaient un susurre, une proposition que j'espérais raisonnable.

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@Venus Löfberg
tw : x

toujours peur de déranger. d'être de trop. je débarque chez toi mais tu m'as dit quelques minutes plus tôt que tu ne laissais aucun homme entrer. et me voilà, les bras autour de toi, à te serrer contre moi. tu m'assures que tu vas bien, je n'ai pas d'autre choix que de te croire et de te répondre un petit « ok » pas vraiment convainquant. je rigole à ta remarque. « chez moi on dit qu'elle a une voix de vendeuse de poisson sur le port » rire bête à ma propre blague qui n'est même pas drôle. tu ne sembles pas vouloir te détacher de moi. pire, tu me colles à toi. « t'es pas la seule à être déroutée, sache le » pression de tes mains sur mon dos. me rapprochant de toi encore un peu, comme si c'était possible de faire plus près. ma tête se baisse vers toi et tu me demandes de t'embrasser. mon palpitant s'enflamme dans ma poitrine. s'emballe. j'ai les battements de mon coeur qui résonnent dans mon cerveau. « heu ... je ... » des tonnes de questions dans mon esprit. mon manque de confiance en moi revient au galop. « t'en as envie ? » je ne suis plus à mon aise là. je panique. on est très proche. mon souffle se mélange au tien. ma main glisse dans ta nuque. « fais le premier pas stp » murmure à quelques millimètres de tes lèvres. fais le parce que j'en suis incapable.

Un rire tendre et agréable s'échappe de ma bouche. à cause. grâce à lui. cette légèreté est suivie par ce moment où les choses se disent ouvertement. ça me déroute ce qu'il se passe. Dimanche, je le retrouvais mais je le redécouvrais. Ce soir, je prenais conscience ce présent et ce passé étaient encore étroits. Lorsqu'il me confirme qu'il ressent la même chose, je me sens rassurée. Ce n'est pas moi. C'est nous. Là, l'un contre l'autre. J'ai l'impression d'avoir le coeur serré, la poitrine qui étouffe. je lui demande de me délivrer de ça. ça me rends encore plus nerveuse de le voir réagir comme ça. j'ai cru que je me faisais des idées jusqu'à ce qu'il me le demande. de l'embrasser à mon initiative. je le fais. j'en oublie de lui demander s'il le veut aussi. il hésitait tellement. mais je le voulais. Je viens prendre ce baiser. me brûler de cette ardeur soudaine. je n'avais pas imaginé à quel point ça pouvait être délicieux. j'aurais pu être déçue mais ce n'est pas le cas. Au contraire, j'expire à plusieurs reprises pour reprendre mon souffle. -- Arlan... je murmure, pleine de passion, alors que je viens à nouveau chercher ses lèvres. je n'ai plus envie de m'arrêter.

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@Venus Löfberg
tw : x

je ne suis pas de ceux qui enchainent les conquêtes. ceux qui sont super à l'aise avec les femmes et qui agissent comme s'ils étaient les rois. comme si les femmes ne désiraient qu'eux. comme si tout était super facile. je ne suis pas de ceux là. bien au contraire. j'ai une zone de confort très restreinte. mon estime de moi est assez faible et tu sais pourquoi. nos lèvres sont à quelques millimètres l'une de l'autre. si tu savais combien de fois j'en ai rêvé de ce moment là quand j'étais gamin. sauf qu'entre deux, on a bien grandit. plus de dix ans depuis la dernière fois qu'on s'est vu. c'est déroutant pour tous les deux. je te demande de faire le premier pas parce que je suis comme tétanisé par la peur. par cette adrénaline qui fait battre mon coeur trois fois plus vite que d'habitude. tu fais ce premier pas. tu tends tes lèvres vers les miennes. tu m'embrasses sensuellement. je me fais violence pour pas trop réfléchir. j'essaie de faire abstraction de tout et je me rends compte que la weed m'aide un peu. mes doigts s'enfoncent dans ta nuque. dans ta chevelure. et mon autre main remonte dans ton dos. tu murmures mon prénom. j'en ai un frisson bordel. tu repars à l'assaut, pour un baiser plus langoureux. plus passionné. j'avance d'un pas et te plaque délicatement contre le mur. mes lèvres descendent jusqu'à ton cou.

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@Venus Löfberg
tw : sexe