joie des retrouvailles with @Isaak Windsor
tw -- aucun.
Lunette de vue sur le bout du nez, ton regard est fixé sur la toile que tu es en train de peindre. Peindre, un verbe qui fredonne dans ton imagination et qui inspire tes doigts sans que l'on te dicte quoi que cela soit. Ces derniers, rare sont les moments où tu t'adonner à ta passion qui résonne en toi depuis toujours mais aujourd'hui tu as pleinement le temps de peindre un peu. Les effluves de tes gouaches apaisent ton esprit et c'est donc concentré que tu donnes les dernières touches à ta toile donc le panel de couleurs respire la liberté et la réalité. Ton frère a insisté pour garder Nina aujourd'hui histoire de passer un peu de temps avec elle avant de partir en vacances. Tu sais que Isaak ne va pas tarder à rentrer les prochains jours et tu espères que son séjour avec Lara s'est bien passé. Une pensée en fait naître des autres c'est tout naturel après tout … non ? Tu secoues vivement la tête de gauche à droite avant de sourire histoire de rafraîchir tes idées lorsque tu entends une porte claqué fermement. Dès lors, tu fronces les sourcils et tu lèves de ton tabouret, déposant le pinceau que tu tenais à la main sur ta palette. Tu relèves tes lunettes de vue sur le sommet de ton crâne avant d'avancer en direction de la cuisine où il y a un sacré raffut.  Plus tu avances plus tu reconnais la voix coutumière qui râle. Isaak. Tu esquisses un sourire amusé avant d'entrer dans la grande cuisine ouverte. « Mr. Windsor aurait-il besoin d'un coup de main avec ses valises ? ». Lui demandes tu en ricanant avant de venir le prendre dans tes bras, heureuse de le revoir en chair et en os.

Joie des retrouvailles.
with @Sayer Andrade and @Isaak Windsor
warning : none.
20.08.2023 Isaak & Sayer's City Center.

D’une humeur de chien, Isaak a passé le vol à ruminer, incapable de trouver le sommeil. L’escale à Dubaï ne lui a permis de guère plus se reposer, quand son visa a été remis en cause et maintenant qu’il a enfin les pieds sur le sol américain, il espère enfin réussir à trouver les bras de Morphée. Rien n’est moins évident quand le lit qui est le sien est celui-là même qu’il partageait avec la même personne qui vient d’envoyer valser tout ce qu’ils ont construit ensemble ces dernières années. Le pire dans tout ça est sans aucun doute qu’Isaak n’arrive même pas à en vouloir à son ex-petite-amie : il comprend les raisons qui la poussent à partir et surtout, il n’est pas prêt à y remédier. Déménager en Nouvelle-Zélande est inenvisageable, même s’il aime ce pays plus que tout. Au-delà de Nina et Sayer, il y a toute sa famille, qui ne va pas très bien qui est là, et surtout… Isaak s’est rendu compte que sa place est à Boston. Il pourrait tenter de faire six mois dans un pays et dans l’autre, mais il sait que ce n’est pas ce qu’elle veut. Quant aux enfants… Isaak ne se sent pas prêt à en avoir pour le moment, ni peut-être jamais. Ce n’est pas quelque chose qu’il exclut mais à l’heure actuelle, sa vie lui convient comme elle est ; il ne préfère pas faire de promesses en l’air.
Lorsque la voix de Sayer retentit jusqu’à ses oreilles, Isaak soupire doucement, et essaie de se détendre. Il prend une grande inspiration et essaie de détendre ses traits mais il n’a pas besoin de faire trop violence. La jeune femme l’enlace directement, et il lâche sa valise pour l’entourer de ses bras, la serrant un peu plus longtemps que d’ordinaire. Il hume doucement son odeur et si le fait qu’ils ne soient que des amis est quelque chose qu’il a accepté il y a longtemps, il ne peut s’empêcher de se demander si Sayer a son rôle à jouer dans la fin de sa relation avec Lara. Il secoue doucement la tête, refusant de se lancer sur ce terrain-là et se détache doucement. “Laisse tomber, elles attendront demain que je les récupère ici.” Le couloir est assez grand pour qu’ils puissent quand même passer, de toute façon. “T’as mangé ? Je veux grignoter un truc avant d’aller m’affaler, j’ai pas dormi depuis avant-hier.” râle-t-il avant de regarder autour de lui. “Nina n’est pas là ?” demande-t-il, un peu déçu.

joie des retrouvailles with @Isaak Windsor
tw -- aucun.
La saison estivale est souvent propice aux voyages tant pour le plaisir que pour le besoin de prendre le large. Cette sensation tu l’as surtout passé sur la ligne d’un quotidien rythmé par les heures de boulot et la crèche de ta fille. Chaque heure se devait d’être occupé, minuté à la seconde près - ou presque. Enfin bref, c’était important pour toi que tout la journée soit un temps dynamisé. Bien évidement, une fois le soir venu tu allumés la télévision en sourdine, histoire d’avoir de la compagnie ou alors tu te contentais de lire des pages et pages de plusieurs bouquins. Et ce tant et si bien que tu n’as plus aucun livres à lire. Au moins, tu peux te féliciter là dessus. Les soirées en solitaire ont tendance à laisser le champ libre à certaines pensées. Des pensées qui tourbillonnent en vague d’indécision, d’incertitude et de négativité parfois … la présence de ton meilleur ami te manquait, mais tu savais qu’il avait besoin d’aller rejoindre sa petite amie. Tu espérais d’ailleurs que son voyage avait permis au couple de profiter d’instants précieux. Alors que tu étais en pleine séance de peinture, musique en fond sonore, tu as entendu s’élevé de sacré bruits en provenance de la cuisine. Alors que tu marches en direction de la cuisine, tu reconnais immédiatement le timbre de voix de Isaak. Tu lui demandes s’il a besoin d’un coup de main pour défaire ses valises avant de le prendre dans tes bras. Une étreinte où tu as l’impression de recouvrer la force qui te manquait. Les effluves de son parfum viennent chatouiller tes narines et cela ne que grandir ton sourire qui n’avait été si présent depuis quelques semaines. « Tu es certain ? Ça ne me dérange pas tu sais. ». Tu imagines qu’il doit être assez fatigué après son vol c’est pour cela que tu insistes. Le Windsor te demande alors si tu veux manger quelque chose. « Je te prépare un truc si tu veux ? ». Cuisiner pour les autres était un plaisir pour toi. « Ou bien tu veux que je commande ? Mais non je peignais et j’ai … oublié l’heure qu’il était … ». Lui confies-tu en rigolant avant d’aller te laver les mains et d’ouvrir le frigo.  Tu regardes dans ce dernier histoire de voir ce que tu pourrais préparer avant de relever la tête aux derniers propos de ton meilleur ami. « Mh ? Ah non, mon frère à insister pour la garder quelques jours avant la reprise de la faculté, il ne sera pas aussi dispo en septembre alors j’ai pas pu dire non … désolé … ». Tu grimaces un peu avant d’ajouter. « Mais demain, tu pourrais aller la récupérer à la crèche , elle va être heureuse comme tout surtout que tu lui as beaucoup manqué. »