Il n’y a pas à dire, tu détestes le mois d’août et juillet parce qu’il n’y avait quasiment personne sur Boston que tu connaissais. Tu dois aussi avoué que tu les enviais d’être en train de s’amuser dans un pays inconnu. Toi, t’as jamais été en dehors des USA sauf pour le spring break de cet été. Ça t’a mis sans sous, t’avais pas les moyens pour faire ce summer camp qui coutait littéralement une blinde. Tu as pris des shifts à la caserne un peu plus poussé. T’allais d’ailleurs dans ton shift de nuit quand tu es passé devant un café où tu as bossé peu de temps. le patron t’appréciait pas et c’est pareil pour ton ancien collègue. Ce n’est pas plus mal, c’est réciproque. Par contre, tu ne t’attendais pas à le croiser et lancer les hostilités de cette manière. Tu te tournes vers lui, affichant un sourire moqueur au coin de tes lips. « eh bien mon grand, t’as du avoir une dure journée derrière ton comptoir pour lancer les hostilités comme ça » dis-tu en penchant la tête. « tu sais, ça va aller hein » dis-tu d’un ton narquois. T’étais en tenu de pompier, il ne l’a pas remarqué ?

J'aurais pu choisir de l'ignorer et juste rentrer chez moi au lieu de me mettre dans une embrouille inutile qui ruinerait encore plus ma journée, mais comme on idée, foutu pour foutu, autant de me défouler sur quelqu'un. C'est être là au mauvais endroit au mauvais moment, Je riais jaune à sa remarque. "Ne soit pas jaloux de ma vie stable, il t'arriveras des choses cool un jour" fis-je avec un sourire sarcastique, alors que je jouais avec les clés du magasin pour me détendre. "J'ai presque de la peine pour ta pathétique vie" fis-je avec un air faussement peiné. C'était pour être contradictoire, mais je me sentais légèrement mieux le fait de vider ma journée pesante sur lui. Quoi que, c'était une sentiment étrange partagé entre le fait que son sourire me sortait par les yeux et qu'il faisait un bon punchingball, même si je savais par avance qu'il avait plus de répartie que moi.

Est-ce que sérieusement, tu étais jaloux de sa vie aussi chiante qu’elle pouvait être ? pas du tout. La preuve, il semblait avoir passé une mauvaise journée donc il gueulait sur la première tête connue qu’il voyait. C’était quand même triste comme situation. « pour être honnête avec toi … pas du tout. T’as l’air aigri comme une petite vieille, ça me tente pas du tout ! » dis-tu avec un sourire au coin des lèvres moqueurs. On ne va pas non plus dire que tu as une vie de ouf, surtout quand on voit celle de ton jumeau. T’étais cependant totalement prêt à abandonner ta vie pour que la sienne soit parfaite. T’étais pas si nombriliste qu’on pourrait le croire après tout. « tu devrais changer de boulot, ça allait de te tendre comme un string » dis-tu d’un sourire amusé. Tu le connais quasi pas, mais on va pas se mentir, tu l’apprécie pas du tout ce petit blondinet.

Pourquoi je m'étais entêté à vouloir lui adresser la parole, alors que je savais pertinemment que cela n'allait faire qu'aggraver ma journée. Il y a des choses parfois plus forte que moi et lorsque je bouillonne de l'intérieur toute la journée, il faut bien que quelqu'un subisse mes émotions lorsque je n'ai pas le sport pour me soulager. Son petit air supérieur et sa voix m'irritait comme à chaque fois qu'un son sort de sa bouche. "Ce n'est pas le boulot, se sont les gens comme toi qui me gavent" Des clients de ce genre je m'en mangeais toute la journée. Je ne cachais pas le fait que je n'aimais pas les gens et quand bien même j'aimais beaucoup mon boulot, toute la partie relation client me saoulait, surtout lorsque la moitié sont gosses de riches qui se croient tout permis ou bien des gens qui se prennent pour des riches et qui sont hyper hautain. Un peu comme ce gars, en face moi. "Ecoute moi au moins j'ai un boulot, je fais quelque chose de me vie, je vais pas finir seul sous un pont où personne ne souviendra moi" crachais je méchamment. à mon interlocuteur. Je n'avais pas pour habitude d'être de nature méchant surtout pas avec les mots, j'ai plutôt tendance à lever le point facilement, mais était-ce raisonnable de me battre devant mon lieu de travail, face aux caméras ? Même si je n'étais plus en service, cette situation risquait de craindre quand même.

@Sian Rosendal

En vrai, tu ne savais même pas pourquoi il était venu te parler, vous n’étiez clairement pas pote. Bien sûr, tu ne pouvais que tacler en retour, puisqu’il t’a clairement fait savoir qu’il savait que tu trafiquais – c’est plus le cas bien sûr. « tu devrais penser à déménager sur ile déserte, ça arrangerait tout le monde » dis-tu d’un sourire amusé. Tu ne savais même pas pourquoi tu perdais ton temps à rester à côté de lui, t’avais un boulot après tout. Tu arquas un sourcil à ses mots, s’il pensait te toucher, il se mettait le doigt dans l’œil. « alors mon petit, de un j’ai un boulot comme tu peux le voir, de deux j’ai un appartement et de trois, il serait peut-être temps que tu arrêtes d’être aigri. En vouloir au monde entier, ça ne changera pas ta condition » dis-tu en le regardant de haut en bas. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir ton uniforme de sapeur-pompier. Sérieusement, ce petit maigrichon pensait pouvoir gagner face à toi ? ça serait mal te connaître.

" ça arrangerait toi ou tout le monde ?" Savoir que mon existence l'énervait me réjouissait au fond. C'était un moyen facile de l'agacer. Je ne comprenais toujours pas pourquoi ils avaient à l'époque décider de le recruter au sein du café. Il n'avait rien d'un remployer model et j'aurais préféré ne jamais croiser son chemin.

Une grosse part de moi le détestait, mais ce qui m'énervait encore plus, c'est qu'il y avait une part de vérité dans ses paroles ce qui faisait encore plus mal. Ma vie tranquille m'allait amplement, mais est-ce que j'étais amplement satisfait et est-ce que ma condition actuelle faisait de moi un homme totalement épanouie ? Je n'en étais pas si sûr.
Je replaçais mes clés dans mes poches afin de m'apprêter à partir. "Notre vie va mal si elle être entre tes mains" marmonnais-je entre mes dents le poussant de mon chemin d'un coup d'épaule dans l'optique de rentrer chez moi. C'était ma façon à moi de dire que la conversation était close. J'aurais pu lui coller un poings dans sa tronche, j'étais plutôt fier de moi de m'être contenu.

@Sian Rosendal

En vrai, ce petit gars inutile te faisait perdre ton temps. tu te demandais encore ce que tu foutais là. Les petits puceaux dans son genre qui n’ont rien vu de la vie et qui se permettait de remettre en question qui tu es. Ça avait le don de t’agacer. « ça n’empêche que si un jour t’a le feu chez toi, ça sera sûrement moi qui viendrait te sauver et ça même si t’en as pas envie » dis-tu en haussant les épaules, ton sourire moqueur aux lèvres. a dire que tu l’as même pas connu une semaine et qu’il était déjà en train de te mettre au buché en enfer. Il te bouscula pour partir et ça t’amusa un peu plus. Tu le regardas quelques secondes avant de finalement tourné les talons et partir en direction du boulot. Manquerait plus que tu le croises en plein shift, ça serait quand même bien drôle.

fin