L’invitation sans attendre sa réponse. Lui et toi, vous devez sortir. Symbiose d’énergie négative, il pue le désespoir. Son aura te martèle sans même être à côté de lui. Ses mots sur la conscience, pourtant simplement l’envie de lui tendre cette main. Il l’aime, Erika, autant que ton cœur bat au rythme de celui de Levy. Le temps d’un instant, osait imaginer ce qu’il a bien pu ressentir quand on l’a appelé. Ton cœur aurait lâché à la simple nouvelle de ton frère frôlant la mort. Tu le comprends, Kosmo. Probablement la Terre entière comme ennemie s’il devait saluer la faucheuse de trop près, Levy. Tu l’attends devant l’hôtel comme convenu, démaquillée cheveux en bataille, look en full noir. Sa silhouette qui perce l’obscurité. J’ai presque pensé que t’allais pas venir. C’est donc ça votre première rencontre ? Loin du bain chaud et du massage. Suis-moi. Les pas qui l’entrainent pendant plusieurs minutes pour trouver un bâtiment, potentiellement une ancienne usine défraichie, vidées, à deux pas de l’hôtel. Un sac à l’entrée quand tu pousses la porte déjà entre ouverte, les assiettes sont déjà là. J’ai tout récupéré pour les emmener ici.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

Les pas se traînent, t’as la démarche d’un escargot. Trop de choses se sont passées ces derniers jours pour que tu puisses respirer la joie de vivre ou encore que tu aies envie de sourire. Tu aurais pu arriver plus rapidement au point de rendez-vous, mais l’envie n’y est pas réellement. Tu t’es décidé à la dernière minutes, ça pourrait te faire du bien et cette Avalon, en dépit d’être la sœur d’un mec qui a fait du mal à ta sœur, t’as bien plu. « Ouais.. bien j’suis là. » dis-tu souriant, bien que ce rictus ne ressemble beaucoup plus à une grimace. « J’ai bien failli pas venir. » Autant te montrer franc. Elle le voit bien dans ton attitude, même si elle ne te connaît pas, que ce n’est pas la grande forme. Tu l’a suis, comme elle te le demande jusqu’au bâtiment délabré. « T’aurais pu m’le dire, je t’aurais aidé. » dis-tu pénétrant à l’intérieur de l’ancienne usine regardant autour de vous. Et il y a de la lumière ici?  Parce qu’il fait tout de même assez sombre. Après, ce n’est pas quelque chose qui te dérange réellement, qu’il fasse sombre ou pas, tu pourras te défouler comme tu en as besoin. « Donc, si je comprends bien. » dis-tu en attrapant une assiette. « J’fais que la jeter contre le mur ou le sol, comme ça? » un fracas se fait entendre et un fin sourire se forme sur ton visage.

@Avalon Ray-Fowler

Il est mal. L'aura suffisamment négative pour heurter la tienne. Mélange subtil de la noirceur de vos deux âmes en peine. Pas les mêmes raisons pourtant, mêmes vibrations. Le hangar, à bpeone éclairé. Lumières extérieures qui percent les ténèbres oppressantes. L'idée saugrenues pourtant. L'inconnu attiré dans bâtiment délabré, l'adresse insoupçonnée et toi, à la merci de sa force masculine. Pourtant, les pensées si loin d'avoir peur de lui. Rassurée par cette énergie qui matche à la tienne. Comme si le pacte des déprimés mettait fin à toute forme de craintew terrain d'entente idéal. Il prend une assiette, en fracas sur le sol. Le sursaut qui laisse vibrer ton corps au bruit détonnant. Ouais, c'est ça l'idée mais tu peux être plus profond. Les phalanges qui attrapent la porcelaine. Tu peux lui dire toutes tes peines et l'exploser avec la même force que ta haine en découle. Presque poétique. J'en ai marre qu'on ne s'intéresse pas à bmoinpour autre chose que mon cul. La parole est sèche, dans toute sa sincérité pourtant. Et l'assiette s'explose de toutes tes forces sur le sol. Morceaux qui s'éclatent jusqu'à vos pieds. Mets y tes tripes Kosmo.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.