Un petit voyage à Bora Bora sur un coup de tête en compagnie de cet homme que tu avais rencontré peu de temps avant. Tu l’appréciais, le courant passait plutôt bien et il t’avait proposé d’y aller, alors tu n’avais pas refusé. Une petite coupure du SC, pour te rentre dans un endroit où la chaleur était bien plus présente et où tu pouvais te prélassé sur le sable blanc. Quelques activités et finalement, tu étais rentrée à Boston, totalement bronzée dans le but de refaire une petite valise et te reposer quelques jours. Tu devais passer la journée avec ce jeune homme, une partie de karting et la personne qui perdait devait payer un restaurant, un petite idée de ta part. Ainsi dans tous les cas, la journée serait prolongée d’un petit restaurant, histoire de rester quelques heures supplémentaires avec lui. Un échange simple et basique, sans prise de tête et c’était ça que tu appréciais dans ce genre de relation. Après une séance de sport, une longue douche, tu avais enfilé un short et un t-shirt ainsi que des baskets. Une coiffure très basique et très peu de maquillage, ça servait strictement à rien vu l’activité que tu allais faire. Ton regard se posa un instant sur ta montre, par chance, tu n’étais pas en retard, direction le devant de ton immeuble. Tu lui avais communiqué ton adresse pour qu’il puisse venir te chercher directement. Ton regard se portait sur les personnes qui passaient, sur les voitures qui défilaient, ça te faisait une sensation étrange, toi qui avait pris l’habitude de te retrouver en pleine forêt amazonienne où au milieu d’une île, le retour à la civilisation était plus difficile que tu ne l’aurais imaginé.

Tu partais un peu dans tous les sens, entre le summer camp, un voyage à Bora Bora entre temps et un retour à Boston. Clairement, il fallait l’avouer que tu avais le jet lag dans la gueule et ce n’était pas le plus simple à gérer. Pourtant tu avais pas mal de chose de prévu durant ce petit retour à Boston. Tu devais rencontrer Kobe avec qui tu échangeais depuis un petit moment via l’application, il était temps de casser un peu la barrière du digital. Alors que tu avais pris le temps de te préparer, tu avais pris le chemin de la rue pour l’attendre, il devait venir te récupérer. Tu ne savais pas encore comment, en voiture, en moto ? Il y avait tellement de choix maintenant, tu restais là, plantée au bas de ton immeuble, ton regard qui se posait sur chaque voiture qui s’arrêtait non loin de ton bâtiment. Jusqu’à ce qu’un motard s’arrêta non loin de toi, et une fois le casque enlevé, tu reconnaissais le jeune homme, ressemblance exacte avec ses photos. Tu t’avançais vers lui, avec un léger sourire sur tes lèvres. « Non ça va, tu es presque à l’heure. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. « Enchanté également, vaut mieux tard que jamais. » tu haussais les épaules, lui rendant la bise en guise de salutation. « Ça fait du bien de revenir un peu à Boston. » entre tes nombreux voyages, la fatigue ne faisait que de s’accumuler et c’était agréable de retrouver ton logement, le calme et un peu de solitude.

Tu n’étais pas du genre à mâcher tes paroles et à réfléchir plusieurs fois avant de parler. Mais avec lui, c’était différent, il ne se prenait pas la tête et tu avais apprécié ces différents échanges. Il était sympathique, il ne t’avait pas fait du rentre dedans contrairement à d’autre personne. Pour faire simple, il t’avait donné envie de le rencontrer et d’apprendre à le connaitre davantage. Alors que tu rentrais pendant quelques jours à Boston, tu avais accepté de le voir durant cette petite pause du SB, ça t’évitait de devoir attendre la fin août pour le voir, en chair et en os. « C’est vrai, il n’est jamais trop tard, je suis d’accord aussi avec toi. » un léger sourire venait s’afficher sur le bord de tes lèvres, le regard posé sur le jeune homme. Tu ne savais pas qu’il était motard, encore une chose que tu apprenais en face à face et non derrière un écran. Il était déjà très beau physiquement en photo, mais en vrai, c’était différent, certainement son charme qui n’apparaissait pas suffisamment sur les photos. « Et en plus de ça, en parfaite compagnie. » tu faisais allusion à cette journée en sa compagnie, bien évidemment. Tu attrapais le casque qu’il te tendait, ce n’était pas la première fois que tu montais en tant que passagère, mais tu n’avais pas l’habitude de monter derrière des inconnus, espérant ne pas finir comme une crêpe sur la chaussée. « Avec plaisir, je te fais confiance pour ne pas mourir aujourd’hui. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, enfilant directement le casque sur ta tête, prête à monter derrière lui.

Prête à faire des rencontres, tu en avais bien besoin, tu étais nouvelle dans la ville et tu ne connaissais pas grand monde à part ta meilleure amie. Alors, c’était avec plaisir de pouvoir commencer à parler avec ce jeune homme, la discussion était simple et en plus de ça, il te plaisait. Ça ne pouvait que matcher, enfin c’est ce que tu pensais. Le feeling passait souvent bien avec toi car tu savais t’adapter à chaque personne, assez malléable. Ton regard se posait sur lui, avec un grand sourire quand il te retourna le compliment. « Tu vas me faire rougir. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, rigolant à moitié. Ça t’arrivait de rougir quand ça te touchait énormément. Tu enfilais rapidement ton casque pour cacher la couleur rouge te monter aux joues, ce n’était pas le moment qu’il te voit ainsi. « Pas de soucis, je te dirais ce que j’en pense. » tu accrochais celui-ci, attendant le feu vert pour prendre place à ses côtés. Tu montais doucement derrière lui, prenant toujours des précautions pour ne pas abimer le véhiculer, hésitant à mettre tes mains contre lui et pourtant, c’était ainsi que ça fonctionnait. Entourer tes bras autour de sa taille pour te tenir, alors tu le faisais doucement, encore un peu hésitante. Tu le laissais conduire comme il le souhaitait, malgré tout, tu lui faisais confiance. Tu regardais le paysage défiler sous tes yeux, tu appréciais ce petit moment, oubliant un peu tout tes problèmes le temps d’arriver à destination. Une petite quinzaine de minutes plus tard, il s’arrêta sur un parking, descendant de sa moto. Essayant d’enlever le casque, mais tu n’y arrivais pas, impossible de le décrocher. « Je crois que je suis coincée. » tu rigolais un peu, attendant qu’il vienne te libérer de celui-ci.

@Kobe Rockefeller

Tu n’es pas une jeune femme très compliquée, tu t’adaptais à chaque situation et le fait de monter derrière lui sur une moto, n’était pas quelque chose d’insurmontable pour toi. Au contraire, tu appréciais l’adrénaline, sentir l’air glisser le long de ta peau. Tu n’étais pas une princesse qui avait besoin de son confort, tu appréciais le changement, le danger, l’adrénaline. Alors sans hésiter, même si tu le taquinais légèrement, tu enfilais le casque pour grimper derrière lui et prendre la position qu’il te préconisait. Bien évidement, tu étais légèrement mal à l’aise de devoir te tenir à lui, alors que tu ne le connaissais pas vraiment, mais tu préférais ça, que finir parterre et écrasée par une voiture. Tu te tenais à lui, le suivant dans ses mouvements, le laissant rouler à sa guise, tu n’étais pas du genre à regarder la vitesse, tu étais bien la première à ne pas respecter tout ça. Le temps de route n’était pas si long, bien au contraire, il s’arrêta sur ce parking, un petit voyage bien trop court à ton goût, mais tu avais hâte également de montrer de quoi tu étais capable. L’âme de la compétitrice toujours bien présent, après avoir descendu de son bolide, tu tentais d’enlever ton casque, malheureusement, tu n’y arrivais pas. Te voilà bloqué avec ça sur la tête « Merci. » laissais-tu glisser avec un léger sourire, une fois qu’il t’avait retiré le casque de la tête, les cheveux ébouriffés, comme à chaque fois que tu mettais quelque chose sur ta tignasse. « Tu es un très bon pilote. » lui offrant ton plus beau sourire. « C’était agréable ! » soufflais-tu doucement, replaçant rapidement tes cheveux pour ne plus ressembler à un épouvantail. « J’envisage d’acheter une moto, c’est nettement plus simple pour circuler ici. » ça t’arrivait parfois d’être bloquée dans les bouchons et vu ta patience, ça avait tendance à vite te saouler. « Maintenant, trêve de plaisanterie, tu es prêt à te faire battre ? » petit sourire mutin sur tes lèvres, tu n’oubliais pas le principal !