Le soleil est couché depuis trop longtemps pour que tu puisses compter. Quelques verres se sont vidés mais sans jamais trop abusé. Simplement profité, cocktails fruités qui sont venus aguicher tes papilles gourmandes de sucre pour cette soirée d’été. La piscine s’est vidée, le bar est entrain de fermer. Levy est parti, lui aussi, un ultime câlin avant de lui dire que t’allais bientôt rentrer toi aussi. Pourtant t’es là, les jambes tombantes au-delà du rebord, les pieds dans l’eau encore éclairée par ces quelques LED submergées. Il fait noir, dehors. Quelques lueurs synthétiques pour continuer d’éclairer les silhouettes. Le visage se relève par-dessus ton épaule pour trouver son regard, un instant, avant de retrouver les reliefs de l’eau chlorée. T’es pas monté, toi ? Tu pouffes de rire, cette fois, l’insolente. T’as pas peur que j’me jette sur toi pour te manger le palmier ? Tes jambes jouent, avec l’eau, quelques mouvements lassent pour captiver tes billes bleutées.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

L’eau qui s’engorge dans le sillon de tes jambes en cercle, créés des reliefs sur la surface, de quoi t’apaiser, captiver. Il est arrivé, le pas léger, s’installer à côté de toi sans que ton regard ne se relève vers lui, qu’il découvre dans tes prunelles les méandres de ta mélancolie ce soir. Un coup de blues, un coup de mou. Peut être les retombées du soleil toute la journée ou simplement tes pensées qui se battent en duel sans même en comprendre la raison parfaite. Tu sens son regard qui s’est posé sur toi, son rire qui perce le calme pesant. Un sourire qui se trace sur ton visage quand tu relèves les billes à son entre jambe, les traits sarcastiques, qui remontent à ses yeux. Hmm.. J’te crois. J’sais que la légende du blanc tout maigre et bien monté et réelle, ça doit être pareil pour toi aussi non ? Les bras se tendent en arrière, pour se reposer dessus, els pieds toujours balans dans l’eau chlorée. C’est bon monsieur l’vicieux ? T’as vu personne reluquer mes seins toute la soirée ? J’suis safe ? Vaste blague sur ses mots. Il t’a fait enfiler un paréo pour te protéger des autres, il parait. Probablement seulement se protéger lui-même.

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Cest probablement comme ça que vous avez toujours communiqué. La taquinerie. Des années qui s'empilent pour arriver aujourd'hui. Les techniques ont évoluées et les objectifs ont dépassés les cordes intimes. L'origine ? Aucunes idées. L'ambiguïté subtilement installée par simple plaisir malsain de le voir gêné. Toxique ? Oui. Maintenant ? Les traits ont continués, mitigée comme t'es. Le coeur entre deux chaises : t'aimes lui plaire et tu ne sais pas si tu lui plais. cerveau martelé à tenter d'analyser ses réactions canalisées. Est ce que t'es repoussante ? Est ce qu'il tient vraiment à ce code d'honneur ? L'explosion. Plate vraiment ? Parles en aux lanières du maillot qui sont en souffrances depuis trop longtemps de soutenir toutes ces courbes. tu l'observes, prunelles qui le fixent détails les traits à peine visibles par le manque de lumière. L'ambiance calfeutrée. Je suis safe ok. Je peux enlever le paréo alors c'est bon y'a plus personne. Les doigts qui ont trop rapidement défait le noeud fragile du bout de tissus. Ton corps dévoilé, les reliefs de tes piercing qui se laissent deviner sous ton haut. Je pourrais même détacher un peu les lanières qui me lacerent la peau. Marque rouge sous ton doigt quand tu décalés une lanière qui tient à côté de ta poitrine. Tu veux pas m'aider ?T'es doigts quibtentent de défaire les nœuds seulent avant de redresser ton visage vers le sien. On pourrait presque croire à une sincérité sans faille. Tu l'es ?

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Et la vérité ? Oui, probablement depuis une heure tu commences à sentir les lanières noires te manger la peau à force de l'avoir sur toi, ce maillot. Le deux pièces probablement trop petit qui n'a pas suivis les évolutions irrégulières de tes courbes charnelles. Et simplement l'occasion faussement manquée de simplement lui tendre la perche. Le nord n'est pas perdu et les quelques gouttes d'alcool les remette à sa place, au creux de tes pensées démoniaques. Il n'aurait jamais dû rester ici, tu me sais. Preuve qu'il est soit bien trop naïf ou suffisamment bourré. Ses doigts viennent t'aider à défaire les nœuds sur l'arrière de ton haut, dans ta nuque. Mais t'es subtile. Non attends, il s'ouvre par devant, lui. Probablement l'ultime maillot sur Terre qui porte son noeud de lanières sur le sternum, entre tes seins. La coïncidence te donnes fière allure démoniaque, quand tu tournes vers lui, une jambe sortie de l'eau, l'autre encore à l'intérieur. Le corps rapproché du sien pour qu'il puisse l'atteindre facilementw ton noeud. Je te jure que j'ai pas fait exprès. Et en réalité.. c'est totalement vrai. D'un revers de main, t'es cheveux détachés qui sont ramenés à l'arrière de tes épaules et le torse suffisamment relevé pour laisser cette poitrine en évidence. Il faut lui dégager le passage non ?

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Le sourire est malicieux et les yeux farouches. Il t'a eu. La cible n'est pas tombé dans ton piège et tu restes en face de lui à le fixer avec cette insolence qui te ferait brûler vive quelques siècles en arrière. Okay c'est vrai... Résolue à le faire toi même, alors. Les phalanges qui s'opèrent et le menton rentré pour tenter de défaire ce nœud trop serré. L'impatience s'en mêle, l'alcool tape le crâne à trop réfléchir. Ho hé merde.Les mains se croisent pour relever les bras au dessus de ta tête, le tissus aggripé des pauses entières. C'est le haut que tu viens de retirer en le passant directement par ta tête. Les seins à l'air, cette fois. C'est mieux comme ça ! Les traces intrusives dans ta chair où les lanières étaient trop serrées. Le souffle est retrouvé quand le haut fini se chemin sur le sol. La libération est actée et ton premier acte de provocation n'est plus vraiment dissimulé. Je suis safe, t'as dit, y'a personne pour me regarder ici. Démoniaque, il disait.

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