t'avais pas imaginé que la soirée se déroule comme ça. t'es déçue de tout. et même ses réponses, quand tu cherches sa sincérité, ne te conviennent pas. — merci murmures-tu en le regardant. pas enjoué à l'idée de rentrer si tôt, pas non plus enjoué à l'idée des prochains jours. l'esprit embaumé par les images désagréables d'une autre fille avec lui te traverse, tu secoues la tête pour les chasser. tu soupires une dernière fois, lassée, retires sa veste qui maintenait tes épaules découvertes au chaud pour lui rendre. — salut tes mains effleures les siennes et tu t'échappes rapidement pour ne pas faire durer ce moment plus longtemps.

Mâchoire serrée, le regard qui divague dans le vide, d’un signe de tête, tu lui réponds que ce n’est rien. T’as pas envie qu’elle parte. Tu sens qu’à nouveau tu vas la perdre. Tu comprends que ça lui fasse du mal, que ça la fasse chier de te savoir proche d’une autre, tu serai pareil si t’appenais l’inverse, mais tu peux pas lui en vouloir. Veste qu’elle vient enlever de ses épaules pour te la rendre, ton coeur s’emballe sous la colère et la peine, il tachycarde lorsque ses mains viennent effleurer les tiennes avant qu’elle ne veuille prendre la fuite. Impossible de la laisser partir, ton cerveau se déconnecte, y a plus personne pour répondre à la base. Pas précipités qui viennent la rattraper, main qui vient prendre la sienne pour la retourner et sans une autorisation, un mot déposer à jeun tes pulpeuses sur les siennes. T’es en train de te foutre dans une merde monumentale.

le cœur qui se déchire. cette dispute n'est qu'une pâle copie de bien d'autres que vous avez déjà eu. les mêmes sujets de discordes, les mêmes réactions. un vrai copié/collé. tu galères avec tes talons à marcher de manière stable dans les cailloux du sentier pour partir d'ici. t'es même entrain de t'énerver toute seule quand tu sens une main se refermer autour de ton bras. sursaut. bras que tu t'apprêtes à lever pour te défendre, mais pas le temps de lever ta main que tes lèvres sont collées à celle de simeon, que t'as juste eu le temps d'apercevoir. t'aurais reconnu son parfum entre mille si tu ne l'avais pas vu. la gosse en toi hurle intérieurement, tout comme ton corps qui se réveille machinalement. sans bouger, droite comme un piquet, à se laisser embrasser pendant plusieurs secondes. jusqu'à ce que la raison revienne. mains à plat sur son torse. — c'est quoi ton problème ? dis-tu tes lèvres encore trop proches des siennes, prête à repartir de plus belle.

Tu aurais pu la laisser partir sans venir la rattraper, limite à lui courir après, mais t’en as été incapable. Tu ne veux pas qu’un silence, une absence éternisée reviennent. Tu ne sais pas vraiment ce que tu veux, comme d’habitude on dira, mais tu ne veux pas de ça. Dans ton baiser on peut ressentir tout ça, ta maladresse comme ton désir pour elle qui compte tant. Quelques secondes d’échange, sans résistance, avant que l’une de ses mains vienne se plaque le contre ton torse et légèrement vous écarter. Tes yeux vacillent entre les siens et ses lèvres. ❝ C’est toi, je veux pas que tu partes. Reste. T’as pas envie qu’elle s’en aille, ton désir est encore plus fou à cette proximité, tes mains qui viennent doucement de part et d’autre de sa taille, comme pour la rapprocher davantage de toi et l’empêcher de orendre la fuite. ❝ S'il te plaît. que tu viens presque murmurer.

c'est les montagnes russes en toi, les émotions qui oscillent d'un extrême à un autre à une rapidité impressionnante. mais t'as aussi une fierté monstre. — c'est pas moi.. tu prends une grande inspiration et calmement, tu réitères — c'est pas moi et on le sait tout les deux et je veux pas répéter son prénom le problème, c'est elle. ou peut être ta jalousie mal placée. tes paupières se ferment quand ses mains se posent sur ta taille et que vos corps se rapprochent. — le taxi va arriver pas crédible de te raccrocher à ça alors que tu vas toi même juste après, chercher ses lèvres. le corps collé au sien, c'est la vibration de son téléphone dans sa poche que tu sens. pas de recul instantané. et si c'était elle, maze? phares qui viennent éclairer le vaste jardin et qui te donne une réponse sur la vibration. — tu vois. plus froide d'un coup, parce qu'il faut remettre ton masque de la fille énervée et pas profondément contrariée.