captivée par tout ce qu'il dégage, tout le temps. ça ne s'est jamais arrêté, même lorsqu'il n'a plus fait partie de ta vie pendant ces derniers mois. impossible d'oublier et de tirer un trait mais les rancœurs doivent passer alors t'as décidé de mettre tout de côté pour repartir d'un bon pied. assise à l'extérieur, sur l'une des chaises qui entourent la petite table ronde, ton index file sur le long de la table. dans l'autre main, une cigarette brûle entre tes deux doigts. t'as sûrement décroché de ce qu'il est en train de raconter pour penser à la nouvelle que tu veux lui annoncer, euphorique de la partager avec lui. — oh ouais pardon, j'étais partie dans mes pensées mais vas y continue, je t'écoute rappelée à l'ordre par son claquement de doigt devant son visage, tes lèvres s'étirent pour lui sourire.

Vacances idéales, celle que tu n’aurais jamais pensé vivre avec tes meilleurs-amis, valsant entre compétitions et plaisirs, loisirs. Temps libre passé dernièrement avec celle silencieuse depuis trop longtemps à ton goût. C’est comme si ces vacances alignaient les étoiles. Tu te sens comme un dieu, même si ça failli déraper il y a deux jours à peine. Enfin qu’importe, t’es là à lui parler du père noël que tu as vu tout à l’heure et de comment il s’est fait emporter par les vagues sur sa planche de surf. Tu ne remarques même pas qu’elle ne t’écoute pas, se retournant pour finalement avouer, le doigt à proximité de ton visage. ❝ Ah … et qu’est-ce qui te distrait ?

toi qui ne comptait pas spécialement profiter de l'été pour t'échapper de boston, tu avais finalement cédé à la proposition de simeon. il ne t'avais d'ailleurs fallut que peu de temps pour lui résister. comme toujours. t'étais pas d'une grande force quand il s'agissait de lui dire non. t'étais contente de l'avoir retrouvé. il y avait eu quelques minutes de gêne, mais très vite le naturel était revenu au galop. pas très passionné par son histoire qu'il vit pourtant en te la racontant, t'es obligée de dévier la conversation sur ce qui te traverse l'esprit depuis quelques jours. — t'es au courant que reese vient la semaine prochaine parce que valentin l'a invité ? souriante à l'idée de penser que ces deux là fricotent.

Ok, visiblement ce que tu racontais n’étais pas à son goût et dans le fond, tu t’en moques. Ça t’amuse qu’elle ne t’écoute pas à raconter tout et n’importe quoi. C’est une habitude. Sourcils que tu fronces, tu viens tirer une chaise et t’assois dessus. ❝ Hein ? Mais de quoi elle parle ? ❝ Il l’a invité ? Je croyais qu’il voulait plus du tout la toucher. Faut pas me faire croire qu’il l’invite sans arrière pensée. Je le connais par cœur. Tu te mets à rire, et tends une main pour prendre la brune par la taille et la tirer jusqu’à toi.

sa réaction t'étonnes et tes sourcils se froncent légèrement. t'en découvres toujours des belles avec les rothschild. — plus la toucher? tu te marres. ton corps se laisse porter par la main de simeon qui entoure ta taille. — tu parles, il te prends pour un con là ! verre que tu portes à tes lèvres avant de le reposer sur la table. tout naturellement, tu viens te blottir contre lui. — mais du coup.. j'vais rester une semaine de plus ! maintenant que t'es là, autant rentabiliser ton temps et rester et avec ta soeur et avec lui. ton visage se décale de son épaule où il était posé, afin d'observer sa réaction. ton sourire illumine tes traits, dégagé de tout tes cheveux noués dans un parfait chignon.

❝ Je te jure, il nous a sorti ça. Il dit tout le temps des conneries. ❝ Ah non mais je ne l’ai pas cru. Déjà avant il assumait pas la trouver super bonne et disait qu’il la toucherait même pas avec un bâton. Tu te remets à rire, mais l’imaginer inviter la brune au SC juste par gentillesse t’y crois pas, et vu sa rupture tu penses qu’il a vraiment besoin de tirer un bon coup. Mila qui vient se blottir contre lui, tu viens l’asseoir sur l’un de tes genoux. ❝ Sérieux ??! La voix qui monte dans les aigus, tu n’en reviens pas de cette bonne nouvelle. Tu viens lui regarder droit dans les yeux, un grand sourire aux lèvres. ❝ Mais pourquoi tu ne m’as rien dit avant ? C’est trop cool !!

tu hausses les épaules et accompagne le rire de simeon. — il est grave j'te jure! maintenant t'as une nouveau dossier en poche si tu dois faire chier valentin, ce dont tu raffoles soit dit en passant et il te le rend bien. y'a qu'à voir vos échanges de messages, garnis d'émojis qui se font des doigts. assise sur ses genoux, tu t'es redressée pour être face à lui et voir la réaction à ton annonce. réaction qui s'avère positive vu le sourire qui étire ses lèvres. les yeux qui pétilles, toi qui avait peur de gêner en restant plus longtemps. — le deal, c'était une semaine. donc j'savais pas si ça allait t'emmerder que je reste plus mais visiblement tu t'es trompée. t'attrapes sa mâchoire et tu vas déposer tes lèvres sur sa joue. —  et j'ai regardé le programme et j'ai vu qu'à la fin de la semaine y'avait moyen d'aller voir un match de foot avec l'équipe locale ! j'me suis dis que ça serait sympa, t'en penses quoi ? ta main relâche son visage et glisse pour se poser sur son torse, l'air de rien.

T’oublies le coup de ton frère, heureux d’apprendre qu’elle va rester plus longtemps que prévu. Tu ne t’y attendais pas, pensant qu’elle n’allait pas vouloir rester loin de son commerce une semaine de plus. Mais tant mieux ! ❝ Pourquoi ça m’emmerderait ? Je suis trop content, dis pas n’importe quoi. T’as le sourire d’un gosse, et dans le fond t’en es un. Surtout si on se fie à la conversation naze que tu as eu tout seul avant. Ce sourire devient enjoleur au dépôt de son baiser sur ta joue et l’écoute attentivement. ❝ Ah mais je suis grave chaud ! On va se trouver des maillots et tout ! On va supporter l’équipe adverse. Vraiment un gamin, gamin qui … perd son sourire réalisant une chose : Maze. ❝ Oh merde…

— tant mieux parce que tu vas devoir me supporter une semaine de plus ! les paupières qui font battre tes cils rapidement, rallongés par le maquillage. t'essayes de te faire passer pour une fille sage, mais il sait très bien à quel point tu peux être un petit démon si tu le décrète. — hey arrête, ça se trouve ils rigolent pas les mecs ici et on va se faire jeter comme des malpropres ! l'idée te fait quand même vachement rire et même si tu râles tu serais carrément prête à le suivre dans cette connerie. son visage s'assombrit et c'est bien un oh merde que t'entends. tu tournes la tête pour inspecter ce qu'il pourrait y avoir dans ton dos. — quoi ? t'as vu un mec ensanglanté et tu vas faire un malaise? tu pinces la peau de son bras doucement en riant.

Faut vraiment que tu es toujours des idées à la con ! Jamais tu grandiras, c’est pas possible ! Tu resteras un grand enfant à vie, le rêve de Peter Pan qui s’empare de toi. Heureusement, que tu gardes les pieds sur terre. Manquerait plus que ça. ❝ Mais nooon t’inquiète ! On irait du côté des visiteurs et ça se passera bien. Au pire, on dira qu’on comprend pas. La bonne excuse, celle qui tu aimes sortir quand ça t’arrange. Enfin, souvent c’est réellement parce que tu ne comprends pas. Un peu comme oublier des éléments. Tu sens que la situation va rapidement déraper. Ça pue pour tes fesses… ❝ Quoi ? Non, non pas du tout… Lèvres que tu viens pincer, tu viens te racler la gorge, gêné de ce que tu vas finir par lui dire. Tu veux pas lui faire du mal, mais lui mentir n’es pas une solution non plus. ❝ Non, c’est que je vais pas pouvoir passer tout mon temps libre avec…