Le Chili, enfin. Le pays t’ouvre ses portes. Nouveau terrain de jeu, nouveau terrain de chasse. Tes affaires dorment à l’hôtel. Aujourd’hui, tu iras en bord de mer. Profiter de la plage. De ses rubans qui s’éclatent sur le rivage. Maillot qui recouvre tes attributs, tu noues un paréo à tes hanches et tu débarques à la plage de Cavancha avec ton sac en paille. Tu étales d’abord ta serviette sur le sable chaud et tu cuis le recto, puis le verso. La peau brûlée malgré l’enduit de crème solaire, tu cours vers ce que tu crois être le Pacifique. Quoi ? T’as jamais été bonne en géographie. Le sel se greffe à ta chevelure. Les boucles se forment. Ondulations wavy, tu ressors de la flotte et tu te mets à sécher, les doigts de pied en éventail. Lorsque ton bikini ne contient plus d’eau, tu te relèves et tu pars en direction du marchand de glaces. Il doit faire fortune lui. Te faufilant dans la file d’attente, tu reluques le mâle juste devant toi. Il est sexy. Avec cette petite barbe là. C’est typiquement le genre de gars qui t’intéresse. Le seul risque, c’est d’se prendre un râteau. Allez, saute Gypsy ! « Hey, tu voudrais bien me prendre en photo, avec les palmiers derrière » Simple prétexte. Bien entendu, tu posteras le cliché sur les réseaux, mais tout ce que tu voulais, c’était d’lancer le dialogue. « Je m’appelle Gypsy, mais tout le monde me surnomme Gates, je suis étudiante à Harvard, toi aussi ? » Mèche se cale derrière l’oreille. Le sourire jusqu’aux oreilles, tu relèves tes lunettes de soleil pour qu’il puisse voir ton adorable regard. Y a pas de raison qu’il ne craque pas. T’es une queen. Un bonbon sucré. Sans amertume. Juste de la douceur. « Et toi t’es qui ? » @Matian Escamilla @Jillyane Reuben

Les yeux plissés pour avancer malgré la lumière aveuglante. Tueuse de rétine, sans scrupules. Ta main dans celle de Reuben, pour te guider, une pierre deux coups pour signer l’acte romantique qui peut vous assembler. Les phalanges sont glissées dans les siennes, douces. Subtilement hydratée, noix de coco. Tu l’sais, cette crème que t’aimes vidée, discrètement pour hydrater tes coudes à la peau séchée. Des heures passées à lire la composition du tube, les fesses sur le trône impérial. De quoi lire pour mieux régner, non ? Une place, trouvée, un banc à l’ombre. Rares arbres dénichés pour faire de l’ombre sur les dossiers de bois cramés. Un instant pour poser ton cul, dessus, encore chaud des déserteurs avant vous. Y’a des glaces là-bas regardes ? Un coup de tête dans la direction du glacier, quelques mètres plus loin. Les paumes de mains sur els genoux, flexion pour te relever, meurtris par cette flemme envahissante. J’vais nous en chercher, reste ici toi. Martyre du soleil, pour ta belle demoiselle. Le temps de prendre note de ce qu’elle veut, avant de t’avancer, le pas décidé. Rejoindre le parasol subtilement incliné pour laisser la file d’attente cachée du soleil indélicat. Les billes concentrées à lire le panneau écris à la main, l’ardoise délavée et illisible. Les pensées sont happées par une voix, tournée vers toi. Les yeux qui se posent sur elle, l’visage étonné. Tu te fais draguer ? Reflexe ironiquement nerveux, un rire ressort de tes lèvres à ses propositions. Heu, ouais ! T’es pas photographe et t’as pas l’gout de l’art. Donnes moi ton téléphone. Mode rafale obligé, suffisamment de photos enchainées pour être sûre d’en avoir une pas ratée. Je m’appelle Matian et je crois que tout le monde surnomme Mat. Obvious. Et.. non j’suis plus à Harvard. Les examens ratés, ouais. Tu veux que j’te prenne comment ?Trop d’effort pour cette photo d’une inconnue. J’vais pas m’rouler par terre non plus ok ? Blague nulle.

searchin' our hearts for so long, both of us knowing, love is a battlefield, we're losing control, will you turn me away or touch me deep inside ?

MEILLEUR DES PIRES COUPLES: