Bruit des vagues. Tape contre leurs tympans. Assis sur le sable blanc. L’air tiède caresse leurs visages. Encore bondé de monde, l’endroit est festif. Clignote des lampions. Ceux provenant de la terrasse du bar qu’ils venaient de quitter. Là dans le recoin de la plage, il n’y a que trois. Niels sans sa laisse et Kosmo. Toujours fidèle à lui-même, qui entre ses mains, tient le précieux. Un allé retour pour un voyage éclair. Encore mieux que l’Equateur. Loin des pensées parasites. « Redit les effets. » Pas sûr d’avoir compris l’ombre. Le regard alpagué par une meuf, il l’avait qu’à moitié entendu à l’intérieur.

Embarqué dans els coups fourrés, longtemps oubliés. En couple, casé : t’as presque oublié ce qu’était ton quotidien pendant trop d’années, sans te soucier du lendemain. Les pieds qui s’enfoncent dans le sol, deux acolytes pour former l’imparfait trio. Ton regard qui suit celui de Scott, blonde paradisiaque aux noix de coco à maturité. Ton poing qui s’heurte à l’épaule de Guerin, sans l’ombre d’une délicatesse. Tu t’en fous des effets, tu veux juste tester. Tu ricanes cette fois. T’as la notice Kosmo ? Le p’tit Scott s’inquiète des effets secondaires.

7 juillet || @Niels Rosenhoff @Scott Guerin || Orteils qui s’enfoncent dans le sable, le regard au large. T’as dans tes mains un sachet sur lequel quelques pichenettes de ton doigt sont données comme si tu voulais séparer de la petite poudre blanche. Or, ce n’est pas cette matière à l’intérieur, mais bien des morceaux séchés beige et marron qui donne des bons fous rire. « Tu vas devenir le maître du monde, mec. » tu ne pouvais pas lui dire autre chose, chaque personne est différente et ne ressent pas les mêmes effets. De toute façon, si toi t’en prends, toi l’anti-drogue, il n’y a pas de quoi se faire de soucis. Ouvrant le sachet, tu sépares en trois morceaux égaux la plante en question et la partage à tes compatriotes. «  Que la fête commence ! » Quelques heures de pure euphorie vous attends.

« Ta gueule. » Qu’il balance en ricanant. Les émeraudes sur Kosmo, il l’écoute. D’un sachet, il en ressort une plante à l’allure peu ragoûtante, mais pour le coup, il en avait rien à foutre. Il avait juste envie de se vider la tête. Surtout après avoir assimiler le chantage de son géniteur. Et puis, Lena. Toujours. Chasse l’image de la brune. Attrape ce que lui donne Kos’. « Aux rois du monde. »[/color] Lève le psychotrope comme on lèverait une bière pour trinquer. Puis, l’enfonce dans sa bouche. Ignore le goût pâteux et avale. Pour le faire passer plus facilement, il prend ledit bouteille. Et commence les minutes. Il se demande si ça fera un quelconque effet. Les yeux rivés sur les vagues. L’esprit ailleurs. Et il la voit, la forme sombre qui ondule. Au début, il pense à un requin. Sauf qu’un requin ça sourie pas si ? Et ça se tient debout ? Parce que celui la venait de sortir la gueule. Un sourire grotesque orne sa face. Digne d’un putain de dessin. « Vous voyez ça ?! » Pointe du doigt la chose. Elle qui à présent sort complètement avec.. un tutu mauve ?! « Putain ! Matez l’requin ! Il porte un tutu et .. il sourie .. bordel j’crois qu’il m’appel. » Il baragouine l’ombre. Attrape Niels par l’épaule. Le secouant pour qu’il regarde.

Des mois sans quasiment rien prendre d’autres que quelques feuilles vertes réduites en fumée dans tes poumons intoxiqués. T’as suivi le Trafalgar organisé sans même songer à tout ce qui pourrait se passer. Tu veux t’exploser, toi, ta tête, simplement profiter en avoir rien à carrer de tout l’reste. Ce soir sur cette plage, tu veux voyager sans même bouger. Champignon du délit dans ton corps, les minutes défilent, s’approchent rapidement du grand départ. L’corps épais qui se laisse secouer, vulgaire guimauve trop molle, laissée au soleil sans culpabilité. Scott qui te secoue comme un cocotier. Nan j’vois rien.. Les billes qui tentent de suivre son doigts tremblant, pointé vers le large. Attends. T’as raison j’crois.. Mais.. Mattes ça, il ressemble à Snopp Dogg. Tu ris, fort, trop fort. Sur un élan, faussement lucide tu te redresses pour te redresser vers les deux idiots. Attends mais faut aller l’voir, il est peut-être en concert là ? Y’a peut peut être Dr. Dre avec ???! Une révélation sur ton visage.

7 juillet || @Niels Rosenhoff @Scott Guerin || Tu regardes vers l’endroit où pointe Scott, mais tu vois rien d’autres que des vagues de dix pieds qui foncent droit sur vous. « Fuck, j’veux pas m’noyer. J’suis trop beau pour crever. » dis-tu, te levant précipitamment pour aller te cacher derrière un arbre un peu plus loin. « Faites pas les cons, ramener vos boules, les gars. Les vagues vont nous dévorer... Astra aide moi, cache-moi. Protège-moi. » T’es recroquevillé contre le tronc, les bras de chaque côté. La tête baissée, la protégeant comme tu peux, comme si cela allait réussir à t’empêcher de te noyer. Les yeux fermés, quelques secondes, tu finis par les ouvrir et le paysage vient de changer. Les vagues ont laissé place à des poissons échoués sur le sable. Tu t’approches de l’un d’eux et souris comme un idiot. « Les mecs, lâchez votre requin, l’poisson vient d’me parler. J’comprends pas c’qui dit. » Intrigué, tu te couches dans le sable à côté de ce poisson et tourne ta tête vers lui, tendant l’oreille.! « Quoi ? Qu’est-ce que t’as dit? » Dis-tu faisant signe à tes deux acolytes de venir te retrouver, sans même savoir s’ils t’écoutent.

Pupilles dilatées. Hilare garçon quand il entend la réponse de Niels. L’impression que sa voix résonne dans un bocal. Et puis, soudainement le fracas des vagues la brise. Détruit cette sensation d’oreille bouchée. Apparait alors, Kosmo. Astra dans la bouche. Fait ricaner l’ombre, alors qu’il est toujours assis. Poisson-requin. Kosmo allongé. Le sable entourant sa chevelure. Quitte sa position le brun. Se lève pour venir s’placer au-dessus. « T’as une tâche.. » Touche son nez, avant de se mettre à crier en hurlant : « PISTACHE. TA GRAND-MERE A DES MOUSTACHES ! » Redevenu gamin. [color=#6699cc] « PUTAIN ! J’ai des moustaches sur mon haut !» Retire son haut, avant de se jeter sur le requin imaginaire « BANZAÏ » Sans queue ni tête. L’enchainement ne veut rien dire.

La lune te parle. Ses yeux t’observent. T’es comme à poil devant elle. Les sons sont étouffés. Tu sais même plus où t’es. Sur Mars ? C’est donc ça le sable et cette impression d’étouffer autant que mieux respirer ? T’observe Scott se foutre à poil, se jeter à l’eau, avaler les quelques vagues qui s’écrasent sur le rebord. Un regard par-dessus ton épaule pour chercher Kosmo. SIEGEL T’ES OU ? Il était bien là, non ? Peut être qu’il n’existe, pas, enfaite. T’es qui toi, après tout ? Le cul qui se ressort du sable, arriver à côté de Kos, une main dans son dos, penché sur ce qu’il regarde, lui aussi. Tu vois quoi mec ? Tes pieds sont énormes, genre, des pastèques ou des éléphants. Tu ricanes, à plein poumons. Le fourire un prenant. SCOTT Pourquoi t’es tout nu ?

7 juillet || @Niels Rosenhoff @Scott Guerin || Tu ne comprends plus rien à ce qui se passe. T’es couché sur la sable, en grande conversation avec un ce que tu crois être un poisson alors que tes deux comparses s’anime à tes côtés. Du moins, jusqu’à ce que Scott te surplombe et te chante des charabias que tu ne comprends pas. Il disparaît de ton champ de vision rapidement remplacé par Niels. « Whaou mec! T’as des cratères violets sur les joues. T’ES LAID... Bordellllll  » et tu commences à rire à gorge déployée, le pointant du doigt. « Putain, mais il fou quoi? Tu l’vois pas l’poisson? » Ta tête retourne vers Scott lorsque Niels lui parle. « Mais putain, tu peux pas nous inviter? » Et te voilà toi aussi en train de te désaper. Le cul à l’air, tu voilà en train de courir vers la flotte… « GÉRONIMO!!! Tout l’monde tout nu, 10 minutes de cul. Viens nous trouver Niels. »