L’année a été longue. Parsemée d’embûches. Tu as redoublé d’efforts pour que ton travail soit remarqué. Tu n’as pas cessé de repousser tes limites. Tu as enchaîné les nuits blanches, le crayon sur la feuille de papier. Les vacances sont bien méritées. Loin du campus, tu profites de l’air amazonien, recouvrant ton derme d’une épaisse couche de crème solaire. Des épreuves ont marqué ton parcours, comme ton avortement sur la capitale française. Il y a toujours cette idée qui fait brûler ton cerveau. Et si tu avais gardé cet enfant ? Ton avenir aurait basculé. Complètement. Avec des si, on referait le monde. Désirant ne plus rester coincée dans le passé, tu t’inscris à une activité de plein air, la pêche. Tu n’as jamais tenu une canne de ta vie, mais il n’est jamais trop tard pour commencer quoi que ce soit. Dérivant loin du Kapawi Ecolodge, vous vous retrouvez au bord d’une rive. L’eau est trouble. La nature hostile. Tu te munis d’une canne et tu lances le fil à quelques mètres de toi. L’appât plonge. Un gars t’imite à tes côtés. Il a plus de force. Il plaisante sur les poissons qui rôdent dans le lac. Tu ne peux t’empêcher de rire, tes pieds dans l’eau, inquiète sur les piranhas qui se promènent non loin de vous. « Tu étudies l’humour ou quoi ? Ne va pas trop loin, tu pourrais dire au revoir à un de tes testicules » #rplibre

Maintenant que tu es en Equateur, tu comptes bien profiter au maximum de ton Summer Camp et de toutes les activités que l'on peut t'offrir. Puisque tu es dans la compétition, tu as payé ton entrée et ensuite tu peux participer à tout ce qu'il y a sur place sans payer plus chère. Cette année est passée si vite pour toi, beaucoup de boulot entre le Lolita fort point et les cours du soir que tu donnais à des étudiants, tout en travaillant tes cours pour pouvoir garder ta bourse, ta vie social a été plus qu'entaché mais tu as quand même pu profiter. La forêt amazonienne à pour toi quelque chose de reposant et tu te sens complètement dépaysé, la sensation de pouvoir respirer à pleins poumons car l'air est plus pure ici. Un coup au bord du fleuve pour péché avec les canne à pèche mit a disposition, première fois pour toi. Tu es rapidement rejoint par une jeune blonde, a croise que tu es entouré de blonde en ce moment. Lorsque tu la vois mettre ses pieds dans l'eau, tu l'as préviens de faire attention car il peut y avoir des piranhas « Je prefèrerais gardez mes testicules, si tu le veux bien. » dis-tu en grimaçant alors qu'une douleur imaginaire te vient, c'est qu'elle est coriace la dame. « Fait ce que tu veux, je te dis juste ça en connaissance de cause, j'ai péché qu'un poisson et c'était un piranha. »  D'ailleurs t'a tellement paniqué qu'avec un couteau tu as choisi de couper le file de ta canne à pèche. C'est d'ailleurs pour ça que ta canne est à terre et que tu es seulement là à regarder la nature et le calme paisible.

@Isolde Deslieux

T’es si loin de ta France. Si loin de ta chambre à la Adams. Tout semble être suspendu. Le temps passe pourtant si vite. Les soirées se multiplient. Tu te fais de nouvelles connaissances. Tu participes au maximum au programme proposé par les organisateurs. C’est d’ailleurs pour ceci que tu te retrouves les mollets dans l’eau, avec une canne à pêche qui pointe vers le lac. Ça ne mord pas encore, pas comme le type qui te fait doucement sourire. Il est séduisant. À tomber. Mais c’est mort, t’as aucune chance avec quiconque. T’es pas la plus jolie des filles. Tu fais partie des curiosités. Une jeune femme étrange, d’une blondeur aveuglante. D’un accent parisien qui tue. « Ah ouais ? T’as vraiment réussi ? J’ai l’impression qu’ils nous ont vendu un peu de peur alors qu’il n’y a rien du tout » Ton pied se relève. Tu fouettes l’eau de tes orteils, ta canne dans une main. « C’est une légende ou bien ces poissons peuvent vraiment nous attaquer et nous déchiqueter ? » Dans la crainte, tu recules de quelques pas pour te retrouver au sec. C’est bon, il est rentré dans ton esprit. « Comment tu t’appelles ? Je te verrais tellement bien en Indiana Jones » Tu pouffes de rire, ton regard se baladant entre ton fil de pêche et le regard de ce beau spécimen qui te tient compagnie. « Moi c’est Isolde, mais tu peux m’appeler Izzy »  @Enzio Gardner

Tu es dans un cadre de vie unique que tu ne penses pas avoir la chance de recroiser un jour, c’est pour cela que tu profites au maximum pour ne pas regretter de ne pas avoir assez profité. De nature sociable, tu n’as pas de difficulté à aller vers les autres sauf peut-être lorsqu’on menace ton appareil génital, organes précieux au passage. Ça te met beaucoup moins en confiance et plus de peur d’y aller. Tu finis par comprendre que ça ressemble à de l’humour, puis elle a l’air inoffensive avec ses longs cheveux blond et ses yeux clairs, loin de l’image d’un diable. Tu dois tendre l’oreille pour la comprendre avec son fort accent que tu dirais européen. Sûrement espagnol. « Tu n’es jamais allée dans la forêt amazonienne. » Toi non plus d’ailleurs avant ce voyage, mais tu t’es renseigné sur toutes les destinations et les choses à faire pour éviter de mourir à la bibliothèque d’Harvard. « D’après les livres que j’ai lus, non, il n’attaque s’il y a une odeur de sangs, mais aucun humain n’est mort à cause de piranha, seulement avec des lambeaux de peau en moins. Mais je n’aimerais quand même pas en croiser un. » Tu n'as surtout pas les moyens de payer l'hôpital si jamais tu te fais attaquer alors, tu préfères éviter les prises de risque inutiles même si tu es casse-cou de nature. « Je suis Enzio ! J’aurais préféré me retrouver dans Jurassic park. Je ne donne pas chère de notre peau si je suis un aventurier sauveur ! » dis-tu en riant. « Est-ce que tu es digne de Lara Croft ? » Sinon vous êtes dans la merde, mais bon, il n’y a aucun trésor à chercher alors ça devrait aller. « Izzy ! Tu es plus mignonne qu’Izzy Stradlin ! Tu viens d’où ? ton accent me semble espagnole, plutôt chantant.» Tu penches la tête sur le côté en essayant de deviner. Si c’est le cas alors, elle doit moins galérer que toi lors de ces vacances dans les pays latins.

@Isolde Deslieux