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searching for a destiny that's mine (lys-beth)

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tw : hallucination, angoisse, médicament

Valse étourdissante. Mâle inconnu qui t'fait tournoyer sur la piste. Les regards parlent. Langage puissant. Les corps s'entrechoquent. Les rires s'envolent. Elle se lâche. L'alcool circule dans ses veines. Poupée ensorcelée qui tourbillonne. Le coeur qui s'amuse. Légèreté jusqu'au bout des pieds. Elle rit aux éclats. Et puis elle perd le contrôle. L'étrangeté apparait. Tout s'éloigne. Elle décroche. Son énergie diminue. La culpabilité revient. L'angoisse s'élève et repousse la vague de bonheur. Les mains tremblent. La réalité n'est plus aussi vraie. Emprisonnée par l'angoisse, la demoiselle s'éloigne. Elle quitte le navire précipitamment. L'émotion joue avec elle. Le myocarde palpite trop vite. Salut, c'est la crise d'angoisse. " Désolée, ça va pas " Demi-tour furtif. La blonde traverse les couples qui dansent. Elle se cogne, les yeux troubles. Une peur se propage. Une peur insensée. Elle halète. Souffle court. Elle augmente la cadence et s'cache derrière la grange. Main sur le mur, corps qui se cambre vers l'avant, l'étudiante tourmentée regarde ses chaussures et s'adresse à sa mère qui se tient non loin d'elle, foutue hallucination. " Tu peux pas me lâcher une seconde ? "  Les larmes qui débordent, elle plonge sa main dans sa besace en s'éloignant d'la cloison. Petit flacon magique. Elle l'ouvre, mais les cachets s'envolent dans les airs et s'éparpillent dans la paille. " Je te hais, regarde moi, je suis dépendante d'ces trucs, fous le camp " et elle s'accroupit, marmonnant et cherchant les petits comprimés qui se sont dispersés sur le sol.  #rplibre
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eth ne l'aime pas ce thème. Trop bien vêtue pour l'occasion, elle se dit qu'elle aurait mieux fait de ne pas venir, plutôt que de se retrouver ici dans l'esprit "grange" de cette année. Elle exècre cette fichue odeur de paille, celle de foin qui semblent se mélanger pour le plus grand déplaisir de son odorat. Alors, elle prétexte avoir besoin de prendre l'air, tandis que dans son mini sac est fourré un paquet de cigarette, entre autres choses. Clope rapidement au bec, profitant de l'air ambiant de l'extérieur, elle s'interroge en regardant les étoiles. Pourquoi est-ce qu'elle s'est dite que venir seule était une bonne idée ? Elle serait bien mieux dans son appartement, entourés de ce qu'elle aime, un livre à la main. Mais non, elle se trouve ici, avec des étudiants ivres et d'autres totalement défoncés. *Voilà la gloire de l'université.* C'est ce qu'elle pense, lorsqu'elle perçoit des pas rapides, puis une personne qui semble lui prier de la lâcher une seconde. Sourcil arqué, Beth s'interroge, mais ne prononce le moindre mot, quand elle comprend. Elle les connait ces médicaments-ci. Sujette aux crises d'angoisse, elle en gobe plus que de raison, bien qu'elle sache qu'elle ne devrait pas. " Attends. " Elle se contente de souffler, s'accroupissant à ses côtés. " J'ai les mêmes. " Elle extirpe son flacon et le lui montre, esquissant un semblant de sourire. " Ça va aller. " C'est ce qu'elle s'efforce de se faire croire quand elle-même est sujette à l'une de ses crises. " Tiens, un. Ça te va ? " Elle le lui tend, au milieu de sa paume, sans se rapprocher ni la toucher. Elle sait ce que ça fait d'être dans cet état.
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Elle se sent défaillir. Le coeur lâche. L’apparition est si réelle. C’est bien elle, sa mère, couverte de sang. Elle tient le couteau. L’arme du crime. Ses mâchoires sont serrées. Elle sourit, ce sourire de fou qui a souvent effrayé la blonde. La génitrice évolue autour d’elle. Son monde s’obscurcit. La panique l’envahit. La paille sous les genoux, elle recherche les pilules magiques dans le noir. C’est impossible. Elle a perdu l’intégralité de son flacon, pas sûr que son psy veuille lui renouveler son ordonnance. Il pourrait croire qu’elle est sur le point de se suicider, qu’elle fait des réserves en vue de sa mort. Plus rien ne va. Et soudain, une voix féminine résonne. Ses tympans captent le timbre inconnu. Arrêt sur image et puis elle relève son minois vers la jolie demoiselle qui semble vouloir lui venir en aide. « Quoi ? Tu .. Je .. » Confusion immense. Un tsunami d’incompréhension. Elle est si belle. Un ange. Son blond est aussi lumineux que celui de la dudley. Les prunelles qui suivent ses gestes, Tallulah accepte le petit comprimé qui nage dans sa paume. Le fantôme de sa mère est toujours là. Elle va devoir faire avec. Cohabiter avec cette pauvre malade. « Merci, j’en ai de la chance, à moins que tout le campus carbure aux anxiolytiques » Elle sourit et jette le bonbon au fond d’sa gorge. La salive le guide dans son oesophage et vers son estomac. La détente ne devrait pas tarder. Elle se relève et frotte sa robe pour enlever la paille qui s’y est accrochée « Tu es étudiante ici ou bien on t’a invité à assister à ce bal ? » La main qui cale une mèche derrière l’oreille, elle rajoute avec déception « Je m’amusais bien et j’ai vrillé. On dirait que c’est fait exprès, c’est quand je perds le contrôle que la crise arrive, mon inconscient est un enfoiré » Ouais, parce qu'il a trop débordé pour le coup. Comment ça se fait que tu sois désormais victime d'hallucinations ? Ça craint, mais un truc de ouf. @Lys-Beth Moriarty
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E
lle est étrange, ce soudain aparté. Au début, Beth ne comprend pas, quand finalement, tout s’éclaircit. Les crises d’angoisse, elle en est sujette depuis son enfance, si bien qu’elles ne semblent parfois, plus avoir la moindre importance. Une pilule magique et tout va mieux, jusqu’à la prochaine crise, du moins, c’est ainsi qu’elle préfère le voir, la blonde. Mais la réalité est tout autre. Lorsqu’elle manque de souffle, suffoque, ses iris se chargent de larmes. Elle se sent défaillir, elle est prête à plier le genou, à renoncer et à se laisser s’effondrer. D’autant plus lorsqu’elle se retrouve seule et non accompagnée. En conséquence, elle sait ce que l’autre blonde vit et elle s’abaisse afin d’être à sa hauteur, peu désireuse de lui faire peur. Avec douceur, elle s’adresse à l’inconnue, qui ne semble rien comprendre, au début. Mais elle se ressaisit vite, se saisit du « bonbon » et prononce une phrase qu’elle pourrait qualifier de déplacer, au vu de la situation dans laquelle elle s’est jusqu’alors retrouvée. « Sans doute, oui. » Beth s’entend prononcer, sourcils froncés. « Je n’en sais rien. » C’est bien la réalité, puisque dans son cas, c’est à cause de sa fratrie, de sa mère, qu’elle se trouve être dans cet état. Elle lui a créé ce sentiment d’angoisse qui ne s’en va pas. « Étudiante. » Elle répond simplement, se redressant. « Toi aussi, à l’évidence. » Elle continue avant de ranger son flacon de comprimés et de se saisir d’une clope, qu’elle extirpe de son paquet. « Tu veux en griller une ? » La belle le fait déjà, pince entre ses lèvres sa cigarette et l’allume à l’aide de son vieux briquet. « Ça t’arrive souvent ? » Elle l’interroge, prenant appuie contre le mur de la grange. Elle, c'est fréquent, surtout lors des périodes d’examens, mais aussi lorsqu’elle doit se retrouver face à elle, sa mère. Chaque appel se termine par une crise d’angoisse, comme chaque retrouvaille qu’elle exècre, si bien qu’elle s’apprête à participer à ce Summer Camp, qui ne lui sied pas, puisque le sport, la marche, elle déteste ça. Mais à défaut de trouver une autre solution, afin de lui échapper, c’est elle, qui va s’envoler, vers l’Amérique du Sud, à ce qu’il paraît. « Tu devrais rester ici, prendre l’air. » Ça aide, de pouvoir respirer en dehors d’un bâtiment, de cloisons qui semblent davantage étouffer. « Puis c’est ringard, cette soirée. » Elle prononce dans un soupir prolongé, puisque le foin, la paille, elle n’aime vraiment pas ça.
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Découverte d’une autre victime de l’angoisse. Elle est munie de pilules qui effacent la peur. Tallulah ressent un profond soulagement en vue de ses cachetons miraculeux. Elle pique le comprimé et le jette au fond de sa gorge. La rencontre tombe à point nommé. Cette jeune femme est splendide. Elle a un certain charisme. Elle en jette. L’interrogatoire démarre. La Dudley a toujours été très sociable, parfois un peu cash, ne mesurant pas ses paroles. « Oui, étudiante également » Debout, le foin épousseté, elle sourit dans l’obscurité dévorante. « Ouais, j’en veux bien une » Elle attend que le tube soit dans sa main et elle le dépose entre ses lèvres dans l’attente du feu. Marmonnements qui surgissent de sa bouche, la belle retire la cigarette pour répondre convenablement. « Très souvent, c’est un vrai calvaire. Ça surgit sans prévenir. J’en souffre depuis si longtemps maintenant, j’ai beau suivre une thérapie, ça me colle à la peau » Et désormais, il y a ce nouveau symptôme, il y a cette hallucination qui ne disparait pas. Les yeux qui se ferment et qui se rouvrent, l’apparition demeure. Elle rit et se déplace. C’est si réel. Tallulah croyait qu’elle s’en était plus ou moins débarrassé et la voilà qui ressurgit. Se rapprochant de cette étoile qui brille dans la nuit, elle sourit face au dégoût que semble éprouver la demoiselle lui étant venue en aide. « Tu peux allumer ma clope » Coinçant la cigarette entre ses lippes, elle attend que le bout s’enflamme avant de relancer la conversation. « Tu ne t’amuses pas ? » Le cadre est si féerique. Il y a d’la bonne musique. Un buffet excellent. « Et toi, ça t’arrive souvent de vriller ? Ou bien tu détiens ce flacon uniquement par sécurité ? »  @Lys-Beth Moriarty
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S'
exposer. Parler de ses tourments. Ce n’est définitivement pas pour elle. Mais, Beth ne peut pas empêcher autrui de l’interroger, surtout après une telle rencontre. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’elle assiste à un tel "spectacle" non plus, bien que dans ce cas, le terme ne convienne pas. Elle comprend ce qu’elle vit, celle dont elle ne connait pas le prénom et évidemment, elle lui a filé l’un de ses cachetons. Un sourire étire les traits de son visage lorsqu’elle lui assure être étudiante, ce qu’elle savait déjà. Ou plutôt, ce qu’elle supposait. Et, lorsqu'elle lui propose une clope, elle accepte. Du coup, elle rouvre son mini sac et lui en tend une, sans songer au fait de le lui allumer. C’est bête, puisque ça ne sert pas à grand-chose une clope sans qu’on lui mette le feu. Seulement, l’esprit ailleurs, elle l’interroge sur ses crises d’angoisse et un rictus déforme son visage quand elle prononce le mot « thérapie ». Si ça fonctionnait, ça se saurait, non ? C’est du moins ce à quoi songe la blonde tandis qu’elle tire sur sa cigarette. « Oh… Oui. » Elle aurait presque soufflé pardon, mais ce n’est pas son genre, non. Par contre, elle allume sa cigarette et se repositionne contre le mur de la grange, son flegme naturel la gagnant de nouveau. « Non. Franchement pas. » Lys annonce pour s’essayer à créer des ronds de fumée. Elle s’ennuie ferme à ce maudit bal. En effet, elle est venue toute seule et ce n’est pas son truc, à elle, ce genre de soirée. Ça doit être plutôt ça, oui, elle ne lui correspond pas. Surtout avec ce foin et cette paille. « J’aimerais en prendre que pour l’amusement. » Elle prononce dans un rire amer. « J’en gobe souvent. » Elle ajoute, peu disposée toutefois, de se mettre à parler de ses soucis familiaux. « Idem que toi. Ça me suit depuis longtemps. » Elle fait des pauses, tire sur sa clope et continue, fixant un point devant elle. « Depuis l’enfance. » Son regard clair trouve ses pieds et un long soupire s’extirpe de ses lèvres. « Les thérapies, ça ne sert qu’à donner du fric aux spécialistes. Tu ne penses pas ? » Elle lui offre un sourire et pose son regard dans le sien. C’est étrange la sensation qu’elle ressent : celle d’être comprise, étrangement.
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Elle rôde la matriarche. Elle te surveille, de loin et de plus près. Elle te tourne autour, tel un vautour qui cherche à atteindre sa proie. Mais tu ne peux pas crier. Tu ne peux pas t’adresser à elle. Il y a de la compagnie. Une femme qui s’est invitée. Elle a su apaiser la situation. Elle semble souffrir du même mal. L’angoisse. Une plaie. Elle t’a offert une pilule magique alors que tu étais à terre, au sens propre comme au figuré. L’échange est sans jugement. Elle se confie tout doucement. Tu as l’impression de voir ton reflet dans le miroir. Cigarette au bout du bec, tu te rapproches de la demoiselle pour quémander un peu de feu. Briquet qui allume la clope, tu retrouves le goût si familier de la nicotine. Une brise traverse tes cheveux alors que tu écoutes cette créature si blasée. Elle ne se plaît ici. Le bal paraît la démoraliser. L’imitant, tu t’adosses au mur, une semelle allant se coller à ce dernier. « Pour le moment, je ne peux pas te contredire, je n’ai eu aucun résultat spectaculaire, mais je ne me vois pas parler de certaines choses avec les gens que je côtoie » Tu prends un peu plus de fumée pour encrasser tes poumons et tu la regardes briller dans la nuit. Elle est éblouissante, c’est un vrai gâchis de la voir ici, avec toi. « C’est quoi ton prénom ? J’arrive pas à croire que tu sois si seule, tu es une vraie beauté et puis tu as l’air très intéressante » Le tube coincé entre tes doigts, tu t’éloignes de la jeune femme pour t’asseoir sur un rectangle de paille. « Je vais foutre le feu, je devrais pas m’asseoir ici, mon psy va croire que je suis aussi pyromane » Tu ris, prenant soin de ne pas lâcher des cendres devant toi. Ta mère a soudainement disparu. Le coeur bat moins vite. Est-ce le médicament qui fait effet ou tu reprends le contrôle grâce à l'étudiante et son discours si nonchalant ? @Lys-Beth Moriarty
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B
eth n’aime pas la soirée, ni même le choix qui a été fait. Elle se fait littéralement « chier » ici, mais la brune a malgré tout décidé de venir à son premier bal à Boston. Harvard, c’est bien loin d’être comme UCLA et même si cela lui fait un bien fou de ne plus y être - et donc de ne plus être sous la coupe de sa mère - il n’en est pas moins qu’elle se trouve être déçue par cet événement. Elle s’attendait à mieux, assurément. Mais, tant pis, elle va rester encore un moment dans la paille et le foin. Elle préfère d’ailleurs l’odeur des clopes et s’en allume une avant d’en proposer à l’inconnue qui souffre de la même pathologie qu’elle. Ce n’est pas une simple envie, de prendre quoi que ce soit pour se droguer. Elles en ont besoin et elle ressent qu’un lien se tisse avec cette inconnue, bien qu’elle s’ouvre avec peine. Ou plutôt, avec lenteur, car ce n’est pas chose aisée de la faire parler. « Ne m’en parle pas. » Elle souffle instinctivement en levant les yeux au ciel. Elle la comprend, et cela la surprend. Quand a été la dernière fois où elle s’est sentie si proche de qui que ce soit ? La belle ne s’en souvient même pas. « Si je devais tout dire à mes ami(e)s ou même à mon psy, ils me conseilleraient d’aller me reposer dans un hôpital. » Ce qu’elle a déjà vécu, mais elle n’en parle pas. Inutile de dire que quelque chose cloche chez elle, tout le monde s’en rend compte quand on la voit. La différence, il faut l’exploiter, d’après ce que l'on ne cesse de lui dire, mais c’est bien plus facile à dire justement, qu’à faire. Avoir un semblant de "normalité" elle ne serait pas contre, seulement, il semblerait que ce ne soit pas pour elle. « Je m’appelle Beth. » La brune prononce en laissant de la fumée s’échapper d’entre ses lèvres. Et, c'est stupéfaite, qu’elle se retrouve face aux mots de celle dont elle ne connait pas le prénom. Est-ce qu’elle devrait le lui demander en retour ? Sans doute. Seulement, elle la fixe durant un instant avec suspicion. « C’est quoi le tien ? » Nouvelle bouffée de nicotine, alors qu’elle ressasse ce qu’elle lui a dit. « Je ne suis pas intéressante. Ni une vraie beauté. » Elle le lui affirme et tandis qu'elle s’assied sur une sorte de banc formé des paille, la brune se demande si cela va tenir. Apparemment, c’est le cas, donc elle s’invite seule à l’accompagner pour se retrouver assise à ses côtés. « Le mien penserait la même chose. À croire que tout ce que l'on peut faire signifie que l'on veut se faire du mal ou en faire aux autres. » Elle ne le comprend vraiment pas, que l'on puisse penser comme ça. Jamais elle n’a voulu se blesser, mais c’est vrai qu’elle se fiche royalement de tout ce qui pourrait lui arriver. Quant aux autres, jamais, elle ne s’en prendrait à quelqu’un. Il faut croire qu’il devrait reprendre son analyse, celui qu’elle consulte, ou alors, qu’elle cesse d’aller le voir. Le fait est que cette possibilité lui est interdite. Comme quoi, personne n’est libre comme il le croit. « C’est ma mère, le souci. » Elle prononce en regardant le ciel, cigarette placée entre ses doigts. « Elle m’a gâchée ma vie et elle continue de le faire. Mais, c'est elle la victime, tu sais. » Elle laisse s’échapper un rire. « Du moins c’est ce qu’elle assure. Toujours. » Elle n’en peut plus, elle, de ce qu’elle ne cesse de lui rabâcher. Une chose est certaine, ce n’est pas elle qui l’a brisé. Elle ne peut pas être son bourreau, alors qu’elle souffrait déjà avant qu'elle ne voit le jour. « Elle me hait depuis que je suis née. » Beth termine, avant de lâcher son mégot et de l’écraser à l’aide de sa chaussure.
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Poupée de porcelaine, cassée, en mille morceaux. Mina semble identique. Un double qui rassure. Une chaleur humaine qui aimante. Elle est aussi brisée que toi. Elle ne croit plus en l’humanité. Elle est dévastée. Un champ de ruines. C’est si inattendu. Ton cavalier doit te chercher, mais toi, t’en veux plus. T’es bien avec cette fille. Elle est fascinante. Aussi meurtrie que toi. Les cigarettes qui se consument, air contaminé par la nicotine, tu lui souris tout tendrement, ne pouvant éprouver que de l’empathie. « Tallulah, tout le monde m’appelle Tally, c’est à dire pas grand monde » Solitaire involontaire, tu te mures souvent dans le silence, incapable de te fondre dans la masse. T’es unique. Une douceur que l’on a abîmée dans l’innocence. Et Mina, elle fait partie de cette équipe. Elle ne voit pas tout son potentiel et pourtant, il est démesuré. « Je ne suis pas d’accord, tu n’es pas assez objective, moi je te connais pas et tu me captives » Assise sur le ballot de paille, tu es rejoins par la demoiselle. « Trop d’analyse tue l’analyse » Tu secoues négativement ta tête et puis tu bascules cette dernière en arrière pour contempler la voûte céleste. Tu fixes une étoile qui clignote, comme si elle te parlait dans son langage et tu souris, pensant à ta jumelle qui aurait pu briller dans un tout autre domaine, ici, à Harvard. Et alors que le silence s’installe, Mina le rompt en avouant la raison de son mal-être. Le regard se branche sur elle. Le coeur s’accélère, pompe plus le sang. Matière bouillante qui circule dans tes artères. Tu lorgnes son profil et l’écoutes attentivement sans l’interrompre. Les secondes s’écoulent. « Comment s’est-elle pris pour gâcher cet éclat que tu devais avoir ? J’y crois pas, moi aussi c’est ma mère la raison de tous mes maux, Mina, je crois que nous devions nous rencontrer » Tu encercles son poignet de tes doigts gelés et tu termines à ton tour cette clope qui a agit sur ta cervelle. Les fêtards circulent. S’éloignent en vous voyant. Un couple se bécote. Tu grimaces et zieutes la jolie Mina. « Tu crois qu’on s’en sortira ou on va souffrir jusqu’à ce que la mort nous emporte ? J’en peux plus de vivre, ça aurait dû être moi .. » Tes doigts qui relâchent son articulation, tu soupires longuement. @Mina Beth Moriarty
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@Tallulah Faithfull & @Mina Beth Moriarty
TW : crise d'angoisse - médication - souffrance - hôpital psychiatrique évoqué - pyromanie - humiliation, dévalorisation, acharnement évoqués

I
l n’avait rien d’intéressant ce bal, jusqu’à ce qu’elles se rencontrent. Elles souffrent des mêmes maux et semblent être faites de la même étoffe, mais cela signifie qu’elles souffrent bien davantage qu’elles ne le devraient. Qui méritent ça, d’ailleurs ? Personne. Du moins, de son poing de vue à Mina. Seulement, la vie est faite ainsi et elle est navrée que la beauté blonde soit comme elle. Angoissée. Sous l’emprise de son passé, de ses angoisses qui les guettent et patientent, tapis dans l’obscurité ainsi que le silence. Les siennes sont toutes porteuses d’une même personne : sa mère. Elle la nomme de cette manière avec mal, ainsi que malaise, et pourtant, c'est bel et bien elle qui l’a mise au monde. Cependant, elle aurait préféré - elle le sait - qu’elle la perde elle, Mina, plutôt que sa petite fille parfaite qui a perdu la vie après sa naissance. « Je vais donc t’appeler ainsi. » Elle lui offre un sourire. « Tally. » Elle le trouve joli, son surnom et converser avec elle lui permet de tout oublier, de mettre de la distance avec ce qu’elle ressent pratiquement tout le temps. « Je te captive. » La brune reprend ses propos, en fronce des sourcils, tandis que son regard cherche des réponses dans le sien. Tally ne semble en rien se moquer d’elle. Sincère, elle l’est tout comme Mina. « Je dois dire que tu es unique, comme nana. » Elle lui souffle en tirant sur sa cigarette, avant d’acquiescer à ses mots. « Nous sommes d’accord. J’aimerais tant espacer mes séances… » Mais elle sait qu’elle n’a aucun pouvoir sur cela. C’est son thérapeute qui rythme leur rencontre et elle ne doit manquer le moindre rendez-vous, sinon, la source de ses malheurs apparaîtra dans la journée. Frissonnant à cette simple pensée, elle songe à celle qui la hait tant. Comment peut-on exécrer ainsi son enfant ? Elle aurait dû la chérir plus que quiconque au vu de ce qu’elle a vécu, mais non. Il n’y a aucun amour dans leur relation. Uniquement des reproches, des ressentiments ainsi qu’une réelle haine. Mérite-t-elle tout cela, Mina ? Depuis son enfance, ç'a toujours été ainsi, et elle est véritable usée, malgré son jeune âge. « Hm… » Elle réfléchit à sa question, s’essaye à trouver les bons termes. « Humiliation, dévalorisation, acharnement… » Elle n’ajoute pas les insultes, ni même la violence physique qu’elle a subi. « Je le crois aussi. » Ses iris s’ancrent dans les siens. « Il est évident que nous devions nous rencontrer, Tally. » Elle esquisse un semblant de sourire tandis que son mégot de cigarette se trouve sous l’un de ses talons et elle hésite à sa nouvelle interrogation, entre la vérité et lui insuffler un semblant d’espoir. « Je… » Sa main présente autour de son poignet ne la dérange en rien, bizarrement. « Je pense que jusqu’à présent, nous devions souffrir jusqu’à la fin. » Le silence s’installe alors qu’elle la regarde toujours. « Mais, aujourd’hui, nous sommes toutes les deux réunis, alors qui sait. » peut-être parviendront-elles à s’en sortir ensemble, en se serrant les coudes.
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