les sujets qui fâchent sont balayés, mis de côté pour une meilleure entente. tu n'évoques pas le nom de ta meilleure amie, reese, préférant préserver erika un peu plus. elle sait déjà sa présence et qu'elle est celle que tu as invité, pas besoin d'ajouter de l'huile sur le feu. — t'as dis qu'tu m'appellerais. c'est pas une vraie detox. t'as pas trop envie de tester à ne plus lui parler, à nouveau. votre séparation a été suffisante pour créer un fossé entre vous. elle t'as détester, haï jusqu'à ne plus savoir que t'en foutre pleins la gueule, c'était pas maintenant que t'allais la relâcher. elle t'attribues la note de dix pour la danse, t'es loin d'être le meilleur mais tu te débrouilles. ça t'fait sourire. vos visages sont proches et tu pourrais t'égarer alors tu remets une distance convenable entre ses lèvres et les tiennes en te redressant. ses cheveux renvoyés derrière son épaule dégagent une effluve de son parfum. agréable, envoutant. — ouais, t'as raison que tu dis simplement en la regardant dans les yeux. tes lèvres se pincent lorsque tu sens ta peau aspirer entre ses lippes. — t'as envie de montrer à toutes les filles du bal que j'ai eu un date super hot ? un suçon dans le cou, ça réduit à néant les chances de pécho, et même si t'as pas envie de ça ce soir, tu peux pas t'empêcher de lui faire cette réflexion. tes bras entourent sa taille, une manière de capturer son étreinte contre la tienne et de l'empêcher de fuir. danse qui se transforme en slow, chose de plus en plus romantique et qui n'a pas l'habitude de vous ressembler ces derniers temps.

Sa meilleure amie restera probablement toujours un problème pour toi et elle est encore ce soir, cependant à la veille de ton départ pour ta ville natale, tu n’as pas envie d’aborder un sujet qui fâche. L’impression que la vie vous a séparé pendant trop longtemps alors pour une fois, tu comptes bien foutre le problème sous le tapis et en profiter un maximum. Il a fait l’effort de te retrouver et tu te sens mieux en sa présence.  « Et si j’oublie, tu m'appelleras ?  » Provocatrice que les bords, - Est-ce que je te manquerai autant que tu ne me manqueras ? - La question te brûle les lèvres et pour quelqu’un qui s’est mis des limites, tu sembles peu à peu faire tomber les barrières. Visage proche du sien, souffle presque partagé, difficile pour toi de résister à l’appel de sa peau contre tes lèvres. Le suçon dessiné entouré de l’empreinte écarlate de tes lèvres, tu te redresses replongeant ton regard dans celui de Levy :  « Exactement et pour continuer d'accaparer ton esprit même quand je ne suis pas là.   » Regard enflammé lui étant adressée, tu voudrais égoïstement qu'il ne pense qu'à toi. Quittant son épaule, ta main remonte sur son cou puis tes doigts empoigne délicatement sa mâchoire tandis que ton pouce se pose sur ses lèvres : « Comment tu comptes faire pour que j'me souvienne de toi ?   » Bassin qui se colle au sien.Tes prunelles qui ne quittent pas ses lèvres alors que ton pouce caresse délicatement sa lèvre inférieure.

le sujet sensible mis de côté, t'arrivais à profiter un peu du temps passé avec erika. certainement court, car elle risquait bien de te fuir à un moment pour aller retrouver ses amis et tu en ferais de même. pour l'instant tu savourais de l'avoir près de toi, de toucher sa peau et de sentir son parfum tant apprécié. — t'as pas de doute à avoir la dessus. l'air de rien, détaché, ce qui n'aide sûrement pas à lui faire comprendre qu'elle te manque dés qu'elle est loin de toi. qu'elle hante tes pensées et que tu voudrais l'entendre et la voir bien plus que de raison. mais prendre son temps est une décision plus sûre. sourire qui se dessine sur tes lèvres. tu passes tes doigts sur le suçon qu'elle vient de te faire. — y'avait pas besoin de ça sous entendu que tu penses à elle sans ce genre de trace. peu importe, elle est là et tu l'assumeras cette rougeur. son pouce effleure tes lèvres et tu viens le mordiller doucement alors que son bassin se colle à toi.  — parce que tu comptes m'oublier si j'fais rien? y'a bien trop d'idées qui se bousculent dans ta tête. tu pourrais faire un million de trucs mais à la place tu ne fais rien. tu ne bouges pas. tu restes stoïque, collé à elle à la regarder dans les yeux pendant de longues secondes.

Comme si les limites que tu t’es imposée te donne envie d’aller plus loin,  tu as besoin de savoir que tu manqueras à Levy, qu’il pensera à toi sans cesse et qu’il n’hésitera pas à te passer un coup de fil si toi tu ne le fais pas.  Tu as bien conscience que tu n’es pas en droit d’exiger ce genre de choses, parce que Levy n’est pas à toi cependant, inconsciemment, tu voudrais qu’il le soit. Tu te contentes de sa réponse puisque tu sais pertinemment que tu n’auras pas mieux. Tes yeux qui parcourent la marque que ton baiser aspiré à laissé sur son épiderme, tes dents pincent ta lèvre inférieure afin de dissimuler  le sourire malsain qui menace de se dessiner à la simple pensée que Reese risque de tomber sur ce suçon.  « Et bien, moi j’en avais besoin. »  Rétorques -tu en haussant les épaules.  - Et elles penseront toutes que tu m’appartiens même si c’est pas le cas. . - parce que ça te ferait chier de l’imaginer coucher avec d’autres femmes pendant que tu es dans ta ville natale. Tes émeraudes remontent sur sa bouche, ses dents piquent délicatement la peau de ton pouce tandis qu’un doux frisson parcourt ta colonne vertébrale :    « Hm, paraît que j’ai la mémoire courte. »   Sourire en coin, tu finis par froncer les sourcils lorsque Levy cesse de se bercer avec toi.  

petit à petit, erika faisait tomber toutes les barrières que tu mettais entre elle et toi. tout ça, tu le faisait pour la protéger elle, de toi. ces derniers jours, tu avais bien compris qu'elle cherchait à savoir ce que vous étiez. ce qu'elle représentait pour toi, et ce que tu représentais pour elle. t'avais freiné les choses, tant bien que mal, lui assurant que votre relation actuelle te convenait parfaitement. tu te tenais rigoureusement à être clair avec elle. pourtant, tes actes te trahissaient. t'avais pas vu une autre fille qu'elle depuis un moment et c'était assez spectaculaire. la réalité, tu la connaissais et tu avais fini par craquer et lui dire. et là, dans cet instant où tu la sentait faiblir, demandeuse de ton attention et de savoir si tu pouvais l'oublier rien qu'en vous séparant physiquement, tu savais que c'était peut-être le moment de lui glisser des mots doux. tu te rapproches de son oreille et lui chuchotes — le problème c'est que je suis trop amoureux de toi, et que ton filtre d'amour il dure dans le temps apparement. donc j'risque pas de t'oublier de si tôt. reculant de quelques centimètres, tu lui souris et ajoute à cela un clin d'œil complice.

Cœur vacillant aux doux aveux prononcés dans le creux de ton oreille ; Tu l’as dans la peau, Levy. Peu importe les limites que tu prétends mettre entre vous, peu importe s’il t’a déjà brisé le cœur une fois, plus rien n’a d’importance lorsqu’il te berce avec ses belles paroles. Secrètement c’est tout ce que tu voulais entendre, qu’il soit autant épris de toi que tu ne l’es de lui, que tu hantes ses pensées autant qu’il ne hante les tiennes. Éclat de tendresse qui illumine tes prunelles, Levy t’adresse un clin d'œil et tu ne peux retenir ce sourire béat qui se dessine sur tes pulpes. Putain, tu détestes ce qu’il provoque en toi mais paradoxalement ce n’est pas si désagréable. La main de Levy se range contre ton dos après avoir manqué de te faire tourner la tête en laissant ses doigts de ballader entre tes cuisses :  « Jamais. Je m’en plaindrai jusqu’à la fin de ma vie, juste parce que t’aime pas ça. »    

son sourire béat te fait vaciller. tu te sens être un peu trop les yeux en cœur devant elle. les masques sont en train de tomber et tu ne te gênes plus vraiment pour lui dire et lui montrer ce que tu ressens. t'as bien trop perdu de temps, jouer au con n'était pas la meilleure idée que t'es eu. t'aimes les femmes, mais t'aimes bien plus celle que tu tiens dans tes bras. à force de se défendre de ne pas être niais, vous tombez dans le cliché du petit couple fou amoureux mais qui ne veut se l'avouer. d'extérieur ridicule mais terriblement mignon. — j'suis pas trop étonné sa passion pour te faire chier et sûrement aussi forte que sa passion pour toi. c'est comme ça que t'arrives aussi à repérer ce qu'elle ressent.