Il plaisante par texto, le pressant pour qu'il arrive plus vite alors que clairement, il manque de temps pour ranger les merdes qui trainent. Flo, il sait pas pourquoi, mais il a toujours cherché à préserver Lyssandre de son monde, de celui qu'il est réellement. Mensonge l'un sur l'autre, insensibilité feinte. Il a douillé quand le New Yorkais a décidé de mettre un terme à leur relation. Le tatoué connait ses tords, il sait parfaitement pourquoi ça a pas fonctionné et c'est ça le plus dur au final. C'est ce qu'il est le problème. Alors il a rien dit, il a pas cherché à le retenir comme si il n'en avait rien eu a foutre de ce nous qu'ils formaient. Pourtant, il le voit revenir, encore et encore et il ne peut le repousser, lui dire d'arrêter de venir. Il fait tout l'inverse jouant de cette relation pour profiter encore de la présence de l'étudiant à ses côtés. Il prend tout simplement ce qu'il accepte de lui donner encore et ne cherche pas plus parce que ça ne marchera jamais entre eux. Il le sait et l'accepte un peu trop facilement. Le Martinez il n'a pas appris l'amour, il n'a pas apprit à se battre pour ça, c'est plus simple de vivre au jour le jour, de pas se prendre la tête et c'est au final, ce qui lui convient le mieux.

La porte qui s'ouvre, Mister Pickles qui se met a aboyé avant de reconnaître l'ex de son maître de substitution. Il profite de la porte ouverte pour aller dans le jardin. Il rentrera probablement ensuite chez la propriétaire de la villa, laissant ainsi les deux hommes entre eux. Florian esquisse un sourire au propos de son ex, faut qu'il arrête de lui faire des compliments h24, mais il est comme ça dragueur et encore plus avec lui. "Ton corps suffit amplement, mais je dis jamais non à un petit plus." Il s'approche pour le débarrasser de la bouteille, mais il n'en a pas le temps. Les lèvres de son ex capture les siennes et il y répond avec autant d'avidité que lui. Trop de jours ce sont écoulés depuis la dernière fois qu'ils se sont vus. "Toute façon, tu peux plus faire demi-tour maintenant." L'informe-t-il en prenant la bouteille des mains du New-Yorkais pour la poser sur le meuble à l'entrée. Les mains libres, il se retourne vers lui et sans aucune hésitation, envahir son espace. Son corps se collant contre le sien, ses mains glissant sous sa veste pour la faire tomber, ses lèvres venant déjà chercher le derme de sa gorge pour y laisser des baisers.

Il ne pensait pas à cela, pas à l'attacher, mais plutôt l'enfermer dans une pièce et effectivement le garder uniquement pour lui, mais il le sait que rapidement il verrait les flics débarquer chez lui quand ils feront le rapprochement entre Lyssandre et le Dealer, parce qu'en réalité si il venait à arrivé malheur à l'étudiant, c'est lui qui serait le premier coupable. Il est trop connu des forces de l'ordres, son nom revient trop souvent dans des embrouilles, des histoires de drogues et de gang... Heureusement que les BH sont d'ailleurs derrière lui, ayant déjà passé quelque garde à vue et quelque caution à payer... Imprudent qu'il est, il arrive cependant toujours à passer entre les mailles du filet, du moins pour l'heure et à ne pas être prit réellement en flagrant délit qui le propulserait directement à la case prison. Peut être que du coté des flics, le dossier se complète petit à petit, qu'ils regroupent un max de preuve contre l'homme, mais pour l'heure il jouit toujours de sa liberté et ce soir, il compte bien jouir d'autre chose également. "J'pensais pas à ça, mais ouais, je peux t'attacher sans soucis." Petit sourire pervers qui laisse entrevoir les idées qui lui parcours maintenant l'esprit. Avoir Lyssandre rien que pour lui, totalement soumis à lui... Rien que l'idée est bandante et il pourrait dès à présent ajouter ça à sa liste de fantasme.

Il s'approche d'ailleurs de lui, le contraignant à retirer sa veste, envahissant son espace vitale pour gouter à sa peau encore, retrouver son effluve. Il en soupire de plaisir contre sa gorge, le laisse lui retirer son t-shirt et sourit à ses mots. Comme pour s'assurer de ses dires, il laisse sa main glisser sur son torse pour descendre vers son service trois pièces. "Mh ouais. J'le sens bien." Son sourire s'élargit encore plus, satisfait de le sentir ainsi, parce qu'il est dans le même état. Il se recule alors légèrement entre lassant leurs doigts pour le tirer vers le salon, avec le canapé, plus accueillant que les meubles d'entrés. Il le tire alors vers lui, sans lâcher sa main. Il cherche alors ses lèvres, pour l'embrasser avec fougue, mais surtout une passion que lui seul connait, parce que Lyssandre est le seul qui le rend dingue comme ça et le Bostonien ignore réellement pourquoi et ce malgré tout ce temps passé à ses côtés, à leur couple détruit.