@Achille Beauregard | Encore une nuit agitée, je me suis bien amusée ceux-ci dit. Tellement bien que je ne suis rentrée qu’au petit matin. Un samedi soir de qualité en sommes. J’avais promis à mes parents que je me consacrerais davantage à mes études, mais ce n’était que des mots. Je ne savais même pas ce que je voulais faire de ma vie. Enfant perdue. Égarée. Qui n’avait jamais vu Peter Pan venir la sauver. En parlant de parents, c’est un bon que je fis en me réveillant. Le regard sur le réveil qui annonce midi treize. Bordel. J’avais quarante minutes pour prendre une douche, m’habiller, trouver un taxi et aller à l’autre bout de la ville. Mission impossible en sommes. C’est en panique, les cheveux à peine sec et habillé d’une robe que je finissais par sortir de mon immeuble. Quand je vois un taxi arriver sur ma gauche. Je me mets carrément au milieu de la route pour l’arrêter. Je me dépêche de grimper à l’arrière. — « Allé bougez vous, je dois être à l’autre bout de la ville dans quinze minutes ! » Je vois le chauffeur qui me regarde perplexe et je regarde ta présence. J’écarquille les yeux de surprise. De un parce que je viens de voler ton taxi et de deux parce que c’est toi. — « Je.. Salut.. » que je lâche finalement tout en faisant des gros yeux au taxi pour qu’il reprenne la route.

Parfois tu t'interroges sur l'absence de logique des gens. Comment peut-on se garer devant ton garage de telle manière à ce que tu te retrouves bloqué ? La bonne affaire entre le temps d'appeler la fourrière, surtout un dimanche, tu perds du temps. Alors pour en gagner tu as appelé un taxi qui a été bien plus rapide. Une fois à l'intérieur, tu annonces que tu te rends à l'aéroport de Boston. Le trafic est relativement calme aujourd'hui, tant mieux au moins pas de scandale supplémentaire ce jour. Les yeux rivés sur l'écran de ton téléphone, tu échanges quelques messages fort bref avec ton paternel qui se rappelle depuis quelques semaines qu'il a une petite fille. Et ferme ton portable, le range dans la poche de ta veste lorsque le taxi pile et freine brutalement. Néanmoins, le chauffeur de taxi à de bons réflexes surtout lorsqu'une demoiselle se plante en plein milieu de la route pour venir ouvrir ensuite la portière et s'installer à l'arrière. Assise à ton côté, elle ne semble pas remarquer ta présence. Elle râle contre le conducteur et ce dernier échange un regard sceptique avec toi. Tu la toises d'une œillade un brin énigmatique lorsqu'elle comprend la situation et qu'elle cerne ton identité. Juliet ne perd pas son objectif et sermonne presque le chauffeur du regard. D'ailleurs, il attend une réponse de ta part avant d'y aller. Tu hoches lentement la tête à son attention avant de reporter ton regard azuré sur la jolie blonde. « Toujours aussi tenace à ce que je vois … mais ça fait plaisir de te revoir. ». tu secoues la tête, muselant un rictus amusé. Décidément, la vie ne fait jamais les choses à moitié. « On dirait que tu es pressé ? Tu vas dans quelle direction car j'imagine qu'on a pas la même si ? ». Tu la taquines un peu mais tu sais que la jeune femme l'est tout autant.
@Juliet Wright

- - i hear your voice in my sleeping night now i can’t get over you, and you said you had my back all the worse you took came back to me, so i’m following the map that leads to you

@Achille Beauregard | La peur au ventre quand je réalise que je serai en retard à mon déjeuner avec mon père. Je fais de mon mieux pour ne pas être une déception pour mes parents, mais quoi que je fasse ça ne suffit jamais. Ils auraient sans doute mit un terme à leur mariage plus tôt si je n’étais pas venue au monde. Aujourd’hui, nous n’avons rien d’une famille, nous nous contentons de faire tous notre devoir. Alors, comme à chaque fois que je dois voir l’un d’eux, je suis nerveuse et tendue. Je me permets donc de voler ton taxi, lui ordonnant de reprendre la route. Ce sont tes mots qui me ramènent dans la réalité. C’est vrai que je te connais. Voilà que je me remémore Paris, quelques semaines plus tôt. — « Toujours, c’est vrai. C’est partagé, même si tu as filé comme un voleur Achille. » Je suis donc surprise de voir que tu apprécies de me trouver ici. J’aurais plutôt pensé que tu aurais essayé de fuir la situation, comme quoi je me suis trompée.Ton sourire ne m’échappe pas et je te regarde fixement en ajoutant : — « Je devais récupérer mon père à l’aéroport et aller déjeuner avec lui.. je n’y serais jamais à temps.. » Quand je fais mention de mon paternel, mon visage se ferme et un soupire s’échappe de mes lèvres.

La situation pourrait être digne du scénario d'une comédie et pourtant c'est bien la réalité. Et la réplique de la nouvelle passagère est tout indiqué pour te sermonner sur ton comportement. Juliet et toi vous étiez rencontrés voilà quelques semaines lorsque tu étais de passage à Paris pour voir ta figure maternelle. Une fois le soleil à son zénith, tu es parti sans laissé la moindre trace comme dit. Tu avais un avion à prendre d'une part et d'autre part vous saviez l'un comme l'autre que vous n'aviez signés que pour une nuit. Tu ne lui en veux pas de sa réplique, tu l'as bien mérité. Ses mots sous entendent que tu aurais pu nier les faits mais tu es honnête et fuir les problèmes c'est pas ton genre. Tu assumes tes choix et tes prises de décisions même si elles ne sont pas toujours bonnes. Tu agis sur ce qui te semble au mieux selon les situations ni plus ni moins. « Le voleur avait ses raisons ce soir là mais cela ne l'empêche aucunement d'apprécier la réalité ». Et oui, tu avais des responsabilités à l'autre bout du globe, un emploi du temps organisé à l'accord prêt donc tu n pouvais faire autrement. Néanmoins, cela ne t'empêche aucunement d'être franc et de lui dire que c'est un plaisir de la recroiser. Tanids que tu fais signe au chauffeur de reprendre la route, tu interroges Juliet sur le lieu où elle doit se rendre. Ton rire en coin s'éternise alors que tu passes une main dans ta tignasse que tu as discipliné ce matin. « Mh le monde est parfois petit … on va dans la même direction alors, tu seras à l'heure ne t'en fais pas. ». Tu remarques les traits de son visage se crisper à l'idée d'aller chercher son père. « Entente compliqué avec ton paternel ? ».
@Juliet Wright

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