Kristina était quelqu'un de particulier. Elle était ambitieuse, égocentrique et égoïste et la plus part des gens avait grand mal à la cerner. Et depuis les attentats, ce mystère autour de la jeune fille 'avait fait qu'augmenter. Elle avait du mal à rester seule à présent. Passer prés des bâtiments visés par les bombes été un acte très difficile pour elle et ne faisait que ressasser d'ancien souvenir qu'elle aurait préféré ne pas vivre.

Elle était prêt des laboratoire quand la bombe placée dans ceux-ci explosa. Elle était sortie fumer sa clope loin des gens, voulant se retrouver avec elle même. Et puis l'explosion avait retentit.

Aujourd'hui, il n'est pas rare pour la jeune fille de retourner sur les lieux de son cauchemar. Un lien étrange fera toujours la connexion entre cet endroit et elle. Pour toujours et a jamais, une partie d'elle restera sur les lieux.

C'est donc ce qu'elle était venue faire aujourd'hui. Sa deuxième année à Harvard s'achevait et elle allait passer en 3ème année de com'. La pression des papiers et des dossiers à rendre pesait sur ses épaules et elle devait avouer que ces derniers temps, elle décrochait un peu. Et ça, elle détestait ça. Elle. Kristina Iverson. Miss parfaite. Ste Kristina. Mademoiselle je contrôle tout. elle était en train de lâcher prise. Elle avait une faiblesse.

Un cigarette coincée entre les deux doigts, elle faisait les cent pas devant le bâtiment scientifique, se remémorant, instant par instant, l'incident. C'était de la torture, direz vous. Oui, eh bien c'est comme ça que l'on apprend à vivre avec. Et apprendre à vivre avec c'était arrêter de faire ce cette blessure mentale une faiblesse et donc cela ne pouvait être que bénéfique. Alors qu'elle tirait doucement sur le bâtonnet, elle scrutait les alentours. Certaines personnes lui adressaient des signes de mains, d'autre échangeaient, ou plutôt, tentaient d'échanger deux trois mots avec elle. Elle leur répondait avec le même sourire que d'habitude. Vous savez ce sourire qui peut paraitre venir du cœur, illuminer une journée et transmettre de la chaleur et de la joie alors qu'en fait, il ne s'agit que d'un masque servant à masquer du mépris ou de l'indifférence ? Eh bien, vous voyez, alors, exactement de quoi je parle.

Harvard était la meilleure chose qui était arrivée à Kris dans sa petite vie terne et sans histoire. Elle qui rêvait depuis toujours de gloire et de reconnaissance avait eu comme seul récompense, le titre de major de promotion d'un lycée d'une petite ville paumée de Caroline du Nord. Youhou. Et puis, elle fut accepté à Harvard. Et sa vie bascula. Elle put jouer sur un plus grand terrain de jeu, expérimenter de nouvelles "technique de sensibilisation" et se prouver à elle même que non seulement, il n'y avait pas que les habitants de Caroline du Nord qui lui mangeait dans la main, enfin, ça elle le savait déjà, mais ça fait toujours du bien de se conforter dans son égaux et dans ses choix, mais en plus qu'elle était capable de faire des étincelles dans cette université de la Ivy League. Et voilà que ces crises d'angoisses, ces cauchemars et sa peurs de traverser le campus venaient tout gâcher. "Si t'es pas content, t'aurais pu me le dire direct au lieu de me punir en massacrant mes études qui étaient pourtant si bien planifiés. Tu sais ce que c'est toi, étudier à Harvard ? Bien sur que non..."

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