YOU CAN'T STOP TO EAT.
@Meryana-C. Hutton & @Wilby Tremblay
TW : nudité évoquée - incident du TD garden, avec les blessures infligées

L'

urgentiste en arrêt se plait à jeter des œillades à Wilby à la dérober. De plus, elle est de bonne humeur parce qu’elle sait qu’elle va gagner. Il ne faut pas énormément d’observation pour noter qu’elle utilise bien mieux que lui ses baguettes pour débutante. Tandis qu’il mange chacun un de leurs nems, il reprend, le beau brun, pour lui expliquer qu’il n’aime pas les femmes trop superficielles. Elle le comprend, Ana. Elle déteste voir une autre personne dans le miroir lorsqu’elle se trouve trop maquiller, si bien qu’elle a choisi de ne plus le faire. Ou alors d’user simplement d’un fond de teint et de son rouge à lèvres, lorsque l’occasion s’y prête. Ce soir, cela n’a pas été possible à cause de son souci d’avant-bras droit, mais en finalité, elle ne le regrette pas. « Je suis comme toi. » Elle répond, après avoir bien mâché sa bouchée. « Moi non plus, je n’aime pas les hommes superficiels. » Déjà, elle s’essaye à ne pas éclater de rire. « Ceux qui mettent du fond de teint ou du crayon sous les yeux, pour ouvrir le regard, très peu pour moi. » Elle ne peut s’en empêcher cette fois. La brune éclate de rire et lorsqu’elle se reprend, elle ajoute, sérieuse : « En fait, je n’ai rien contre ses hommes là. Ils ne sont pas mon genre, mais c’était pour rebondir sur ta phrase. » Un large sourire fend son visage de poupée. « Mais je comprends ce que souhaite dire, rapport aux femmes. Je n’aime pas être superficielle. Quand j’en ai l’impression en me jaugeant dans le miroir, je retire tout et je recommence. Je n’aime pas ressembler à quelqu’un d’autre que… Moi. » Sincère, toujours, elle reprend le nem dans lequel elle a croqué pour en refaire de même avant de l’écouter avec attention. Ses énormes billes marron grandes ouvertes, elle l’écoute tout en dégustant son repas, avant de se fendre d’un énième sourire. « Dis-moi. » Elle lui demande, impatiente de savoir ce qu’il va inventer pour, elle aussi, se pencher en avant, sur leur table qui leur sert à dîner. « Oh ! » Elle souffle, avant des se saisir de sa serviette afin de la positionner devant sa bouche, pour ne pas se mettre à rire de nouveau. Elle doit se contenir la belle brune et s’il pensait qu’elle rougirait, ce n’est pas les cas. Ana est coquine et peu de personnes le savent. « Hm… Non, tu as raison, je ne savais pas. » Elle retient un gloussement. « Promis, je garde le secret pour moi. » Elle s’essaye à démontrer son sérieux, hoche même positivement sa tête, avant de le toiser, de la malice animant son regard. « J’essayerai. » Clin d’œil complice offert, elle l’interroge à présent sur les karaokés, à savoir s’ils en proposent dans ce restaurant. La raison ? Elle ne va pas tarder à la souffler. « Hé bien, je me disais que si tu étais chiche pour monter sur scène, je pourrais te laisser m’embrasser. » Large sourire étirant ses traits, la brune en a oublié les bonnes convenances, mais heureusement, il les lui rappelle : « Oui, pardon. Bon appétit ! » Mery prononce, ravie, en continuant de se nourrir de ses nems commandés, avant de toucher à quoi que ce soit d’autre présent sur leur table. « Je peux t’en chiper, un ? » Elle lui demande en battant des cils. « Je suis une très gentille voleuse, c’est promis. » Elle n’est pas de ceux qui pensent que c’est toujours bien meilleur ce qu’il y a à manger en face d’eux, mais elle compte bien le titiller un peu. Puis, elle adore ça, les nems alors pourquoi s’en priver ? Surtout qu’ils passent une superbe soirée, en espérant que cela va perdurer.

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C

ette invitation à ce restaurant pour voir qui use le mieux de baguette avec sa main gauche se change considérablement en rencard, et cela ne la déplaît pas. Après tout, Wilby est un jeune homme qu’elle apprécie et qui est beau, de surcroit. Alors, elle lui sourit, répond avec franchise et se surprend à rire. Depuis l’incident du TD garden, personne n’était parvenue à la rendre aussi heureuse et elle se sent légère, ainsi que libre à ses côtés. Meryana n’a aucune pression sur ses épaules, aucune contrainte, et elle aime réellement ça. De plus, ils pensent tous deux les mêmes choses et plaisantent sans arrêt, tout en se livrant quelque peu l’un à l’autre. « Hm… Je suis certaine que tu dois être irrésistible avec du fard à joue, rouge, sur ton superbe visage. » Elle rit une nouvelle fois, lui explique ce qu’elle pense à la superficialité et, croquant dans un nem, elle glousse une nouvelle fois lorsqu’il évoque le fait de se réveiller au côté d’une autre : puisqu’une femme trop maquillée ne se ressemble pas au réveil, lorsqu’elle n’a strictement rien sur le visage. « Arrête. Je m’imagine la scène, ça doit être affreux. » Elle s’essaye de ne pas s’étouffer. « C’est comme les photos sur les applications de rencontre. Tu as un beau mec d’afficher et lorsque tu vas au premier rendez-vous, il a un mono sourcil. Ou alors, il t’explique qu’il a demandé à un ami sa photo, parce qu'il ne se sentait pas de mettre la sienne. » Elle se remémore la fois où cela lui est arrivé, quand elle a essayé de tourner la page, rapidement, après son histoire d’amour avec son patron. Cela s’est soldé par un immense échec et elle a supprimé l’application de son smartphone, en se disant qu’elle ferait bien mieux de se remettre en douceur, loin des hommes. « Crois-moi, il était très sympa, le mec que j’ai rencontré. Mais il ne ressemblait pas à la photo et déjà, sur ce premier mensonge, je n’ai pas voulu le revoir. » Car elle ne supporte plus cela, quel qu’il soit. Petit ou énorme mensonge, elle ne les tolère définitivement plus. Et continuant à piocher dans ses nems à l’aide de ses baguettes roses pour débutante, elle dévore, se rendant compte à quel point elle mourrait de faim. « Je ne suis pas une grande mangeuse. » Elle commence, après avoir achevé sa bouchée. « Je suis une véritable ogresse. Tu es prévenue. » L’affublant d’un clin d’œil complice, il lui vint une envie en tête et une idée émerge dans son esprit. Elle évoque donc la possibilité de chanter, à savoir si karaoké il y a pour lui proposer en échange un baiser. « Non, ce n’est pas la joue que j’imaginais. » Elle répond, sérieuse, sans la moindre once de timidité se reflétant sur son visage en forme de cœur. « Merci ! » Elle répond en lui chipant un nem, quand, à ses mots, elle cesse de manger. « C’est vrai, tu as raison. » Elle fuit son regard durant un instant. « Je devrais pouvoir t’embrasser sas jouer à un petit jeu. Je ne voulais pas… » Elle mord forcément sa lippe inférieure. « Je ne savais pas comment amener le sujet, sans que tu puisses me trouver étrange. Mais, le fait est que j’ai envie de t’embrasser. » Elle lui assure, son regard ancré dans le sien, pour finalement ajouter après des secondes de silence : « Mais, je me lève ou on se penche au-dessus de la table ? » Avec leur bras rouillé ainsi que son manque de dextérité rapport aux relations, Meryanaa peur de mal s’y prendre, mais finalement, elle décide de reculer sa chaise et délaisse ses baguettes roses avant de se lever. Il ne lui faut pas faire énormément de pas pour se trouver à ses côtés et se penchant en avant, son visage se trouve à un souffle du sien. Le jaugeant un instant, elle termine par déposer son regard sur ses lèvres et enfin, elle les dépose contre les siennes afin d’échanger un baiser.