Les originesanglaises, irlandaises, hongroises, slovaques, grecques, allemandes et italiennes.
feat. matthew daddario
2 octobre 1990, chicago (illinois, usa)
américain
célibataire, hétérosexuel
ancien ambulancier, en première année d'études paramédicaux au bunker hill community college
joint avec difficulté les bouts en fin de mois, engouffré dans les dettes
Le caractère
réservé, taciturne, débrouillard - un tantinet trop débrouillard, borné, peu communicatif, très mauvais communiquant même, préfère user de ses poings. colérique, monté sur pile, besoin constant de s’occuper l’esprit. désordonné, anxieux, aisément distrait. jaloux, presque possessif. dépensier, fonceur, tête brulée, irréfléchi dans ses actions mais méfiant de chaque intrus dans son entourage. loyal auprès de sa famille, premier supporteur de son frère et sa soeur. souriant, bon vivant lorsque ses nuages noires se dissipent. patience et concentration rares, privilégiées à sa passion démesurée des jeux de cartes.
Les anecdotes
- ( 01 )kaze, haze. deux joyaux inattendus qui s’ajoutent au cadre familial hors du commun de deux artistes loin de la routine, enivrés par leur esprit artistique. les jumeaux épanouis dans l’éducation peu traditionnelle, ne causent aucun trouble à papa et maman, agréablement surpris par la paire facilement animée par tout ce qui les entoure mais n’excède jamais la malhonnêteté.
- ( 02 )l’ambiance familial dénuée de nuages noires tarde à se tarir mais lorsqu’elle décline, la petite famille se fait emporter par un tourbillon de drames. 1995. les oeuvres vendus permettant de subvenir à leur foyer ne sont plus; maman essaie, fait face à sa toile blanche mais aucune couleur n’accepte de se dépeindre. rage, frustration, disputes. haze et kaze assistent aux propos violents de leurs géniteurs, désarmés, apeurés. l’angoisse se lit dans les iris noircis de papa qui ne tarde pas à s’enfuir pour sans doute évacuer sa colère montante. aucun mot ni regard adressés aux jeunes garçons avant qu’il ne prenne le volant, aucun répit dans leur détresse avant que le téléphone sonne quelques heures plus tard.
- ( 03 )maze. le rayon de soleil qui illumine la noirceur dans laquelle la famille est plongée. haze surprend maman, larmes débordantes entrecoupées de rires, à l’enterrement, un objet blanc non identifié entre ses doigts raffinés. petit haze ne comprend pas mais optimiste et innocent à l’image d’un enfant, s’enchante du son mélodieux du rire de maman qu’il n’avait pas entendu depuis la tragédie. comme un morceau de papa qui restait parmi eux, qu’il avait pensé et durant un court instant, la tristesse du petit brun s’envolait.
- ( 04 )livrés à eux-mêmes, la tribue faulkner devient plus soudée que jamais. malgré la turbulence d’un petit garçon, haze regarde le monde et sa mère à travers ses pupilles intelligentes, sait se taire dans son silence et son calme lorsqu’elle déborde de panique. mais dans ses moments muets, haze broie inconsciemment du noir, se ravive sans cesse les souvenirs perdus d’un père parti trop tôt, accumule une colère insoupçonnée. à la maison, il tâche de se parfaire dans son rôle de frère et fils mais se défoule sans retenue une fois dans la cour de l’école. les camarades le redoutent, personne n’ose l’approcher, à son plus grand plaisir. il réussit à faire passer sous silence son comportement agressif auprès de sa mère durant de longs mois avant que l’école ne la contacte. première exclusion temporaire. petit haze se confond en excuses, rongé par la culpabilité.
- ( 05 )tandis que son jumeau brille dans les études, prenant son envol dans l’université à côté, haze, plus téméraire et endossant un dossier scolaire plus chaotique, se retrouve à quitter les bancs de l’école pour enchaîner les petits boulots minables. maigre apport pour aider sa mère qu’il tenait tout de même à honorer. kaze s’épanouit dans sa vie sentimentale, intègre riley à la famille; haze ne connaît que les relations sans lendemain, insignifiantes. kaze concrétise l’amour de sa vie, haze concrétise son amour des cartes. le début de sa propre descente aux enfers.
- ( 06 )ce n’était qu’un jeu, un stupide jeu de cartes, de stupides tables rondes aux côtés d’idiots aussi défectueux qu’il ne l’était. puis les rouages se sont enclenchés et le terme ‘addiction’ vint à minutieusement se développer. mort de l’intérieur, ces réunions nocturnes se rapprochaient le plus de ce que les autres appelaient ‘vivre’ pour lui. l’excitation parallèlement grandissante aux sommes misées, il revivait. les premiers mensonges auprès de sa mère et sa petite-amie de l’époque se manifestent. l’argent disparaissait, sans explications et haze prétextait, inventait toute excuse pour s’expliquer. il ne bossait plus que pour sentir les cartes glisser sous des doigts, ses pensées en journée n’étaient dirigées que vers ses prochains coups du soir, ses tactiques et ses jeux précédents.
- ( 07 )tw : mort, racisme, viol, suicide, violences physiques ; présent pour sa famille avant tout touchée par une succession de tragédies. maze témoin d’une injustice des forces de l’ordre ayant coûté la vie à son meilleur ami; kaze impuissant, abandonné par sa femme, gravée par le traumatisme d’un soir tragique dans une ruelle sombre. tragédies touchant son sang, tragédies le touchant tout autant. c’était la règle. la douleur de son jumeau est si criarde qu’il s’en imprègne et déverse sa colère loin des regards. une ruelle sombre, ironiquement. un tournoi de boxe. un adversaire assez coriace qui résulte de poings en sang, brisés, à l’instar de la mâchoire de l’ennemi. aveuglé par une rage incontrôlable en l’honneur de son frère et sa soeur, il ne sait pas respecter les règles haze, se fait vite disqualifier. mais la furie en lui n’en était pas encore rassasiée.
- ( 08 )tw : trafic de drogues ; il est clean haze, ne fume pas, ne boit pas. son seul vice se dessine dans l’impulsivité, l’adrénaline, l’excitation. poker, combats illégaux. des vices cachés, le transformant, l’entraînant dans un gouffre financier sans fin. les dettes s’accumulent, l’argent manquant. et sans qu’il n’y ait son mot à redire, il se retrouve entraîné dans une troupe nocturne aux côtés de Rafe et ses sbires.
- ( 09 )2019. le réveil brutal, dans ce lit d’hôpital, les membres endoloris, le faciès presque méconnaissable, les regards inquisiteurs mais surtout inquiets de sa famille sur lui. le mensonge sort mécaniquement; une chute, une mauvaise chute quand il n’a été que le punching ball de Rafe, insatisfait de son dur labeur peu rentable à son business, insatisfait de la lenteur de son remboursement. haze préfère noyer ses problèmes dans un lac de faussetés pour garder la face, peu désireux d’impliquer sa famille. mais cet épisode sera le réveil nécessaire à sa condition misérable et il décide de lui-même de s’échapper durant quelques mois, à la recherche d’une aide. quelconque. l’espoir renaît, petit à petit.
- ( 10 )sorti d’un centre qu’il dissimule par un voyage, haze se bat en continu face à ses démons mais ne relâche rien. son frère se fait accepter dans une académie de police à boston, il le suit évidemment, maze à leurs côtés, comme toujours. si le départ à chicago est égal au renouveau pour son frangin et sa frangine, il n’en était qu’à moitié vrai pour haze, poursuivi par ses dettes. mais désireux de clôturer à jamais ce chapitre de sa vie, il s’y plie, continue ses missions du soir, sous la surveillance des laquais de Rafe à boston.
- ( 11 )deux semaines à boston lui auront suffi pour rencontrer celui qui bouleversera sa vie, Blake. rencontre hasardeuse dans un bar, il lui compte son poste d’ambulancier bénévole, lui vend l’adrénaline au quotidien venant avec le job. en quelques phrases d’introduction, haze était séduit, voit une porte de sortie de son enfer personnel pour se doper d’une autre manière, loin de ses démons d’une autre vie. le lendemain, il se présente aux portes d’un hôpital, s’acquit d’un nouveau job durant un an. ironiquement, les tragédies qu’il croisait en longueur de journée dans ce nouveau rôle lui procure une détermination nouvelle; celle de survivre, reprendre sa vie en main. début 2022, à trente-et-un ans, haze contemple avec envie les bancs de l’école, se renseigne sur une université gratuite et s’acquitte d’une place pour la rentrée de la même année, dans la branche paramédical. nouveau souffle, nouveau départ, nouvelle vie. trente-deux ans après son premier souffle.
- Code:
<div class="card-user-bottin-darkrises"><darkrises class="text-s-bebas text-upper">MATTHEW DADDARIO</darkrises><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Haze Faulkner"</span></div>
(Haze Faulkner)