@Jackson Brennan-Jobs l (14.03) quatrième jours au spring break et ça fait du bien d’être loin de boston. je pensais que tout allait bien entre nous, mais apparemment nous devions encore faire face à quelques turbulence. aujourd’hui c’était un quartier libre et je voulais en profiter pour que l’on se retrouve un peu. je voulais être là pour toi, t’aider et t’épauler. en même temps je ne voulais pas prendre trop de place et t’empêcher de faire ce dont tu avais envie. sentiments contradictoires. j’étais un peu perdue moi aussi. seulement on s’aimait et ça c’était le plus important. je ne voulais pas laissé à nouveau une distance creuser un faussé entre nous. j’avais donc décidé de t’emmener ce soir dans un endroit que j’avais découvert en excursion avec une vue incroyable. souvenir de notre deuxième date. je retire le bandeau sur tes yeux pour que tu vois ce magnifique paysage. — « je me disais que tu trouverais un peu de paix ici. »

@Jackson Brennan-Jobs l (14.03) je me rends bien compte qu’on a du mal à être sur la même longueur d’onde en ce moment. que malgré moi je t’ai blessé en te demandant des explications. je crois que parfois tu n’as pas conscience que je n’ai pas confiance en moi. que bien sûr je sais que tu serais incapable de me tromper, mais la distance que tu as mis avec moi pour à côté t’amuser avec une autre je crois que ça m’a rendue jalouse. parfois c’est une juste une preuve d’amour rien d’autre. mon combat c’est d’accepter mes erreurs, d’accepter que je ne peux pas maîtriser tout ce que je dis ou fais. je peux aussi te faire du mal involontairement et ça ne veut pas dire que tu vas me quitter comme l’a fait Iwan. une erreur et je l’ai payé cher. quelques fois je ne me rends pas compte que je peux transposer. seulement il n’a jamais été question que tu me trompes, ça ne m’a même pas effleuré. je me sens impuissante dernièrement, incapable d’arriver à apaiser ta douleur ou ta colère. ce soir, je nous offre un break. un instant suspendu dans la nuit, ciel étoilé qui nous recouvre de son drap. je te laisse profiter en restant silencieuse jusqu’à ce que tu me prennes dans tes bras. ma tête contre ton torse je souris, j’espérais vraiment que ça te soulagerait un peu. je viens m’asseoir près de toi, je regarde la vue et profite du calme avant de te regarder et de prendre ta main. — « je mentirais si je disais que je comprends tout ce qui t’arrives en ce moment. seulement quoi que ça puisse être j’attendrais que tu sois prêt. » je me fais présente quand tu le désires, absente quand c’est nécessaire. j’essaie d’être présente parce que ça ne me fera pas fuir. — « est-ce qu’il y a quelque chose que tu as besoin que je fasse ? »

@Jackson Brennan-Jobs l (14.03) je crois que je savais que ça ne pourrait pas toujours être facile entre nous. les moments magiques prennent fin pour laisser place à un moment de doute. je sais qu’à cause de moi, tu crois que je ne te fais pas confiance ce qui n’est pas le cas. pour ma part j’ai la sensation que je pourrais dire ou faire quelque chose qui t’éloignerais encore un peu plus de moi. parce que c’est vrai que ces dernières semaines, tu as souvent voulu partir ou rester seul. j’ai même cru que tu ne voulais plus de moi. le doute a laisser place à la peur et c’est ce qui m’a poussé aux questionnement. ce soir, je t’offre un moment pour te poser, prendre le temps de discuter aussi. juste être au calme et ensemble. ils se font rares ses moments là. dans quelques jours ça fera six mois que l’on est ensemble et je ne veux pas que ce soit la fin. je veux qu’on retrouve notre complicité, que tu ris à nouveau ou tout du moins que tu souris. je sais qu’on aura d’autres moments d’orage, ou des disputes évidemment, mais je ne veux pas qu’on se perde toi et moi. je préfère être honnête avec toi en te disant que j’ai du mal à comprendre ce qui t’éloigne de moi. je t’écoute et tu essaies de me rassurer. je regarde la vue magnifique et je hausse les épaules. — « tu trouves ? j’ai l’impression que ce n’est pas assez. je me rends bien compte que je n’ai pas arranger la situation. » je joue avec mes mains nerveusement, tout en posant à nouveau les yeux sur toi. un psy ? peut être que c’est la solution. — « si tu ne sais pas toi-même ce qui t’arrives peut être qu’avoir quelqu’un pour te guider t’aidera. »

@Jackson Brennan-Jobs l (14.03) je crois que j’ai été un peu égoïste dernièrement. je sais que sans toi je suis perdue, t’es une boussole, un point de repère et depuis que je suis avec toi je suis en paix. seulement j’ai pas pris le temps de me demander si toi ça t’allais. je voulais tellement être avec toi que j’ai passé énormément de temps avec toi et je réalise que t’as sans doute besoin d’espace. j’ai fais passé mes besoin avant les tiens parce que je me sens seule si loin de toi. j’ai toujours manqué d’amour. j’ai été maltraité par ma mère alors ouais ce manque je le comble avec toi. je sais que toi tu veux mon bien et je t’aime pour ça, mais peut être que t’as fini par te noyer sous tout cet amour. je t’en ai demandé trop. je t’écoute me dire que je n’y suis pour rien et je pose les yeux sur toi. je veux vraiment qu’on se parle a cœur ouvert tout les deux. — « je sais que j’ai été égoïste avec toi Jax. j’avais besoin de toi, de ton amour pour me sentir mieux et je t’ai mis la pression. j’ai pris énormément de place et je réalise que c’était pas forcément ce que toi tu voulais. pour une fois n’essaie pas de me protéger Jax et dis moi ce que tu ressens s’il te plaie. » je glisse ma main sur ta joue et je te souris. maintenant c’est à moi de faire ce qu’il faut pour t’aider comme tu l’as fait pour moi. voir un psychologue est peut être la solution, ou bien c’est autre chose peu importe ce que sait je suis prête à faire ce qu’il faudra. je glisse dans tes bras alors que je regarde la vue devant nous. — « j’ai profité de l’après midi que t’as passé avec la Kirkland pour aller courir et voilà. » j’avais pris le temps de réfléchir à tout ça.

@Jackson Brennan-Jobs l (14.03) je crois que l’on a besoin tout les deux de ce dire les choses et à cœur ouvert. une vraie discussion, sans jugement, juste pour que l’on sache tout les deux où on en est. j’ai besoin que tu me dises ce qui se passe dans ta tête pour que je puisse agir en conséquences par la suite. je te fais passer avant, il est temps. tu as tellement été là pour moi dernièrement qu’il est temps que l’on change la donne. je viens contre toi et je suis prête à écouter ce que tu as à me dire. je prends appuie contre ton torse en regardant droit devant moi. je suis attentive et puis tu finis par te livrer. je ne dis pas un mot. et là je comprends tout doucement ce qui t’arrives. cette part de toi qui te manque, cette envie de combler un vide. je comprends la peur qui s’empare de toi vis à vis de tes parents et l’angoisse de blesser tout le monde. je comprends que tu as besoin de faire le point sur la personne que tu es, pour savoir qui tu veux être. je ferme les yeux à ton baiser sur ma joue et je les ouvre à nouveau pour te laisser terminer toujours silencieuse. je n’ai pas envie de t’interrompre, je veux enregistre tout ce que tu es entrain de me dire. puis arrive ce moment où je te sens tendue. tu sembles beaucoup moins serein et je sens un noeud se former dans mon estomac. j’apprends que tu en as discuter avec Adrian et je reste à fixer l’horizon. et là je comprends ce que tu avais tant de mal à me dire. tu veux t’en aller, prendre du temps pour toi. un mois voir deux où on sera séparé et où on se parlera très peu. je reste silencieuse quelques minutes. j’encaisse tout ce que tu viens de me dire. je ne veux plus être égoïste. finalement je mets fin au silence entre nous. — « je pense qu’on devrait prendre quelques jours pour aller voir tes parents. c’est important que tu puisses leurs expliquer que tu ne sens pas complet et que tu as besoin de réponses. je sais qu’ils comprendront que c’est pour ton bien et ils savent très bien que tu les aimes Jackson. » je ferais de mon mieux pour ne pas m’imposer à ce moment là, mais je tiens à venir pour te soutenir et t’épauler. je ne veux pas que tu affrontes ça seul. — « pour ce qui concerne toute cette pression que tu t’infliges, il faut que tu saches que tu as le droit à l’erreur, tu es un être humain. bien sûr on fera tous les deux des erreurs, mais je pense qu’on s’en remettra. l’amour n’est pas parfait. » je hausse les épaules. je sais qu’on peut continuer à affronter les épreuves si on garde le dialogue et si on est honnête. je prends un moment pour affronter le plus difficile de cette conversation. — « juillet et août seraient sans doute la bonne période pour que tu puisses partir. ça te permettrait de passer l’été loin de Boston et avec le summer camp les Goonies seront sûrement bien occupé. » et moi j’ai encore trois mois pour me préparer à ton absence et combler le vide.